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Leonetto Cappiello

Leonetto Cappiello

Description de cette image, également commentée ci-après

Leonetto Cappiello en 1903

Naissance
Livourne
Décès (à 66 ans)
Cannes
Nationalité Italien / Français
Activités Affichiste
Peintre
Illustrateur

Leonetto Cappiello, né à Livourne le et mort à Cannes le , est un peintre, illustrateur, caricaturiste et affichiste italien, naturalisé français en 1930.

Cappiello est considéré, à la suite de Jules Chéret, comme le rénovateur de l'affiche française.


La vie et l'œuvre

Le jeune Cappiello fait ses études à Livourne et publie en Italie, à l'âge de vingt ans, un premier album de caricatures.
Installé en 1898 à Paris, où il débute sa carrière comme dessinateur humoriste, il collabore à de nombreux journaux, dont Le Rire, Le Sourire, L'Assiette au beurre, Le Cri de Paris. Un an plus tard, en 1899, il obtient un énorme succès en publiant un album, Nos actrices, portraits synthétiques, édité par La Revue blanche.

Sa carrière d'affichiste commence l'année suivante et se poursuit jusqu'aux années 1930. Il reste fidèle à l'imprimerie Vercasson jusqu'au début des années 1920, poursuit chez les Imprimeries réunies et commence, à la même période, à travailler régulièrement pour l'éditeur Devambez, avec qui il signe, de 1921 à 1936, un contrat d'exclusivité.

Parmi ses affiches les plus célèbres, on peut citer : Cachou Lajaunie (1900), Chocolat Klaus (1905), Thermogène (1909), Cinzano (1910), Bouillon Kub (1911), Papier à cigarettes Job (1912), Parapluie Revel (1922), Savourez la Savora (1930), Chaussures Bally (1931), Bouillon Kub (1931), Dubonnet (1932).

Cappiello est également connu pour ses statuettes caricaturales, de glaise ou de plâtre, telles celles de Réjane et d'Yvette Guilbert, ainsi que pour ses illustrations de livres, comme La Princesse de Babylone de Voltaire et Le Poète assassiné d'Apollinaire, et pour ses portraits, dont ceux de Henri de Régnier et de son beau-frère Paul Adam.

L'art de l'affichiste

Un contemporain1 résume ainsi l'art de Cappiello affichiste :

« Auprès des Grasset héraldiques, des Chéret colorés, les estampes de Cappiello, pareilles à de fidèles miroirs qui retraceraient au passage les mille et un reflets de la foule amusante et bigarrée, excelle à exprimer, par une seule figure, son sourire, son attitude, sa grâce un peu simiesque, la vertu d'un produit. La jeune femme au torse joliment moulé dans un corset, cette autre, aux lèvres de pourpre, à la chevelure ensoleillée, à la robe légère, qui boit de la citronnade, cette troisième décolletée, souriante, qui tend son verre au garçon tout de noir vêtu qui lui verse du Médoc, enfin la femme au cachou, sont autant d'affiches où il fut parfait. Ses autres panneaux de réclame théâtrale qu'il composa sur Réjane, Balthy ou Odette Dulac, ont le charme singulier de certains pastels moqueurs, qu'un dessinateur épris de japonisme et d'humour se serait plu à tracer de nos reines du théâtre. Ici encore, c'est le procédé employé par Cappiello dans ses croquis : le trait unifié, élargi tour à tour ou sinueux, serpentin ou persifleur, quelque chose comme la grimace expressive d'une figure amusante, le relief ingénieux d'une étincelante parodie. »

Affiches 1899-1922

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BIOGRAPHIE



L'HOMME

 

Cappiello dans son atelier

Cappiello dans son atelier,
194 Bd Malesherbes à Paris, en 1902

1875
Naissance de Cappiello à Livourne (Italie). Son père est liquidateur maritime.
1886 à 1892
Premières peintures.
1898
Printemps : Cappiello arrive à Paris où il vient voir son frère qui travaille à la bourse.
Bref retour à Livourne pour la mort de son père.
Juin : retour à Paris où il s'installe définitivement.
1896 à 1905
Période des caricatures.
1900
En novembre il signe son premier contrat avec l'imprimeur-éditeur  P.Vercasson, qui marque le début de sa carrière d'affichiste.
1901
Mariage avec Suzanne Meyer, belle-sœur de Lucien Mühlfeld (critique littéraire) et de Paul Adam (écrivain). Il aura deux enfants.
1899 à 1942
Période des affiches.
1902 à 1913
Il travaille pour l'éditeur Vercasson.
1914
Il reçoit la Légion d'honneur.
1914 à 1918
Rappelé par l'Italie pendant la guerre comme interprète au Service de l'information.
Il lui reste un peu de temps pour participer à des journées caritatives en faveur des blessés de guerre, publier des caricatures satiriques contre les allemands et faire quelques affiches.
1919
Après l'armistice de 1918 il rejoint l'éditeur Devambez avec lequel il travaillera jusqu'en 1936.
1921
Il est promu officier de la Légion d'Honneur.
1928
Il est promu commandeur de la Légion d'Honneur.
1930
Il prend la nationalité française.
1941
Malade, il se retire à Grasse, chez sa belle-soeur, Mme Lucien Mühlfeld.
1942
Mort de Cappiello à Cannes à la suite d'un dîner en compagnie de son ami André Rouveyre.
Il laisse dans les mémoire, un homme indulgent, trés sympathique, qui incarnait la séduction italienne, avec une certaine réserve qui lui communiquait une évidente noblesse.

