Paul FOLLOT (1877-1942), architecte décorateur, ébéniste.

Lettre autographe signée adressée au dramaturge Henry BATAILLE. 4 pages in-4. Paris, 1912. En-tête.

Trous d’épingle et trous de classeur. Il est joint une lettre tapuscrite signée adressée au même (1 page in-4, Paris, 1913, Entête).

Des travaux soignés au château de Vivières (Aisne), une demeure d’Henry Bataille.

Paul Follot envoie deux devis (joints à la lettre) « établis sur les prix les plus bas que je puisse faire en conservant les matériaux et la main d’œuvre de premier ordre seules dignes de vous et de moi ».

« J’ai le plus grand intérêt à ce que ce soit bien, en dehors du plaisir que j’aurais à satisfaire l’artiste que vous êtes ».

Il rappelle que les bois, lorsqu’ils seront débités, devront sécher le plus longtemps possible.

Le premier devis concerne l’ameublement de la chambre à coucher pour 9 850 francs, le second pour la décoration et l’ameublement d’un salon.

Dans la lettre tapuscrite, Paul Follot évoque un plafonnier à appareiller, un « rideau de vitrage très original » et trois tapis (« selon mon goût, ils feraient très bien »

Henry Bataille acquit le château en 1910 et l’occupe jusqu’en 1914, date à laquelle il est transformé par les Allemands en hôpital de campagne. Il n’y retourna qu’un jour en 1916.

Envoi SOIGNÉ