Livre d'Or de la Légion Étrangère

(1831-1955)

(The Golden Book of the French Foreign Legion)

 

Rare 1958 edition

#1280 of 3500 copies

 

 

Published in 1958 by Charles-Lavauzelle & Cie.  All text in French. Softbound in stiff wraps, 365 pages. Printed on high grade, watermarked paper and marvellously illustrated with numerous color and black and white illustrations. #1280 of 3500 copies printed on "Papier Alfa". A large, thick book, 9.25 x 11 inches, 2 inches thick.

 

Condition: Very good with some creasing to spine. One tear on rear wrap at top near spine. A very good working copy with all pages cut open. Free of marks and writing.

 

Note: I recently acquired a rather substantial library of books on the French Foreign Legion and will attempt to list them all over the next several weeks to months - so please keep my listings in mind if this is a topic of interest to you.


 
TABLE DES MATIÈRES (Contents):

 

Préface sur le thème : Œuvre française, l'institution de la Légion fait honneur à la France

Introductions

Avant-propos : Les Etrangers au service de la France avant 1831

 

L'ŒUVRE DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE (Work of the Foreign Legion)

 

I. — L'ancienne Légion. Forme primitive. Premiers combats en Algérie (1831-1835)

II. — Pour Isabelle d'Espagne contre don Carlos. Dure campagne; épreuves et misères (1835-1839)

III. — La nouvelle Légion. L'assaut de Constantine (1836-1840)

IV. — La conquête de l'Algérie  : M'chounech, Zaatcha,  Ischeriden, Chott Tigri (1840-1883)

V. — La Légion s'illustre à l'Aima et devant Sébastopol (1854-1856)

VI. — Magenta et Solférino. Une campagne de deux mois (1859)

VII. — L'aventure mexicaine et la gloire de Camerone (1863-1867)

VIII. — Campagne d'hiver en France (1870-1871)

IX. — Brousse et calcaires du Tonkin. Des Pavillons-Noirs au coup de force japonais (1883-1945)

X. — Au Dahomey et au Soudan. Le combat de Dogba (1892-1894)

XI. — Avec Duchène et Gallieni (1895-1904). Retour à Madagascar (1947-1951)

XII. — Pages héroïques de 1914-1918. Navarin, Belloy-en-Santerre, Aubérive, Cumières, Hangard, Dommiers, Laffaux. En Orient : 1915-1918

XIII. — La Légion dans le Sud-Oranais et au Maroc. Du Guir saharien aux montagnes du Grand-Atlas (1903-1934)

XIV. — Dans les pas des Croisés, au Proche-Orient. Mousseifré et Rachaya, 1925

XV. — Les heures douloureuses. (1939-1940)

XVI. — Une épopée de cinq années. La 13e Demi-Brigade de la Légion Etrangère (1940-1945)

XVII. — Tunisie. Armes anciennes contre armes nouvelles (1942-1943)

XVIII. — D'Oran à l'Arlberg. Le Régiment de marche de la Légion Etrangère et le 1er Régiment Etranger de cavalerie (1943-1945)

XIX. — La lutte contre  le Viet-Minh.  Le fait d'armes  de  Phu-Tong-Hoa, 25 et 26 juillet 1948, égale celui de Camerone (1946-1954)

Epilogue

 

 

LE VISAGE DE LA LÉGION ÉTRANGÈRE (The Face of the Foreign Legion)

 

Les Drapeaux de la Légion, mémorial vivant de son Histoire

Honneur et Fidélité

       Chefs de la Légion

       Psychologie du légionnaire

       Bâtisseurs et perceurs de route

       Les compagnies sahariennes portées de Légion

       Les Salles d'honneur de la Légion, lieu de pèlerinage

       Le Folklore de la Légion

       Le centenaire de la Légion en 1931 et le monument « La Légion à ses morts à Sidi-Bel-Abbès

       Les musiques et la Marche de la Légion

       Sidi-Bel-Abbès

       Le Domaine « Capitaine-Danjou », institution des Invalides de la Légion Etrangère

       Le contre-torpilleur « VIndomptable »

       Pages choisies

Les colonels de la Légion

APERCU BIBLIOGRAPHIQUE

 

 

TABLE DES GRAVURES EN COULEURS (Color Illustrations)

Le général Rollet, premier légionnaire de France

Grenadier de la Légion de Hohenlohe (1816). Estampe de Genty

Légion Etrangère. — Fusilier en grande tenue (1831-1835). Aquarelle par P. Benigni

Grenadier de la Légion Etrangère française en Espagne (1838). Aquarelle par P. Benigni

