Gilles de SAINT-GERMAIN (1833-1899), comédien, théâtre de l’Odéon et Comédie-Française

Lettre autographe signée adressée au comédien Frédéric Febvre (1833-1916). 5 pages in-12 datée de juillet 1898, le mois de son décès.

Étrange lettre qui se conclut en poème.

« J’ai ri à ton anecdote sémitique qui prouve que les jeune-filles sont très observatrices, à Fred, heureux Fred, tu chasses, tu pêches, tu conduis, tu te baignes, tu peux taquiner M. Cruchet (…) heureux Fred ».

« Heureux habitant des beaux rochers de la Bretagne.

Pays habité par l’air pur la tranquillité

Que ne puis-je aussi courir léger dans la campagne

Loin de mon logis

Où je m’embête et m’abrutis ! »

Suit une chanson « du caveau » titrée « A la chanson ». 5 strophes de 6 vers chacune.

« Puisque sans chanter je soupire

Pourquoi donc me donner le La !

Que me font Lohengrin ! Zaïre !

Les belles notes de Delna ?

« Puisque je n’ai rien à te dire

Pourquoi me parler de Zola ?

C’est l’écœurement qu’il m’inspire

Je suis catholique. Halte là ! »

 Envoi SOIGNÉ