 

L'IMMIGRANT

Ce n'est pas vraiment un hasard si Cappiello est venu vivre en France. Il suffit de se rappeler qu'à l'époque Paris était la capitale mondiale des Arts. Tôt ou tard il devait au moins y séjourner quelque temps. Voici son témoignage publié en Octobre 1932 dans le journal « Bravo ».

" Paris, la ville où l’on pense le plus, où l’on travaille le plus…

C’était, je crois, au mois d’avril ou de mai 1897, que j’arrivai à Paris le jour où l’incendie du Bazar de la Charité plongeait dans la consternation la ville entière. Dans la rue, les visages s’interrogeaient épouvantés, et cela faisait un contraste frappant avec la splendeur de cette radieuse journée de printemps.

J’étais venu passer un mois en touriste, en amateur. J’y suis resté trente-cinq ans. Cela, semble-t-il, suffirait à exprimer l’emprise que Paris a eu sur moi. Bien que l’on éprouve toujours une certaine pudeur à extérioriser des sentiments intimes et profonds, je confesse, puisque vous le désirez, que j’aime la France comme un amoureux aime sa bien-aimée. Je l’aime pour sa beauté, pour son esprit, pour son harmonie et sa générosité. Je l’aime pour son grand amour de l’Art. je ne crois pas qu’il y ait un pays au monde où un artiste soit accueilli, apprécié, encouragé comme en France – et en écrivant ces quelques lignes, j’évoque un des plus doux, des plus émouvants souvenirs de ma vie : l’accueil affectueux que j’ai reçu de tous les camarades qui étaient les artistes les plus illustres de l’époque, et l’amitié qui nous a liés depuis.

J’avais 21 ans et j’étais fou de toutes les beautés que je découvrais. Paris offrait trop de sujets au touriste que j’étais pour que l’artiste n’en use et n’en profite. Séduit par le charme indéfinissable et spirituel des parisiennes, je me passionnais à l’écrire dans des dessins synthétiques. Je les montrai à des amis qui me conseillèrent de les publier. Je les portai au Rire qui les fit paraître de suite. La Revue Blanche me demanda alors un album sur les actrices. Marcel Prévost en fit la préface. Vous devinez ma joie ! Les critiques et les chroniqueurs lui firent un accueil inoubliable. Henri Letellier, alors directeur du Journal, me


demanda une collaboration régulière tous les dimanches, et à ce sujet je me souviens d’un charmant déjeuner chez Larue, où le grand Caran d’Ache, avec sa gentillesse habituelle, voulait persuader le petit dessinateur que j’étais d’accepter cette collaboration, ce que par timidité, je n’osais.

Cela se passait en 99. Après le Journal, le Figaro, les affiches, etc., etc., et partout la même cordialité, la même simplicité.

Les dons les moindres (NDLR : les plus petits), dans quelque branche de l’activité humaine que ce soit, sont, en France, développés, multipliés. Par l’amour et le goût qu’elle a de cette création constante de la pensée, un cerveau ne reste jamais sans évoluer, sans grandir.

Le monde entier subit son rayonnement lumineux et son influence au point que chaque manifestation du génie humain vient chercher chez elle en quelque sorte une sanction spirituelle.

Elle éclaire, elle sait ne jamais aveugler.

Si l’on me demande quelle est la part de Paris dans l’impression que j’ai eu de la France, je répondrai : Paris m’est apparu tout de suite comme le lieu où les élites se donnent rendez-vous et dont les échanges font son esprit profond et exceptionnel. Cadre le plus proportionné, le plus somptueux, et en même temps le plus intime, c’est la ville où l’on pense le plus et où l’on travaille le plus.

Peut-on ne pas être ému par sa beauté toutes les fois que de la Bastille à l’Etoile on suit cette marche triomphale ?"

L'ŒUVRE

1886
Premières peintures : un portrait d'homme et un portrait de femme (non localisés).
Il poursuit sa scolarité à Livourne; ses cahiers d'écolier sont remplis de croquis.
Il commence à copier des gravures anciennes.
1892
Sans fréquenter d'école des Beaux-Arts ou un atelier particulier, Cappiello connaît la plupart des peintres exerçant alors à Livourne ou en Toscane.
Il expose pour la première fois à Florence une grande toile : Femme dans un intérieur (Livourne, Musée Municipal G. Fattori).
1896
Premier album de caricatures : Lanterna Magica.
Illustre un carnet de bal (perdu).