Grenadier de la Légion Etrangère en tenue de route (Afrique 1842). — Le moulin portatif de La Moricière. Aquarelle par P. Benigni

Le 2e Régimejit de la Légion Etrangère à Ischeriden (24 juin 1857). — Compagnie de voltigeurs du 1er bataillon. Aquarelle par P. Benigni

Un caporal de grenadiers du 2e Régiment Etranger (1859). D'après le commandant Brecht

Bataillon de tirailleurs de la 2e Légion Etrangère (1855-1856), puis compagnie de chasseurs du 1er Régiment Etranger (1856-1859). Aquarelle par le commandant Brecht

Légion suisse (1855-1859). — Fusiliers, sergent de voltigeur, grenadier. Aquarelle par Vadjudant d'Escher

Grenadier du Régiment Etranger des Terres Chaudes, au Mexique (1863). Aquarelle par le légionnaire Rosenberg

Dernière phase du combat de Camerone. Peinture par Jean-Adolphe Beaucé

Un sous-officier des escadrons de cavalerie du Régiment Etranger (Mexique), Peinture d'après nature par V. Prost

Légionnaires de l'époque de Son-Tay et de Bac-Ninh (Tonkin, 1883 et commencement de 1884). Aquarelle par le légionnaire Rosenberg

Tonkin (1885). — Le légionnaire Bruckmann, du 1er bataillon, lre compagnie, du 1er Régiment Etranger. Aquarelle par L. Rousselot, d'après M. Mahut

Campagne du Dahomey (1892). Aquarelle par le légionnaire Rosenberg

Le premier Drapeau du 3e Régiment Etranger d'Infanterie, ancien emblème du 2e de Marche du 1er Etranger (1915) et du Régiment de Marche de la Légion Etrangère (1915-1918)

Voltigeur du Régiment de Marche de la Légion Etrangère (1918). Aquarelle par P. Benigni

1er Régiment Etranger de Cavalerie (Syrie, 1924-1925). Aquarelle par P. Benigni

3e Régiment Etranger. — Fusilier-mitrailleur (1930). Aquarelle par P. Benigni

Compagnie montée du 4e Régiment Etranger (Maroc, 1948). — Légionnaire du peloton porté. Tenue de campagne d'hiver. Aquarelle par le capitaine P. Carles

Indochine. 13e Demi-Brigade de la Légion Etrangère (1954). — Officier en tenue de service. Clairon en tenue d'opérations (1948). Aquarelle par le capitaine P. Carles

Légion Etrangère. 1er et 2e Régiments Etrangers de Parachutistes. Aquarelle par le légionnaire Rosenberg

Compagnies Sahariennes Portées de la Légion (1955). Aquarelle par le légionnaire de Vanhoren

Sapeurs du 1er Régiment Etranger d'Infanterie. — Grande tenue. Aquarelle par A. Brenet

Un voltigeur du Régiment Etranger. — Tenue de service (Mexique, 1863), armement (fusil modèle 1857), habillement et équipement du temps. Musée de l'Empéri

Un légionnaire dans la tenue portée dans le Sud-Oranais et au Maroc (1903-1914). — Armement, habillement et équipement du temps. Musée de l'Empéri

Quelques insignes

 

 

TABLE DES INSIGNES (List of Medals / Badges)

2e Régiment Etranger d'infanterie

Groupement porté de la Légion Etrangère du Maroc

23e Compagnie portée du 1er Régiment Etranger

2e Compagnie saharienne portée de la Légion

Compagnie de mortiers du 1er B. E. P

1re Compagnie saharienne portée de Légion, ex-insigne de la Compagnie montée d'Algérie

Insigne du 1er Régiment Etranger, ex-insigne du Dépôt commun de la Légion Etrangère

1er Bataillon Etranger de parachutistes

5e Régiment Etranger d'infanterie

3e Compagnie saharienne portée de la Légion

2e Bataillon Etranger de parachutistes

3e Régiment Etranger d'infanterie

4e Régiment Etranger d'infanterie

6e Régiment Etranger d'infanterie

11e Régiment Etranger d'infanterie

13e Demi-Brigade de la Légion Etrangère

2e Régiment Etranger de cavalerie

1er Régiment Etranger de cavalerie

12e Régiment Etranger d'infanterie

1er Groupement amphibie du 1er Régiment Etranger de cavalerie

1re Compagnie de réparation de la Légion Etrangère

3e Bataillon Etranger de parachutistes

76e Bataillon du Génie Légion

39e Compagnie d'Engins Fluviaux du Génie de la Légion

Compagnie parachutiste du 3e Régiment Etranger d'infanterie

 

 

PREFACE (1958)

C'est un fait que tout au long du XIXe siècle qui, dans la chaîne de notre histoire, se situe mieux entre la chute de Napoléon et la fin de la Première guerre mondiale qu'entre ses deux millésimes, les Français ont personnifié Vidée de liberté propagée par eux en Europe aux temps impétueux de la Révolution et de l'Empire. Et c'est la raison pour laquelle ils ont vu affluer vers eux au cours de ce siècle de nombreux étrangers, ayant eu à souffrir chez eux d'un manque de liberté ou simplement désireux de s'évader d'un présent décevant.

