MAURICE QUENTIN DE LATOUR
autoportrait
gravé par
Léopold FLAMENG 

Publié par Gazette de Beaux Arts 1867

Fauille : 19 x 28 cm
cuvette 16 x 20 cm 


Léopold Flameng, né à Bruxelles le  et mort à Courgent le 1, est un graveurpeintre et illustrateur français.

Né de parents français, Léopold Flameng est l'élève de Luigi Calamatta et de Jean Gigoux. Son habileté comme buriniste le fait remarquer par Charles Blanc et sa collaboration aux parutions tels que : L'Artiste1 et la Gazette des beaux-arts qui avec Léon Gaucherel est l'un des premiers graveurs pour cette revue, ce qui va assurer sa réputation. Il lui fournira une centaine de planches.

En , Léopold Flameng vient faire le portrait de Charles Meryon à son domicile de la rue des Fossés Saint-Jacques. Une fois le portrait achevé, Charles Meryon, qui est en pleine période de dépression, demande à le voir et tente de le déchirer, ce qui amène Léopold Flameng à s'enfuir avec son dessin2.

Georges Duplessishistorien de l'art, le cite dans un ouvrage paru en 1869 : « Léopold Flameng s'est élevé à ses heures au rang des maîtres : dans un ordre d'art différent »3. Il est médaillé à l'Exposition universelle de 1878.

Connu pour ses eaux-fortes d'après Jan van EyckLéonard de VinciRembrandtIngres et Eugène Delacroix, il a illustré plusieurs ouvrages sur Paris ainsi que de nombreuses œuvres littéraires, des auteurs classiques et contemporains, parmi lesquels BoccacePaul ScarronVictor Hugo et François Coppée.

En 1882, il est cité comme « collectionneur d'élite, sachant choisir les bonnes choses », auprès de la salle des ventes de l'hôtel Drouot par Paul Eudel4. Dans une parution de 1884, il est indiqué comme sociétaire du cercle « Le Parnasse-Club »5 et rejoint par la suite la Société d'aquarellistes français.

En 1887, sa sœur Élisabeth Albertine épouse le peintre et aquafortiste Aglaüs Bouvenne.

Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1898.

Léopold Flameng meurt à Courgent le . Il est d'abord inhumé dans la commune de Courgent en 1911 ; son fils François en deviendra le maire l'année suivante, pour un mandat qui s'achèvera en 1917. Ils sont enterrés, tous les deux dans une même tombe, au cimetière de Septeuil.