Cappiello à 28 ans

Cappiello par lui-même vers 1902

1898
Printemps : Cappiello arrive à Paris où il vient voir son frère qui traville à la Bourse.
Brf retour à Livourne pour la mort de son père.
Juin : retour à Paris où il rencontre Puccini et l'acteur Novelli.
Juillet : parution de ses deux premières caricatures dans Le Rire : Puccini et Novelli.
Début de la série Les Contemporaines dans Le Rire.
Première caricature de Réjane en couverture du Rire.
Premières caricatures dans Le Cri de Paris (Polin, Polaire...).
1899
Premiers dessins dans La Rampe et dans Le Sourire.
Statuettes caricaturales : Yvette Guilbert, Jeanne Granier, Réjane.
Fin mai ou début juin : Nos Actrices, album de portraits de caractères édité par la Revue Blanche.
Première affiche pour Le Frou-Frou.
Il fait la connaissance de Toulouse-Lautrec.
1900
Premiers dessins dans Le Journal (Sarah Bernhardt dans "L'Aiglon").
Deux affiches surtout le font connaître : Le Cachou Lajaunie et Les Amandines de Provence.
1901
Premiers dessins dans Le Figaro.
Deux caricatures dans L'Assiette au Beurre.
Importante activité d'affichiste : Corset le Furet, Odette Dulac, La Marquisette...
1902
Affiches : Rentrée de Réjane dans "La Passerelle", Louise Balthy aux Folies Bergères.
28 novembre : Gens du Monde, numéro spécial de L'Assiette au Beurre.
1903
Avril : Le Théâtre de Cappiello, numéro spécial de la revue Le Théâtre.
Il crée l'affiche pour le Chocolat Klaus, véritable révolution dans l'art publicitaire, puis Katabéxine, Le P'tit Jeune Homme.
1904
Janvier : Les Contemporains célèbres, première série, Album publicitaire de la firme Lefèvre-Utile, illustré de 18 caricatures de Cappiello.
Cappiello abandonne presque totalement la caricature pour se consacrer essentiellement à l'affiche.
Affiches pour Le Friquet, Xéres Pedro Domecq, Nouilles Ferrari.
1905
70 dessins de Cappiello, recueil de caricatures de presse parues antérieurement, édité par H. Floury.
Portraits d'Albert Emile Sorel et de Mme Lucien Mühlfeld.
Affiches pour l'Anis Infernal, Portofino-Kulm, Bijoux Colin, Fleur des Neiges.
1906
Nombreuses affiches : Menthe-Pastille, Esperantine, Pneu Continental, Torrilhon.
1907
Décoration de la villa de Louis Dreyfus à Saint-Germain-en-Laye.
Nombreux portraits.
Affiches importantes : Angélus, Triple Sec Fournier, Maurin-Quina et surtout le célèbre Thermogène.
Il expose sa théorie de l'affiche dans Publicité Moderne.
1908
Expose au Salon de la Comédie Humaine le portrait de Paul Adam, son beau-frère.
Membre du Comité d'organisation du 2ème Salon des Humoristes où il expose.
Affiches pour la Source Parot, Xéres Quina Ruiz, Cognac Albert Robin.
1909
Expose à la Société Nationale des Beaux-Arts le Portrait de sa femme et de ses deux enfants (Musée de Livourne), puis au Salon des Humoristes.
Affiches pour Pippermint, Fernet-Branca, nombreuses affiches éditées par Vercasson en Amérique du Sud.
1910
Expose à la Société Nationale des Beaux-Arts le portrait d'Henri de Régnier (musée d'Orsay).
Affiche célèbre pour Cinzano.
1911
Nouveau contrat avec Vercasson.
Il fait un grand nombre d'affiches : Vittel Grande Source, Longines, Oxo, Florio et surtout le célèbre Chocolat Poulain.
1912
Décore le salon de thé, le salon de lecture et le fumoir des Galeries La Fayette.
Nombreuse affiches : Marie Brizard, Le Nil, Bière du Fort-Carré, Sacha Guitry Jean III.


Cappiello vers 39 ans

Cappiello vers 39 ans

1913
Nombreuses affiches : Villiod, Cigarettes Bastos, Lampe Visseaux, Chaussures Unic.
1914
Quelques affiches : Exposition Internationale de Lyon, l'Eclair.
1915
Publie quelques eaux-fortes sur la guerre et collabore à La Baïonnette, au Rire et à Fontasio.
1916
Couverture de l'édition originale du Poète Assassiné d'Apollinaire.
Quelques affiches : Le Trait-d'Union Franco-Italien, Thermo-Bloc.
1919
Début de sa collaboration avec Devambez.
Quelques affiches : L'Avenir, Poudre de Luzy.
1920
De nouveau membre du Comité du Salon des Humoristes.
Expose au 1er Salon de la Publicité et à Beauvais au Salon de l'Affiche.
Nombreuse affiches : en particulier les Blanchisseries Franco-Américaines, Mistinguett, Robur, Cachou Lajaunie.
1921
Décoration d'une épicerie rue Jean Goujon.
Gagne un procès contre la maison Chocolat Poulain qui a partiellement reproduit son affiche en la modifiant.
Nombreuse affiches pour la France et l'Italie, Bitter Campari, Café Martin, Imperméables Pirelli.
En novembre 1921, il signe un contrat d'exclusivité avec Devambez, seul concessionnaire des Nouvelles Affiches Cappiello.


cappiello vers 47 ans

Cappiello vers l'age de 47 ans

1922
Expose à la Biennale de Venise et à l'Institut Français à New-York des maquettes d'affiches.
Très nombreuses affiches en France et en Italie : Exposition Coloniale de Marseille, Parapluie-Revel, Restaurant Poccardi.
1923
Février-mars : exposition particulière chez Devambez de l'ensemble de son oeuvre.
Affiches pour l'ouverture du Théâtre de l'Etoile, Pâtes Ferrand-Renaud, Royat.
1924
Affiches pour la France, l'Italie et l'Espagne : Ricqlès, Café con Leche Iberia, Bal de la Couture Parisienne.
1925
Affiches pour Peugeot, Tana, Biscotti Wamar, L'Electrification, Studebaker.
1926
Affiches pour les cigarettes Louis Doize, l'Eau des Abatilles, La Baule.
1927
Affiches pour les cigarettes Laurens, Lane Borgosesia.
1928
Projets de décors et de costumes de ballets, d'abord pour Sacha Guitry, puis pour Leonide Massine.
Autoportrait commandé par la Galerie des Offices de Florence.
Affiches pour L'Ami du Peuple, Becuwe.
1929
Affiches importantes notamment pour Savora
1930
Cartons de tapisseries pour la Manufacture Nationale de Beauvais sur le thème des perroquets.
Illustre La Princesse de Babylone de Voltaire.
Affiches importantes pour O Cap, Le Cuir qui marqueront une évolution dans son art de l'affiche.
1931
Expose ses tapisseries des Perroquets réalisées par la Manufacture Nationale de Beauvais, à l'Exposition Coloniale.
Affiche très importante pour le Bouillon Kub.
1932
Expose au Salon des Humoristes dont il fait l'affiche.
Affiche pour Dubonnet.
1933
Affiches pour le beurre Gautier, La France de Bordeaux et du Sud-Ouest.
1934
Affiches importantes pour Bally, l'Œuvre, le Lorrain.
1935
Décoration à fresque du bar du restaurant Dupont, boulevard Barbès.
1936
Expose au Salon des Humoristes, participe au Salon de l'Enseigne. Participe à la Triennale de Milan et à l'Exposition de l'Affiche française à Prague.
1937
La Force Motrice, décor du Pavillon de la Publicité à l'Exposition de 1937. Cappiello y est Vice-Président de la classe de publicité.
Affiches pour l'Exposition Paris 1937 et l'Accueil de la France.
1938
Expose au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts une grande toile, Les Dormeuses (Musée des Beaux-Arts de Lyon).
Quelques affiches : Mossant, Semaine de l'enfance.
1939
Participe à l'Exposition de l'Affiche en couleurs de Chéret à nos jours, au Conservatoire des Arts et Métiers.