 

A tous ces errants, venus d'instinct vers un pays qu'ils savaient dominé par un besoin de liberté et de prestige guerrier, la France offrait une religion nouvelle à base d'honneur et de fidélité où l'homme quel qu'il fût, soudainement transformé en serviteur d'Ares, retrouvait sa dignité.

 

Ainsi naquit, le 9 mars 1831 la Légion Etrangère. C'est sur la terre d'Afrique que se fixa et grandit cet ordre militaire unique dans le monde entier, cet ordre où le passé de chacun s'abolit le jour où il prononce ses vœux et qu'on peut considérer comme un dernier refuge de la valeur humaine qui ne veut pas être asservie ou se dégrader davantage.

 

Agée maintenant de plus de cent vingt années, la Légion Etrangère a porté nos couleurs sur les champs de bataille de quatre continents. Légendaire par son courage, sa ténacité, son esprit de sacrifice et son aptitude à entreprendre et réussir les tâches réputées les plus difficiles, cette troupe d'élite a conquis en même temps qu'une renommée mondiale une place de très grand choix dans l'Armée Française.

 

Actuellement, le béret vert des parachutistes, le calot des blindés et le chèche des Régiments Portés ont remplacé le couvre-nuque de la vieille Légion, de même que les engins motorisés ont fait disparaître le « mulet pour deux » des Compagnies montées.

 

La Légion Etrangère est aujourd'hui tout entière rassemblée dans son fief : l'Afrique. Elle le défendra et, non contente d'assurer la ce garde du désert », un désert où ne s'entendaient naguère que les gémissements du vent de sable, elle assurera demain la sécurité intérieure d'un Sahara riche devenu source de vie et de prospérité.

 

On la verra à Madagascar, en Afrique Noire... partout où sa présence sera rendue nécessaire.

 

Et le temps passera... Ces hommes, anonymes sous le képi blanc, continueront de défiler majestueusement et de se battre, comme ils l'ont toujours fait, relevés par d'autres hommes, au même képi blanc, mais ayant toujours dans les yeux le reflet de cette foi intérieure qui ennoblit la Légion.

 

A Sidi-Bel-Abbès, son sanctuaire, non loin du musée du Souvenir où sont rassemblées les reliques recueillies sur mille champs de bataille, quatre guerriers en armes montent nuit et jour une garde inlassable. Ces quatre légionnaires veillent autour du monument élevé à la mémoire de tous leurs camarades morts au combat, de tous ceux qui, fidèles à une discipline librement consentie et dans le respect de leur parole donnée, sont ce devenus fils de France », ce Non par le sang reçu mais par le sang versé ».

 

Le Maréchal de France, Alphonse JUIN.

 

 

INTRODUCTION (1958)

Le 30 avril 1931, jour anniversaire de Camerone, la Légion Etrangère célébrait son centenaire. Elle héritait alors d'un siècle lourd de gloire; à cette date, la pacification du Maroc touchait à sa fin et le mémorable événement trouvait la Légion ardente, forte et toujours désireuse de se surpasser.

 

Son « Livre d'or » ne pouvait paraître sous de meilleurs auspices et à une plus belle occasion.

 

Le général Rollet chargea un ami de la Légion, Jean Brunon, de sa publication. Aidé par le capitaine Paul Rollin, du 1er Régiment Etranger, et de Pierre Benigni, l'artiste-peintre bien connu, Jean Brunon dirigea l'élaboration de l'ouvrage et en assura l'édition.

 

Pour rappeler l'épopée prodigieuse, seuls existaient alors, soit des historiques, précieux certes par leur exactitude, mais déjà à peu près introuvables, soit de nombreuses publications de valeur inégale, les unes purement techniques, les autres relevant du domaine de la fantaisie et dénaturant le vrai visage de la Légion.

