Michel Saillour
Huile sur toile, signée en haut à gauche et datée en haut à droite, cachet de la galerie Entrvisions au dod, ancienne collection Pierre Demarne.
Dim: 55x38cm, cadre 60x44cm


Né le 20 avril 1931 à Gravigny près d’Evreux.

Vit et travaille à Normanville 27930 en Normandie et à Vannes en Bretagne (France) où se trouvent ses ateliers.

Il réalise sa première peinture en 1947 et expose régulièrement depuis 1954.

Après des études classiques, Michel Saillour devient professeur d’art plastique à Evreux.

En 1960, son art se distingue et il obtient le prix « Charles Pacquement » au musée National d’Art Moderne de Paris.


PRINCIPALES EXPOSITIONS : Salon des Andelys 1954 (27), Salon de la Jeune Peinture (Paris), Expositions personnelles à L’Aigle (61), Galerie Frantz Bader à Washington (USA), Musée National d’Art Moderne à Paris, Galerie du Fleuve à Bordeaux (33), Galerie Simone Badinier (Paris), Musée d’Art Moderne de CERET (66), Maison de la Culture du Havre (76), salon CONFRONTATION (Paris), Galerie Knoedler à Paris, Galerie du Grand Cerf à Evreux (27), Musée de Louviers (27), Salon de Rouen (76), Galerie du Triangle à Paris, Moderne Kunst im Rathaus à Russelsheim (Allemagne), Musée de Calais (62), 1ère triennale mondiale de Gravure de Chamalières / Clermont-Ferrand, Etc.

 


 …Mais l’eau est également objet de contemplation. Dans cette contemplation en profondeur, déclarait Bachelard, le sujet prend conscience de son intimité. Perspective d’approfondissement pour le monde et pour nous même.

C’est, m’a-t-il semblé, le propos de SAILLOUR. Devant son tableau chacun peut choisir sa vision, n’y voir que le frisson immédiat qui circule en surface de la toile ou, au contraire, plonger dans l’intérieur : ‘’Je suis jeté dans la peur et dans le rêve. Regarde l’eau fuir : que dit-elle ? ’’

Que disent les tempêtes sur le point de s’apaiser, et quel chemin prennent ces gulf stream qu’aucune carte n’a encore consignée ? SAILLOUR a entrepris de dialoguer ainsi avec les lents mouvements contradictoires qui animent cette éternelle et capricieuse mémoire du