Signature de Cappiello en 1922

Signature de Cappiello en 1922

1941
Séries d'illustrations des poèmes de Rimbaud (inédit)
1942
A sa mort, Cappiello nous laisse une oeuvre considérable qui fera l'objet de nombreuses expositions et retrospectives.
1947
Retrospective au Musée des Arts Décoratifs à Paris.
1960
Retrospective à la Casa della Cultura de Livourne.
1961
Exposition au Palais Saint Pierre de Lyon.
1962
Exposition au Musée d'Art et d'Histoire de Genève.
1981
Retrospective au Grand Palais à Paris.
1993
Exposition à la Fondation Mona Bismark à Paris.
1994
Exposition à Saint-Rémy-de-Provence (France).
2003
Exposition au Musée des Beaux Arts de Lyon.

Biographie extraite et complètée des " Dossiers d'Orsay - Cappiello 1875 - 1942", p 186 et 187 © Réunion des Musées Nationaux, Paris 1981, "Dossiers d'Orsay"

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Historique BNC 



I) La BNC et sa liquidation


La Banque nationale de crédit fut créée le 25 juin 1913 afin de reprendre le réseau français du Comptoir d'escompte de Mulhouse qui, fondé à la suite des événements de 1848, avait étendu ses activités sur une grande partie de la France (en Bourgogne, à Lyon, au Havre et jusqu'à Marseille) grâce au rachat d'établissements bancaires de moindre importance. En rémunération de son apport, le Comptoir, qui conservait ses sièges d'Alsace-Lorraine et sa succursale de Zurich, reçut 83 334 parts de fondateur sur les 150 000 répartis entre les souscripteurs du capital de la nouvelle banque.

Cette dernière, dont le fonds social s'élevait à 100 millions de francs, divisés en 200 000 actions de 500 francs, poursuivit la politique d'expansion de son prédécesseur : elle absorba plusieurs banques locales (telles que la Banque du Midi et la Banque Jolidon de Montbéliard en 1913, la Banque Richou et Cie d'Angers en 1914) et prit le contrôle, en 1917, de plusieurs établissements régionaux (Crédit du Rhône et du Sud-Est à Lyon, Banque de Savoie, Crédit du Centre à Blois, et Crédit du Sud-Ouest à Bordeaux)  elle s'assurait ainsi une clientèle toute faite et le concours d'un personnel bien au courant des besoins locaux. Simultanément, elle créa diverses succursales, agences et bureaux à travers la France, de sorte qu`en dépit de la guerre de 1914-1918, le nombre de ses sièges passa à 276 en 1920 (au lieu de 113 au départ).

Conçue à l'origine comme un établissement de crédit destiné à apporter son aide au petit commerce et à la petite industrie, la BNC se consacra surtout, pendant la guerre, aux placements de bons et obligations de la Défense nationale et aux souscriptions à l'emprunt national  elle apporta aussi son concours aux entreprises travaillant pour la Défense nationale. N'étant pas encore engagée dans de nombreuses affaires, elle souffrit peut-être moins que certains établissements de la guerre et des conséquences du "moratorium". Le siège social, à l'origine 20 rue Le Peletier fut transféré en novembre 1917 au 16 Boulevard des Italiens.

L'après-guerre amena une prospérité nouvelle qui permit encore l'accroissement du réseau bancaire. La BNC prit la suite de la Banque de Metz, créa des agences en Alsace et ouvrit, en 1920 de nouvelles succursales en Rhénanie, à Sarrebruck, Ludwigshafen, Mayence et Wiesbaden  ces deux dernières succursales devaient être rattachées en 1921 au Comptoir d'escompte des pays rhénans, filiale de la BNC. On enregistre alors une forte progression des dépôts en comptes courants et le développement continu des affaires permet des augmentations successives du capital, porté à 500 millions en mai 1920.

A partir de cette année, toutefois, la crise provoque une régression des affaires et le portefeuille de la Banque s'accroît de titres déposés en garantie de crédits accordés à des entreprises en difficultés. En 1922, la fusion avec la Banque française pour le commerce et l'industrie, après le rachat par cette dernière des actions BNC détenues par le Comptoir d'escompte de Mulhouse, augmente la clientèle des négociants et des industriels, en même temps qu'elle apporte un réseau de correspondants à l'étranger. Le nombre des sièges s'élève à 442 en 1923, mais la Banque procède à une réduction de son capital, ramené à 250 millions de francs, en même temps qu'à la libération de ses actions. Les difficultés monétaires n'entravent pas la reprise économique et la BNC est appelée de plus en plus à apporter son concours au commerce et à l'industrie  avec plus de 30 millions de bénéfices en 1924, elle se classe à la tête des établissements de crédit français et son chiffre d'affaires dépasse 4 milliards au cours de l'exercice 1925-1926. De nouvelles succursales sont ouvertes et l'aménagement du siège social, îlot formant un quadrilatère bordé par le Boulevard des Italiens, le Boulevard Haussmann, la rue Laffitte et la rue Lepeletier, est entrepris  les services y seront centralisés.