 

Reprenant le travail accompli, le complétant et le corrigeant, les auteurs du « Livre d'or » rédigèrent un ouvrage embrassant toute l'existence de la Légion. La préface du livre reproduisait les paroles prononcées lors des cérémonies du Centenaire par le maréchal Franchet d'Espèrey. Enfin, Monseigneur le duc de Guise et, pour une part, le colonel Guinard, un ancien de la vieille Légion, dispensant les trésors de leur érudition, s'attachèrent à établir un aperçu bibliographique, travail difficile par suite du grand nombre d'ouvrages publiés sur la Légion dans le monde entier.

 

Une part importante de l'ouvrage était réservée aux illustrations, la majorité d'entre elles étant dues au talent du peintre Benigni.

 

En 1934, l'œuvre fut couronnée par l'Académie française et, bientôt épuisé, le « Livre d'or » devint rapidement introuvable.

 

C'est pourquoi cette seconde édition a été décidée, les éditeurs militaires Charles-Lavauzelle se chargeant de sa publication.

 

Comme il l'avait fait vingt-cinq ans plus tôt, Jean Brunon, caporal-chef d'honneur à la Légion Etrangère, membre du Conseil d'administration du Musée de l'Armée, a assuré la direction de l'édition et en a rédigé le texte. Il a demandé à Georges-R. Manue, qui servit à la Légion au Maroc, en France et en Indochine, d'écrire les chapitres consacrés à la période 1939-1955.

 

Les archives et collections Raoul et Jean Brunon d'une part, et d'autre part, les archives et la Salle d'honneur de la Légion, par l'intermédiaire des Services du Moral et d'Information de la Légion, à Sidi-Bel-Abbès, ont fourni la documentation de base utilisée pour l'élaboration du livre.

 

Comme le texte (1), les illustrations de l'ouvrage diffèrent entièrement de celles de la première édition, à l'exception de quelques-unes des aquarelles reproduites dans les planches.

 

Des œuvres de Benigni; de Rosenberg, ancien de la Légion, — tous deux peintres de l'armée; de Brenet, peintre de l'Armée et de la Marine; de Hallo, illustrateur de l'historique du Régiment de marche de la Légion 1944-1945; du capitaine Caries, de la Légion; de Vanhoren, légionnaire au 1er Etranger, constituent les illustrations principales du livre.

 

Le colonel de Cossé-Brissac, chef du Service historique de l'Armée; les colonels Saint-Hillier, Jacquot et Arnault; le capitaine Caries, auteur des cartes figurant dans les différents chapitres, ainsi que des notices consacrées aux uniformes après 1939; le colonel Druène; M. Grangier; l'équipe du Service d'Information du 1er Etranger; Raoul Brunon enfin, ont apporté leur concours à cet ouvrage publié sous le patronage du général Lennuyeux, commandant la Légion Etrangère.

 

(1) Dans les chapitres consacrés aux dernières campagnes, en règle générale, seuls les noms d'officiers morts au champ d'honneur ont été mentionnés. De même, on a volontairement omis de nommer ceux qui ont accompli avec leur Unité une action d'éclat et qui sont encore vivants. Il a paru indispensable aux auteurs de se plier à cette règle afin de bien démontrer que la gloire de la Légion est l'œuvre de tous et de chacun, anonymement, quel que soit le poste auquel il fut placé.

 

 

1976 INTRODUCTION (from 1976 edition, not present in this copy but retained here for informational purposes)

Quarante-cinq ans après la publication du premier « Livre d'Or » en 1931, dix-huit ans après celle de la seconde édition entièrement nouvelle et publiée par les Editeurs Charles-Lavauzelle, ceux-ci ont proposé à Jean Brunon, avec l'agrément de Georges-R. Manue, les auteurs, l'impression d'une troisième édition sur le modèle de la seconde.

 

Dans ces conditions, une mise à jour des textes de l'édition précédente devenait nécessaire, compte tenu des événements nouveaux survenus entre 1955 et 1976 (1).

 

Bien entendu, l'histoire de la Légion de 1931 à 1955 n'appelait aucune modification, non plus que certains textes annexes. Sont complétées ici, l'histoire des Drapeaux et Etendards, la bibliographie, l'énumération des chefs de corps.

 

Le plus important était le chapitre consacré à la guerre d'Algérie de 1954 à 1962. Le lieutenant-colonel Pierre Caries voulut bien se charger de la rédaction de ce chapitre. Au-delà d'une préface, l'auteur s'est borné à un exposé des faits, s'attachant à chaque unité de Légion au cours des opérations.

 

L'assentiment amical du général Foureau, commandant le Groupement de la Légion Etrangère, soit la plus haute autorité légionnaire, lui ouvrit une partie des archives de la Légion consacrée à cette campagne. Le chef de bataillon Guibert-Lassalle, chef de la Section Information et Historique de la Légion, lui apporta son aide et rédigea d'autre part le chapitre relatant les événements de la période 1962-1976 qui termine cet ouvrage.

