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La Fin. Allemagne (1944-1945) Ian Kershaw

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Les derniers mois de l'Allemagne nazie Le livre de Ian Kershaw La fin Allemagne 1944-1945, qui parait en traduction au Seuil, n'est pas un ouvrage d'histoire militaire. Il est difficile a resumer tant sont nombreuses les nuances et riche en details est le recit. Signe par un historien britannique deja auteur d'une biographie reputee d'HitlerHitler, il entend repondre a une question si la guerre, des juillet 1944, peut etre consideree comme perdue pour le 3e Reich, pourquoi le regime tient-il jusqu'a avril-mai 1945 au milieu des destructions, et pourquoi peut-il imposer contre toute raison la poursuite des combats ? Cette question en amene evidemment d'autres. Car repondre « parce que Hitler ne pouvait pas envisager d'autres issues que la victoire ou la destruction totale de l'Allemagne » amene a se demander pourquoi on lui obeissait encore au milieu des catastrophes. Ian Kershaw ecarte certaines explications (l'exigence de capitulation sans condition des Allies, qui aurait amene a faire bloc autour du regime, la terreur imposee au peuple allemand par ses maitres, bien reelle mais qui selon l'historien n'explique pas tout). La reponse du livre si le prestige personnel de Hitler dans la population diminuait du fait des defaites, des promesses non tenues et des souffrances endurees, la structure du pouvoir charismatique, elle, demeurait en place c'est ce que Ian Kershaw appelle un « pouvoir charismatique sans charisme » (p. 508). Il n'y avait ni espace de discussion de la politique suivie, ni en haut lieu reelle volonte de la contester l'obstination du dictateur a mener la guerre aussi longtemps qu'il etait en vie faisait loi. En outre, les cadres qui lui etaient lies n'avaient sans lui aucun avenir, ayant brule leurs vaisseaux, et pouvaient estimer n'avoir d'autre issue que la fuite en avant. L'armee, enfin, demeurait fidele et malgre l'enfer qu'elle vivait, elle ne s'etait pas desintegree. Ce que montre Ian Kershaw, c'est que, pour des personnages cles du regime, l'invasion imminente de l'Allemagne, la multiplication des revers n'etait pas simplement un probleme, c'etait une opportunite. Pour eux cette situation devait entrainer un surcroit, et non une perte de pouvoir, qui correspondait a la satisfaction de leurs aspirations fondamentales. Ils etaient, pour ainsi dire, exauces au bord de l'abime. Plus l'Allemagne perd, plus Himmler, Goebbels, Speer, Bormann imposent leurs vues, etendent leur sphere d'influence respective (et concurrente). C'est donc a une analyse de l'evolution des structures de pouvoir et des luttes entre dirigeants que se livre Ian Kershaw, analyse des mecanismes de l'Etat nazi et analyse des mentalites des cadres. L'evocation du conflit entre Speer, qui veut garder beaucoup d'ouvriers pour l'armement, et croit a la primaute de la logistique, et Goebbels, qui veut toujours plus d'hommes pour le front, et reve d'un peuple en armes, est un des aspects les plus interessants du livre, revelant la tension entre les deux aspects, technocratique et illumine, du regime. Non moins que celle de Goebbels, qui compense les pertes de la Wehrmacht comme il peut, la responsabilite de Speer dans le prolongement de la guerre apparait ecrasante, a la mesure de son talent d'organisateur. La creation en septembre 1944 d'une milice formee de tous les hommes entre 16 et 60 ans, le Volksturm [tempete populaire] devait traduire l'idee de guerre totale, puisque tous les hommes etaient ainsi faits combattants. Elle ne pouvait pas transformer des civils apeures en defenseurs fanatises de leur pays. En revanche, elle etait symptomatique d'une nazification totale de la societe allemande, ou desormais chacun etait un ennemi du Reich en puissance s'il n'etait pas pret a mourir pour lui ou s'il doutait seulement de la victoire. Les chiffres cites par Kershaw montrent que les pertes allemandes civiles pendant les dix derniers mois de la guerre sont comparables a celles survenues anterieurement pendant toute la duree du conflit. Comme on sait, la meme periode fut celle de la poursuite de la politique d'extermination des ennemis designes