L'instabilité monétaire a des répercussions sur la situation de la Banque, qui voit cependant ses affaires progresser, en particulier grâce à la stabilisation du franc en 1928  le capital est porté alors à 267,5 millions de francs. Sous l'influence d'André Vincent, président directeur général du Comptoir Lyon-Alemand (1) et créateur de nombreuses entreprises, nommé président en 1927, la BNC s'engage de plus en plus dans les activités d'une banque d'affaires (2).

L'équilibre sera définitivement compromis par la crise mondiale, dont les effets commenceront à se faire sentir en France à partir de 1930. Cette même année, la BNC absorbe le Comptoir d'escompte de Mulhouse et crée de nouveaux sièges, portant ainsi le total de ces derniers à 748. Toutefois, le ralentissement des opérations commerciales, la régression des comptes de dépôt et l'augmentation des comptes débiteurs amènent la Banque à rechercher l'appui de quelques groupes industriels. La crise s'accentue en juillet 1931 et les entreprises, mises en difficulté ne peuvent tenir leurs engagements. Ayant consenti d'importants crédits au Comptoir Lyon-Alemand la BNC est tenue pour solidaire de la situation de cet établissement et les retraits de fonds se multiplient. Devant la baisse du cours de ses actions et de graves difficultés de trésorerie, elle fait appel aux pouvoirs publics en septembre 1931, après la démission d'André Vincent. Les avances successives du Trésor, s'élevant à 2 075 millions de francs ne parviennent pas à la renflouer et c'est alors que fut décidée par le ministère des Finances, en accord avec la Banque de France, la mise en liquidation amiable acceptée par l'assemblée générale des actionnaires du 26 février 1932, sous la condition suspensive de la création d'une société nouvelle, chargée de reprendre le fonds de commerce et de continuer l'exploitation  en effet la disparition d'un établissement de crédit de cette importance n'eût pas manqué d'amener des répercussions fâcheuses sur l'économie du pays.

Le capital de la nouvelle banque, dénommée Banque nationale pour le commerce et l'industrie, devait s'élever à 100 millions et être souscrit par les actionnaires de la BNC  ces derniers reçurent en rémunération des apports de l'ancienne société (clientèle, installation, droits aux baux), des parts bénéficiaires de la BNCI. Le capital de cette dernière fut souscrit dès le mois de juillet suivant, et ses activités commencèrent le 17 avril, alors que la BNC avait cessé les siennes le 1er. Jusqu'à concurrence de 100 millions, la BNC devait assumer les frais généraux de la BNCI, mais cette somme fut dans la pratique, avancée par le Trésor public.

En ce qui concerne la liquidation, elle était confiée à un collège de quatre liquidateurs sous le contrôle d'un comité de liquidation représentant les actionnaires  les contrôleurs placés auprès de la BNC par le ministère des Finances durant les derniers mois de son exploitation devaient être remplacés par un contrôleur du Trésor, dont le rôle était justifié par la position créancière vis à vis du Trésor public. En 1935, les liquidateurs furent remplacés par des fonctionnaires détachés du ministère des Finances et leur nombre réduit à trois  le poste de contrôleur du Trésor était supprimé.

Les liquidateurs poursuivirent une politique d'arrangements amiables avec les débiteurs et s'efforcèrent dans la mesure du possible, d'éviter les poursuites judiciaires  ainsi, les entreprises, grâce à un aménagement de leurs dettes et aux longs délais qui leur furent accordés, furent en mesure de continuer leurs activités et d'apporter leur contribution à la vie économique du pays dans une période particulièrement difficile  les résultats de la liquidation en furent également favorisés. Dès 1950, la dette envers le Trésor public était remboursée et la liquidation se poursuivit au profit exclusif des actionnaires  ces derniers devaient être remboursés de leur capital et recevoir des "boni" de liquidation. Le recouvrement des créances se prolongea jusqu'en 1962  les bénéfices s'expliquent principalement par la substitution de biens réels aux créances en francs, notamment par des prises de participation dans des sociétés dont les titres étaient susceptibles de s'accroître. Ainsi, le temps et la dévalorisation progressive du franc jouèrent-ils en faveur de résultats bénéficiaires  il faut y ajouter l'organisation elle-même de la liquidation, confiée à des services centraux provenant de l'ancienne banque et parfaitement au courant des affaires en cours (3).



II) Les filiales et sociétés absorbées


La liquidation des filiales et des sociétés absorbées se poursuivit parallèlement à celle de la BNC et nous avons recueilli une partie des archives de ces entreprises.

Le Comptoir d'escompte de Mulhouse, à la fois ancêtre de la BNC et société absorbée par elle, doit son origine à la crise de crédit qui, lors de la Révolution de 1848 provoqua la création de comptoirs nationaux d'escompte dans les villes industrielles et commerçantes de France  son capital était garanti pour 1 million par l'Etat et par la ville de Mulhouse, qui cessèrent leur garantie et suspendirent leur contrôle en 1854.


Passé sous le régime des lois allemandes en 1871, le CEM continua à aider au développement économique régional, et ses résultats, en progression en dépit des crises, se traduisirent par des augmentations successives de capital.