 

Raoul Brunon, Conservateur du Musée de l'Empéri (anciennes collections Raoul et Jean Brunon), propriété du Musée de l'Armée et sa filiale depuis 1967, élabora et mit en ordre ces pages complémentaires avec le concours de Myriam Ditta, documentaliste de ce musée.

 

(1) Les légendes relatives aux planches reproduisant des objets ou documents appartenant à la Salle d'honneur de la Légion à Sidi-Bel-Abbès doivent être lues : « Salle d'honneur de la Légion Étrangère, Quartier Viénot, à Aubagne ».

 

About the French Foreign Legion (from Wikipedia):
The French Foreign Legion (French: Légion étrangère) is a military service wing of the French Army established in 1831, unique because it was exclusively created for foreign nationals willing to serve in the French Armed Forces. Commanded by French officers, it is also open to French citizens, who amounted to 24% of the recruits as of 2007. The Foreign Legion is today known as a unit whose training focuses not only on traditional military skills but also on its strong esprit de corps. As its men come from different countries with different cultures, this is a way to strengthen them enough to work as a team. Consequently, training is often described as not only physically challenging, but also very stressful psychologically. A soldier who becomes injured during a battle for France can immediately apply for French citizenship under a provision known as "Français par le sang versé" ("French by spilled blood"). As of 2008 members come from 140 countries.

 

The Foreign Legion was primarily used to protect and expand the French colonial empire during the 19th century. The Foreign Legion was stationed in Algeria, where it took part in the pacification and development of the colony. The FFL were deployed in a number of conflicts, including the First Carlist War in 1835, the Crimean War in 1854, the Second Italian War of Independence in 1859, the French intervention in Mexico in 1863, the Franco-Prussian War in 1870, the Tonkin Campaign and Sino–French War in 1883, supporting growth of the French colonial empire in Sub-Saharan Africa and pacifying Algeria, the Second Franco-Dahomean War in 1892, the Second Madagascar expedition in 1895, and the Mandingo Wars in 1894.

 

In World War I, the Foreign Legion fought in many critical battles on the Western Front. The Foreign Legion played a smaller role in World War II than in World War I, though having a part in the Norwegian, Syrian and North African campaigns. During the First Indochina War (1946–54), the Foreign Legion saw its numbers swell. The FFL lost a large number of men in the catastrophic Dien Bien Phu. During the Algerian War of Independence (1954–62), the Foreign Legion was brought to the brink of extinction after some officers, men and the highly decorated 1st Foreign Parachute Regiment (1REP) took part in the Generals' putsch. Notable operations included the Suez Crisis, the Battle of Algiers and various offensives launched by General Maurice Challe including Operations Oranie and Jumelles.

 

In the 1960s and 1970s, the Legion now had a new role as a rapid intervention force to preserve French interests not only in its former African colonies but in other nations as well; it was also a return to its roots of being a unit always ready to be sent to hot-spots all around the world. Some notable operations include: the Chadian–Libyan conflict in 1969–72 (the first time that the Legion was sent in operations after the Algerian War), 1978–79, and 1983–87; Kolwezi in what is now the Democratic Republic of the Congo in May 1978; Rwanda in 1990–94; and the Côte d'Ivoire (the Ivory Coast) in 2002 to the present. In 1990, the Foreign Legion were sent to the Persian Gulf as a part of Opération Daguet. In the 1990s, the Foreign Legion helped with the evacuation of French citizens and foreigners in Rwanda, Gabon and Zaire. The Foreign Legion was also deployed in Cambodia, Somalia, Sarajevo, Bosnia and Herzegovina. In the mid- to late-1990s, the Foreign Legion was deployed in the Central African Republic, Congo-Brazzaville and in Kosovo. In the 2000s, the Foreign Legion was deployed in Operation Enduring Freedom in Afghanistan, Operation Licorne in Côte d'Ivoire, the EUFOR Tchad/RCA in Chad, and Operation Serval in the Northern Mali conflict.

 

Other countries have tried to emulate the French Foreign Legion model. In China, Israel, the Dutch Koninklijk Nederlandsch-Indische Leger (KNIL), the Rhodesian Bush War of the 1960s and 1970s, Russia and Spain, there have been units composed of foreign recruits. Beyond its reputation as an elite unit often engaged in serious fighting, the recruitment practices of the French Foreign Legion have also led to a somewhat romanticised view of it being a place for disgraced or "wronged" men looking to leave behind their old lives and start new ones. This view of the legion is common in literature, and has been used for dramatic effect in many films, not the least of which are the several versions of Beau Geste.


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