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HÉLIOGRAVURE D’AMAND-DURAND

" LE MARTYR DE SAINT BARTHOLOMÉ "

GRAVURE DE JOSÉ DE RIBERA

Éxécuté en 1624. Signé et  daté sur la plaque  : "Dedico mis obras y esta estampa al Serenis[i]mo Principe Philiberto mi Señor / en Napoles año 1624."

CARACTERISTIQUE DE L’HELIOGRAVURE :

Dimension de la feuille :  56,50 x 40,80 cm

Dimension de la cuve : 35,80 x 27 cm

 Dimension du motif  : 31,50 x 23,50 cm

Tirée sur Papier Vergé Filigrané " VAN GELDER accompagné d'un motif filigrané " Enfant dansant avec une bande d'étoffe sur un cercle sur socle" . Numéroté 50 en rouge au bas droit de la feuille.

Origine de l'Héliogravure : Tirée du portofolio " Héliogravures : Eaux-Fortes et Gravures des Maîtres Anciens tirées des Collections les plus célébres . Reproduites et publiées par Amand-Durand . Texte de Georges Duplessis ( Conservateur adjoint du Département des Estampes à la Bibliothéque nationale) , Paris , 1885 Éditeur Amand-Durand.

José de Ribera, né le 12 janvier 1591 à Xàtiva et mort le 2 septembre 1652 (à 61 ans) à Naples, dit lo Spagnoletto (« l'Espagnolet ») en raison de sa petite taille ou Giuseppe Ribera en italien, est un peintre et graveur espagnol de l'ère baroque. Il est l'un des représentants du ténébrisme et de l'école napolitaine. L'œuvre graphique reste importante, tant en qualité qu'en quantité. Son premier dessin connu daterait de 1611, une Adoration des mages. Sa technique est variée, plume, sanguine, lavis... Il subsiste des témoignages de son art pictural étalés sur toute sa vie. Son œuvre gravée (principalement en eau-forte) est nettement plus délimitée dans le temps (entre 1616 et 1630). Ribera débute même, en 1622, un ouvrage d'enseignement comportant plusieurs planches d'exemples anatomiques (yeux, oreilles, bouches...), resté inachevé4. Entre 1630 et 1648, plus aucune gravure n'est produite et sa dernière œuvre date de cette année avec le Portrait équestre de don Juan José d'Autriche.

Amand-Durand ( 1831-1904) héliograveur, éditeur d'estampes. - Travailla pour le département des estampes de la Bilbliothèque nationale de France. Depuis ses origines, l'art de la gravure a toujours été sujet aux reproductions. Des premières reproductions manuelles du XVIe siècle aux procédés modernes et technologiques du XXe siècle, il est possible de réunir des milliers d'images aux qualités bien disparates. Néanmoins, les reproductions, bien qu'elles contribuent à  diffuser la production de l'artiste, restent aux confins périphériques de l'œuvre et ont longtemps été considérées comme sans intérêt pour la compréhension d'un graveur. Pourtant, dès les premiers essors de la photographie, tout va être mis en œuvre pour  développer un mode de reproduction exceptionnel, respectant la tridimensionnalité de la gravure en  creux. Ainsi,  l'héliogravure, mise au point en France entre 1850 et 1890, rapproche à tel point la reproduction de  l'original qu'elle se situe aux frontières de la falsification et de la copie parfaite. Ce qui fut le cas d’un des ateliers parisiens les plus talentueux et particulièrement habile dans le cas des maîtres de la gravure ancienne, celui d’Amand-Durand, actif dés le milieu des années 1860.La première héliogravure d'Amand-Durand répertoriée à ce jour fait son apparition  en «planche hors texte» dans la Gazette des Beaux-Arts dès 1866. Dès les années 1870, tout en  continuant son activité d'illustrateur pour cette revue qui durera jusqu'en 1880, Amand-Durand publie de nombreux recueils d'œuvres d'artistes, soit en son nom, soit avec la collaboration de  Georges Duplessis pour la présentation. Il serait trop long ici de tous les énumérer, mais soulignons qu’à A la fin de sa carrière, Amand-Durand aura reproduit  près de soixante- cinq artistes dont les plus réputés: Mantegna, Dürer, Schongauer, Lucas de Leyde, Raimondi, les frères Carracci, Callot, Lorrain, Rembrandt, Van Dyck et Ribera. Chaque héliogravure a été réalisée à partir des meilleurs originaux de l'époque, provenant de collections prestigieuses de France et d'Angleterre, dont celles de la Bibliothèque Nationale, d'Edmond de Rothschild, Eugène Dutuit, Emile Galichon, Lemarié, Firmin-Didot, du Fitz William Muséum et du British Muséum. Par ailleurs, le choix des papiers imprimés par Amand-Durand et Georges Rapilly  présente une certaine continuité, surtout par leurs couleurs. En effet, Amand-Durand préférait des papiers crème pour imiter les papiers vergés anciens ou les papiers japons prisés par Rembrandt, particulièrement pour les portraits. Ainsi, certaines épreuves bien conservées paraissent jaunies par  le temps, mais, en réalité, elles ne présentent aucune trace d'oxydation ou de taches, car elles l'étaient déjà à l'origine et démontrent le souci d'Amand-Durand de s'approcher au plus près de la vérité. Celui-ci achetait du papier filigrané à haute teneur de coton fabriqué par Arches en France et Van Gelder Zonen en Hollande, feuilles qui étaient parmi les plus  répandues en France à cette époque, et imprimaient avec une encre fort grasse qui transparaît au dos.

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