Ayant acquis des banques locales en France (Marseille, Le Havre, Rouen, Dijon, etc.), et en raison de difficultés avec l'administration allemande, il céda, à la veille de la Première Guerre mondiale, son réseau français afin de permettre la constitution de la BNC  son capital s'élevait alors à 45 millions de francs. Redevenu français en 1919, il continua d'accroître le nombre de ses sièges en Alsace et en Lorraine. Mais son champ d'action limité, la concurrence des grands établissements de crédit, ainsi que la crise économique (en particulier dans le textile), l'amenèrent à faire apport de son actif et de son passif à la BNC à dater du 1er janvier 1930. Cette dernière augmenta alors son capital de 56 250 000 francs et les 112 500 actions de 500 francs ainsi créées furent remises aux actionnaires du CEM. La liquidation fut prise en charge par la BNC, puis à partir de 1932, par les liquidateurs de cette dernière  elle se poursuivit jusqu'en 1954.


La Banque française pour le commerce et l'industrie (17 rue Scribe à Paris) fut fondée le 26 juillet 1901 sur l'initiative de Maurice Rouvier, ancien ministre des Finances. Les deux tiers de ses actions furent souscrites par la Banque française de l'Afrique du Sud et la Banque internationale de Paris, ces deux organismes étant en liquidation. Le Comptoir national d'escompte de Paris, la Société générale et la Banque de Paris et des Pays-Bas contribuèrent également à sa fondation.

Destinée, à l'origine, à apporter une aide financière au moyen commerce et à la moyenne industrie et à représenter un type de banque intermédiaire entre les établissements de crédit et les banques d'affaires, elle se borna, en fait, à des opérations classiques de dépôts et d'escompte et prit des participations sans risques et aux profits limités, à la suite des grandes banques. Après la première guerre mondiale, elle inaugura une politique plus dynamique d'aide au commerce et à l'industrie. Ayant participé aux augmentations de capital de la BNC elle fut absorbée par cette dernière et mise en liquidation amiable le 1er septembre 1922. Ses liquidateurs furent remplacés, en 1937 par des représentants de la BNC, le travail matériel de la liquidation étant assuré par le personnel de cette banque. Le 31 juillet 1953, le collège des liquidateurs de la BNC se substitua aux liquidateurs de la BFCI après avoir donné décharge à ces derniers.


La Compagnie technique et financière (15 rue Scribe à Paris), créée le 4 janvier 1922 sous la dénomination de Comptoir de change et de métaux, changea sa dénomination le 6 novembre 1923. Elle fut rachetée au mois de décembre de la même année au Comptoir Lyon-Alemand (dont elle était, en fait, la propriété) par la BNC qui conserva 965 actions sur 1000 et céda les 35 autres à certains de ses administrateurs. Le 23 mars 1932, à la suite de la défaillance de cette dernière, la Compagnie technique et financière se mit en liquidation amiable et ses liquidateurs furent les mêmes que ceux de la BNC

L'activité de la Compagnie paraît avoir consisté principalement en gestion de trois syndicats (Comptoir Lyon-Alemand, BNC n°1 et BNC n°2) puis, au cours de sa liquidation, en gestion de portefeuille.

En décembre 1951, la BNC en liquidation possédait la totalité des actions de la Compagnie technique et financière  celle-ci cessa donc d'exister en tant qu'être moral et ses actifs substituants furent transférés à la BNC, chargée en contrepartie d'assurer les dernières opérations de la liquidation.


Filiale à 100% de la BNC, la Compagnie française d'immeubles (16 Bd. des Italiens à Paris) avait été fondée en 1917 pour assurer les opérations immobilières intéressant le fonctionnement de la Banque et que celle-ci "n'avait pas convenance à réaliser elle-même". Les événements de 1932 n'ont pas entraîné la dissolution de la CFI mais les opérations et la situation financière de celle-ci ont été sensiblement altérées en raison des accords passés entre la BNC et la BNCI en vue de la location ou de la reprise par cette dernière des immeubles nécessaires à son exploitation. En 1939, un pacte concordataire est intervenu, avec intervention de la BNCI, en vue d'aménager les conditions du règlement de la dette de la CFI envers la liquidation de la .BNC.

La CFI a été absorbée le 28 février 1942 par la Compagnie immobilière française (filiale de la BNCI ayant succédé à la Compagnie immobilière régionale).


La Banque française des pays d'Orient (siège social 17 rue Scribe à Paris) créée en 1921 par la BFCI, le Crédit mobilier français, la Société générale de Belgique et divers autres participants, au capital d'origine de 25 millions de francs, avait pour but de faciliter l'expansion économique française dans tous les pays d'Orient  en fait, elle borna son activité à la Turquie où elle eut plusieurs agences. Des événements économiques défavorables et la mauvaise gestion d'un administrateur amenèrent l'arrêt des opérations en 1930 et la dissolution de la société le 28 décembre 1933.

Ayant absorbé la BFCI en 1922, la BNC était devenue propriétaire de près de la moitié du capital de la BFPO ; elle était créancière, lors de la dissolution, de plus de 2 millions de francs consistant pour la plus grande partie en traites sur la SA des tabacs d'Orient et d'Outre-mer.


Né de la Coblenzer Bank le 14 décembre 1920, transformé par augmentation de capital et participation de la BNC (4), le Comptoir d'escompte des pays rhénans eut des sièges à Cologne, Düsseldorf, Mayence et Wiesbaden (ces deux derniers par rachat de siège de la BNC). Il dut cesser ses activités en 1925 en raison de la crise économique allemande.


La Banque française d'acceptation (16 rue Lepeletier à Paris) fut fondée en 1929 par un groupe de banques belges et françaises (dont la Banque de Paris et des Pays-Bas, la Banque de l'Union parisienne, la BNC, etc.) et eut pour objet de faciliter les crédits d'importation pour le commerce et l'industrie.


