Alexandre Camille Chevillard (1859-1923), compositeur et chef d'orchestre.

4 lettres autographes signées adressées à Charles Malherbe (1853-1911), musicologue et compositeur, collectionneur d'autographes musicaux, archiviste-bibliothécaire de l'Opéra de Paris.


Attention : traces d’humidité ancienne, bord bas des lettres manquantes, sans perte de texte.

 

1 page in-8. 9 octobre 1908. En-tête « Concerts Lamoureux ».

Il lui demande de passer à son bureau pour lui demander un service.

1 page in-8. 10 octobre 1908. En-tête « Concerts Lamoureux ». Signature en partie dégradée.

« Ce fameux papier vient d’être retrouvé dans la boîte à ordures, il méritait certes mieux que ça ! »

1 page in-8. 6 mars 1911. En-tête « Concerts Lamoureux ».

Durand (l’éditeur ?) lui a demandé quelques notes biographiques et lui joint un petite notice qui ne lui apprendra rien de nouveau : « quant à ma sonate pour cello elle est comme les peuples heureux, elle fut écrite en 1895 ».

 1 page in-12. 16 mars 1911. En-tête « Concerts Lamoureux ».

« Je vous remercie pour les lignes détaillée et aimables d’hier soir ainsi que pour la magistrale analyse de ma Sonate ce qui me prouve que vous la connaissez bien, ce qui me flatte. »

Il s’agit de sa Sonate pour piano et violon op. 8.

 

Il est joint 5 lettres en mauvais état de conservation (humidité), toujours au même destinataire. 7 pages in-8 ou in-12 avec manques de mots (signature) ou de phrases. 1900, 1901, 1906. Quelques rectos d’enveloppes conservés.

1) « J’étais au courant des intentions de Balakirev [compositeur russe] qui m’avait écrit personnellement. Les nobles sentiments de ce grand artiste sont à la hauteur de son génie musical ».

2) Il convie Malherbe à venir dîner avec un certain Steingartner.

3) Il sollicite Malherbe pour obtenir un « autographe » pour l’exposition chez le compositeur Abel Duteil d' Ozanne (1858-1928). Il ne lui est certainement pas inconnu. « Il est l’auteur d’un assez grand nombre de mélodies d’un joli sentiment ».

4) Il remercie Malherbe pour les journaux de Dresde qu’il va dévorer : « je ne les ai jamais eus en mains ». Il lui dit qu’il a l’intention de donner à son dernier concert Beethoven « La Marche avec chœur des Ruines d’Athènes ».

5) Une invitation à dîner. Il y aura des amis dont « les Galeotti » (César Galeotti, le compositeur et organiste ?)

Envoi soigné