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ULTRA GAGNE À ÊTRE CONNUE !!

Je n'ai rien trouvé sur Lausann, mais j'ai l'historique du fabriquant du mouvement qui, je suppose, avait plusieurs marques.
Ultra est une marque de montres française du XXe siècle. La société fut à l’origine de la première montre automatique française en 1950, la Superautomatic. Ultra S.A.R.L. appartenait à une autre société, Paul Maillardet & Fils, à Morteau et Besançon, et toutes deux firent faillite en 1972. La marque fut ensuite relancée en 2015.
Paul Maillardet, descendant de Jean David Maillardet et horloger à La Chaux-de-Fonds émigre en France avec l'espoir de meilleures conditions de vie et ouvrit un atelier à Morteau dans le Doubs français. D'un petit atelier dans la campagne française, Paul Maillardet & Fils croît en l'un des acteurs majeurs de l'industrie horlogère française des années 1950-1960. La Maison Maillardet accru alors sa dimension internationale et s'applique à gagner la légitimité horlogère ultime en lançant une manufacture, une nouvelle marque qui produirait ses propres mouvements. La société Paul Maillardet & Fils fonde la Compagnie Industrielle Horlogère pour reprendre l’activité de la fabrique Geismar dans le but de se doter d’un appareil de production permettant d’accéder au statut de manufacture. Il continue d’écouler les vieux stocks de pièces horlogères Ultra en les équipant de ses nouveaux mouvements 18” siglés COMPAGNIE INDUSTRIELLE HORLOGERE. Au débutdes années 50, un total de six mouvements seront produits par Ultra : le 41 (15.5" petite seconde et remontage manuel), le 602 (10.5" petite seconde, remontage manuel), le 702 (10.5" 3 aiguilles, remontage manuel) et le 904 (10.5" 3 aiguilles, remontage manuel). Les versions automatiques du 602 et du 702 seront respectivement la 603 et la 703 automatic (10.5" 3 aiguilles, remontage automatique et petite seconde). Le calibre 702 auxquels était ajouté un bloc de remontage automatique, fut licencié à Citizen pour équiper leur toute première montre automatique, la Citizen Auto en 1958, trois ans avant le lancement de la Citizen Jet, et trois ans après le lancement de la première montre automatique Seiko en 1955. La qualité des montres Ultra était contrôlée par le CETEHOR, le Centre Technique de Recherche d'Horlogerie de Besançon.


DESCRIPTION ET CARACTÉRISTIQUES TECHNIQUES


Époque : début des années 60.

Boîtier : métal plaqué or rose galvanisé 10 microns, neuve de stock N.O.S. (New Old Stock) c'est à dire qu'elle n'a jamais été porté. Observez à l'intérieur, la circonférence est ciselée, d'une élégance incontestable. Le mot « galvanisation » viens du physicien bolognais De Galvani (Luigi Galvani 1737-1798, découvreur de réflexes animaux en présence d'un courant électrique continu de basse tension). Galvaniser un métal consiste à le couvrir d'un dépôt de sels métalliques (notamment des sels de zinc, de cuivre, de nickel, de molybdène, etc.) par électrolyse. Cette opération (galvanisation) est assez généralement destinée à empêcher l'oxydation. Mais la galvanisation est connue de très longue date, en fait bien avant le XVIIIème siècle AC, et d'autres emplois de ce procédé ont été découverts au fil du temps. Depuis la première moitié du XXème siècle on redécouvre des usages anciens. Certains avérés, d'autres moins. Parmi eux - et c'est toujours valable de nos jours - la galvanisation a notamment pu permettre d'alléger et rendre moins coûteux des matériaux que l'on souhaitait d'aspect doré (le plaqué or par exemple) ou production de faux, ou encore la décoration de matériaux non-métalliques (verre, glaçures), etc.

Dimensions : largeur 32 mm hors remontoir, 41 mm à l’extrémité des anses et 10 mm d’épaisseur verre compris, modèle pour homme en cette période mais aujourd’hui elle conviendra aux dames.

Verre : plexi, parfait.

Cadran : superbe, guilloché, je ne peux le décrire, observez les photos il est hors du commun, avec des index et chiffres dorés en relief et des aiguilles “Dauphines”, trotteuse centrale.

Mouvement : Ultra 904, signé Lausann, mécanique à remontage manuel, 18 rubis, réalisant 18 000 alternances par heures, antichoc, révisé par mes soins, il est en parfait état de fonctionnement.

Bracelets : neuf d'époque, en cuir de veau véritable.

Observations : une fabrique de mouvements méconnue, qui gagne à l'être car ils furent à l'origine du premier mouvement Français automatique. Montre neuve de stock, très élégante.
Personnellement, je suis fan de son cadran guilloché et de sa lunette interne avec la frise géométrique sur la circonférence du cadran. Enfin mon plus gros intérêt c'est ce mouvement Ultra de manufacture Française qu'on ne voit pas souvent.


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