La Société immobilière Rheinland, société allemande créée en 1920 par la BNC en vue d'acquérir et de gérer les immeubles nécessaires à l'activité du Comptoir d'escompte des pays rhénans, eut son siège à Cologne, puis à Mayence : elle n'a possédé qu'un immeuble, celui de Cologne, dont la vente fut réalisée en 1955 par la cession des parts de la société à la BNC en liquidation. Ses archives furent détruites lors du bombardement de Mayence pendant la Seconde Guerre mondiale.



Modalités d'entrée



Les archives de la Banque nationale de crédit sont entrées aux Archives nationales en 1968 grâce à l'initiative de M. Paul Macé, conseiller technique auprès de la Banque nationale de Paris chargé d'assurer la conservation des archives de la BNC et de suivre les affaires provenant de la liquidation de cet établissement.

L'inventaire a été réalisé par Isabelle Guerin-Brot, avec le concours de Martine Garrigues, Françoise Bosman et Gérard Dupuy.

Dates extrêmes des documents : 1848-1962
Communicable sur autorisation




Présentation du fonds : les archives de la BNC et de ses filiales



Une partie des archives de la BNC et de sa liquidation a été remise aux Archives nationales le 20 novembre 1968 par la Banque nationale de Paris, résultant de la fusion, réalisée en 1966, de la BNCI. et du Comptoir national d'escompte de Paris  ce dépôt a pu être consenti grâce à l'intervention de M. Paul Macé, l'un des liquidateurs, conseiller technique auprès de la BNP, qui a estimé devoir sauver de la destruction des documents retraçant l'essentiel de l'activité de cet important établissement de crédit et de sa liquidation.

Dans une notice historique, contenant aussi un état sommaire des documents triés, et sélectionnés par lui pour être préservés, M. Macé a retracé l'histoire des archives de la BNC  d'abord rassemblées dans le local que possédait la liquidation à Boulogne-sur-Seine, les archives furent transférées en 1962, après des destructions importantes, dans un entrepôt de la BNCI au 132 quai de Jemmapes  elles étaient alors réduites à 1 km 200 et la BNCI devait en assurer la conservation pendant 10 ans, conformément aux accords conclus avec la BNC lors de sa cessation d'activité et à la décision de l'assemblée générale finale des actionnaires du 23 novembre1962 (5).

Le dépôt réalisé sur l'initiative de M. Macé constituait une source importante pour l'histoire économique et financière de l'entre-deux-guerres  toutefois, il a paru utile de le compléter et d'aller examiner les documents qui subsistaient quai de Jemmapes et qui devaient être pilonnés en 1973. Grâce à l'obligeance des services de la BNP ( et en particulier de M. Walhain, puis de M. Chanet, directeurs du contentieux), le local, envahi par les pigeons, a été désinfecté et nous avons été autorisés à effectuer un tri sur place des documents offrant une présomption d'intérêt historique, susceptibles de compléter les sous-séries déjà versées.

C'est ainsi qu'aux procès-verbaux des conseils d'administration et d'assemblées générales, nous avons ajouté la sous-série des circulaires de la BNC en activité, les plus importants des dossiers d'escompte (clientèle de Paris et de la banlieue de 1920 à 1932) et les dossiers d'ouverture de comptes des sociétés, prélevés sur la sous-série dite "contentieux ancien" (ces derniers permettant d'évaluer l'étendue de la clientèle industrielle et commerciale de la Banque et sa constitution). Les séries de comptabilité ont été, dans la mesure du possible, complétées, mais on a dû laisser sur place certains registres très abîmés.

La liquidation ayant repris les dossiers d'affaires en cours, ces derniers contiennent des documents bien antérieurs à 1932, remontant, dans l'ensemble à 1920. Parmi ceux-ci, nous avons retenu les dossiers du service financier, contenant des renseignements sur la gestion du portefeuille-titres de la Banque et parfois même sur les sociétés dans lesquelles elle détenait une participation (6).

Les dossiers de recouvrement de créances déposés par M. Macé et intitulés "Débiteurs principaux" ou "Débiteurs divers" concernaient, semble-t-il, les affaires importantes auxquelles les liquidateurs s'étaient particulièrement intéressés (Gaumont, Firminy, Lorraine-Dietrich etc.), souvent à titre d'administrateurs, la liquidation ayant reçu une forte participation au capital de ces sociétés en dédommagement des créances de la BNC. D'autres dossiers de débiteurs ont été versés sous la rubrique "Affaires diamantaires" et révèlent un aspect particulier de l'activité de la BNC : en raison de ses liens étroits avec le Comptoir Lyon-Alemand, cette dernière possédait en effet toute une clientèle de diamantaires parisiens qui, mis en difficultés dès 1929 par une crise interne, ne purent tenir leurs engagements et furent contraints de céder des joyaux en gage ou de faire abandon de leurs stocks  un service spécial de la liquidation fut créé pour regrouper et suivre ces dossiers, répartis entre diverses agences, et pour écouler les marchandises au mieux des conditions du marché (7).

Il a paru utile de prélever en outre, en ce qui concerne les sociétés industrielles ou commerciales, les dossiers les plus importants des services intitulés "Secrétariat Paris" et "Secrétariat province", les derniers s'étant occupés respectivement de recouvrer les créances des clients de la capitale et de la province  de même, pour le service des "Règlements commerciaux", chargé plus spécialement du recouvrement litigieux de créances sur des clients en faillite ou en liquidation judiciaire, pour lesquels un règlement amiable était intervenu.