du regime (p. 276-77). Plus encore que les images de ruines, la photographie la plus eloquente parmi celles du livre est a mon sens celle ou les mobilises du Volksturm defilent devant Goebbels dans un Berlin pluvieux et sinistre en novembre 1944. PS. La traduction par endroit aurait pu etre relue de plus pres. Cf. p. 275 « La grande majorite de la population allemande ne mesura pas [...] que dans [...] ». La phrase n'est pas claire. Lire la suite ? Decevant Franchement, cet ouvrage est decevant. L'idee de depart est seduisante comment expliquer que l'Allemagne a du etre ecrasee pour se rendre? Apres avoir la bio de Mussolini par Pierre Milza, les bios de Goering et Churchill par Kersaudy, les Choix Fatidiques du meme Kershaw ainsi que les memoires d'Albert Speer, je m'attendais a un livre plus structure et plus dense. Certes, les idees sont ennoncees au debut mais finalement on n'en sort pas. Les chapitres se repetent beaucoup (parti pris chronologique ou manque de synthese anglo-saxonne). On apprend que le regime se radicalise, que la peur des rouges joue, que le charisme d'Hitler en impose et qu'avec une petite couche de lachete on aboutit a un desastre humain et moral. La fin du nazisme n'est que l'aboutissement tragique d'un regime qui se radicalise avec son chef. encore une fois, les annees 30 sont loin et il est bien difficile aujourd'hui de rendre combien Hitler a fascine, combien sa victoire sur la France l'a consolide et radicalise. La chute est inscrite dans les succes initiaux du nazisme qui ont forge le regime (mainmise d'Hitler sur l'OKW, infaillibilite du chef qui a su bousculer les dogmes, ...). Finalement, la force interne du nazisme comportait en elle-meme sa perte. Je trouve que finalement que Kershaw ne fait pas assez ressortir l'ubris (pour etre un peu pedant) qui s'est emparee du 3eme Reich. Les Choix Fatidiques et plus precisement la description du processus de decision d'attaquer la Russie sont a ce titre plus eclairants. Kershaw manque de souffle dans ses reponses. Apocalypse now! Non, contrairement au titre du film celebre, l' apocalypse n'a pas eu lieu pendant la guerre au Vietnam, mais bien en Allemagne pendant les derniers mois de la 2ieme guerre mondiale.L' auteur me donne enfin un debut de reponse aux questions que je me suis toujours posees comment et pourquoi cela fut-il possible ? ou, quand le paroxysme du sens de devoir, de l' etat et le culte d' une personne menent a l' autodestruction apocalyptique.Si c'est cela le sens du devoir et du bien commun, on en arriverait presque a preferer la gestion b... attribuee aux politiciens et armees alliees durant l' invasion de 1940 . L' auteur ne manquera pas de stigmatiser certaines "fripouilles" du nazisme cachees un peu a l'ombre de l' histoire et dont l' intelligence aida a "tirer leur epingle du jeu" en echappant aux condamnations de Nuremberg. Lors de "La fin", ce sont en fait ceux qui avaient plebiscite et prete serment au "fuhrer" qui en furent a la fois les bourreaux et les victimes expiatoires. Kershaw ose aussi ecrire ce qui etait politiquement incorrect il y a quelques annees, entre autre on ne devenait pas feld-marchal du grand reich sans etre un nazi convaincu; apres l' attentat contre le fuhrer, sa cote remonta parmi la population (de meme qu' a l' annonce de l' offensive des Ardennes) et les tres nombreux suicides de ceux-la meme qui l' avaient elu n' avaient pas seulement pour but d' echapper a l' armee rouge, mais etaient aussi causes par le desespoir de l' echec du grand reich dans sa domination projetee de l' Europe et dans l'extermination des "races inferieures" Oserais-je dire qu'il s' agit pour moi d' un ouvrage "definitif" sur l' Apocalypse , Apocalypse yesterday ! ( et pas "tomorow", esperons ...) Lire la suite ?

Titre: La Fin. Allemagne (1944-1945)
Auteur: Ian Kershaw
Editeur: Points
Reliure : Broche
Langue : Francais
Publier en : Français
Createur : Pierre-Emmanuel Dauzat
Date de publication : 02/05/2014
Date de réédition : 02/05/2014
Collection : PTS-HISTOIRE
Dimensions : 724,00 x 512,00 x 736,00
Nombre de pages : 672 pages
Classement : Livres > Thèmes > Histoire > France > XXe siècle > Seconde Guerre mondiale

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