Nous avons récupéré également des dossiers du Contentieux BNC (civil et judiciaire) et de la BFCI, concernant des sociétés et des particuliers et nous les avons joints aux dossiers contentieux de la liquidation relatifs au personnel, aux immeubles et aux impôts déjà déposés, de même ont été recueillis des documents de la "Représentation fiscale des sociétés étrangères" dont la BNC était chargée auprès de l'administration des impôts (et qui renseignent sur les investissements étrangers en France), et ceux du service "Relations étrangères", ayant trait à des recouvrements de créances et à des rapatriements de devises.

Une importante sous-série de comptabilité, comprenant des bilans et des relevés d'engagements de la liquidation a été complétée à l'aide du Journal synthétique, du Grand livre et de balances mensuelles de cette même liquidation.

Des documents du service du service du personnel (à l'exclusion des dossiers individuels du personnel repris en 1932 par la BNCI) et du service des immeubles, ainsi qu'un petit dossier concernant les impôts avaient été inclus dans le dépôt effectué par la BNP en 1968 : ils ont été classés et inventoriés et quelques additions leur ont été faites en ce qui concerne les impôts.

Enfin, quelques articles de comptabilité concernant les filiales, dont les archives ont trouvé place en dernière partie de l'inventaire, ont pu être également récupérés dans l'entrepôt du quai de Jemmapes.

Le prélèvement des articles les plus importants, que l'on a cru devoir conserver n'a constitué qu'une première étape du travail  il a fallu ensuite, épurer chaque dossier des nombreux doubles, pièces de transmission et documents sans intérêt (tels qu'avis de débit et de crédit, relevés partiels de comptabilité et pelures illisibles) qui les encombraient pour conserver seulement les documents essentiels relatifs aux affaires (avances consenties, renouvellements de découverts, situation des firmes, rapports annuels, imprimés et amortissement des créances). Ce tri n'aurait pu être effectué sans le concours assidu de trois vacataires rétribués par la Direction générale de la Recherche scientifique et technique, Mlle Perucca et M.M. Etienne et Trombetta  qu'ils en soient ici remerciés.

Pour le classement des différentes sous-séries de dossiers relatifs aux sociétés, on a suivi, de même que pour l'index, des règles adaptées du système de l'AFNOR : le mot retenu comme directeur du classement a été le nom propre ou le nom géographique contenu dans la dénomination de l'entreprise  en l'absence de l'un ou de l'autre, la priorité a été donnée à l'adjectif géographique ou au premier nom commun de la raison sociale ( à l'exclusion de compagnie ou de société sauf s'il n'existe pas d'autre substantif).

Le fonds ainsi inventorié présente un intérêt pour l'histoire de la BNC et de ses filiales, ainsi que de leur liquidation (8) ; il reflète, en outre, l'histoire économique de la période de l'entre-deux-guerres et constitue une mine de renseignements financiers sur un grand nombre d'entreprises très diverses, sur lesquelles nous manquons, par ailleurs, totalement d'informations.

Des compléments importants sur la liquidation de la BNC et la constitution de la BNCI, ainsi que sur quelques uns des principaux débiteurs (Comptoir Lyon-Alemand, Marcel Boussac, SA des aciéries et forges de Firminy, Etablissements Carel, Fouché et Cie, Lorraine-Dietrich, Gaumont-Franco-Film-Aubert, etc.) pourront être trouvés dans les archives du ministère des Finances cotées F 30 2808 à 2822 aux Archives nationales (CHAN). Par ailleurs, l'article F 30 1039 contient un dossier relatif à une proposition, faite en 1926 par la BNC pour amortir en 10 ans l'emprunt de 1918 du gouvernement français à la Banque de la nation à Buenos Aires, au moyen de commandes du gouvernement argentin à exécuter par l'industrie française (armements, métallurgie), et à faire régler par l'émission d'un emprunt du gouvernement argentin sur le marché français  le projet fut refusé sur l'avis de la Direction du mouvement général des fonds. Enfin un petit dossier côté F 30 2398 concerne le remboursement des créances de la BNC en Allemagne en 1933.

L'existence de dossiers à la Banque de France et au Crédit lyonnais, concernant la BNC nous a été d'autre part signalée par M. Bonin qui les a utilisés pour sa thèse du 3e cycle sur la BNC  ces documents concernent la crise de 1930-1932 et les origines de la BNC.



(1)
Cette entreprise de commerce et d'affinage des métaux précieux avait aussi pour objet les opérations de banque.

(2)
P. Fleuriot, L'histoire de la Banque nationale pour le commerce et l'industrie (BNCI), Paris, 78 p., multigraphié, p.1-2.

(3)
L'historique de la liquidation et de ses "incidents de parcours" ont été retracés dans la "Note sur les archives de la liquidation de la Banque nationale de Crédit", due à M. Paul Macé, liquidateur, auquel nous devons le dépôt du fonds aux Archives nationales (voir 120 AQ 55 d.2) ( voir aussi P. Fleuriot, op. cit., p.2-3).

(4)
D'après le procès-verbal du conseil de la BNC du 9 novembre 1920, on "entrevoit" alors cette transformation.

(5)
Voir 120 AQ 555 d. 2.

(6)
Les dossiers du contentieux-titres ont été gardés par la BNCI qui selon l'accord de novembre 1962 devait se charger du service financier des actions BNC (120 AQ 555 d. 2).

(7)
Sur la création d'organismes chargés de remédier à la crise diamantaire et de faciliter la liquidation des engagements pris par les négociants, voir 120 AQ 660.

(8) Une thèse de doctorat du 3e cycle pour Paris X vient d'être achevée par M. H. Bonin sur La Banque nationale de crédit. Evolution et rôle économique de 1913 à 1932. M. Bonin a utilisé les archives de la BNC en cours de classement.


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