Fabienne Jouvin modernise l’art
ancestral Chinois du cloisonné en créant des pièces au design contemporain.
(autres lampes et boites dispo, me consulter)
La technique :
L’émailleur part d’une image à l’échelle de l’objet qu’il souhaite réaliser,
qui peut être soit dessiner sur un papier soit directement sur l’objet. Il fixe
ainsi la taille des cloisons.
Le fond des cloisons peut être fait de n’importe quel métal (or, cuivre,
argent,…).
Il va ensuite pincer les fils métalliques pour leur donner les formes indiquées
sur le dessin.
Pliage d’un fil métallique
Ces derniers seront visibles au travers des émaux. C’est une opération qui
prend beaucoup de temps car les fils sont fragiles et les formes parfois
compliquées. Ils peuvent parfois être laminés, martelés ou étirés en fonction
de l’esthétique voulue.
Si l’émailleur n’a pas réalisé directement le dessin sur l’objet, il va alors
devoir le graver afin de faciliter la pose des fils métalliques, ce qu’il
réalisera donc avec des burins ou des échoppes (comme pour la technique de la
gravure). Les fils seront alors positionnés sur l’objet et fixés sur l’objet
avec une colle spéciale (gomme adragante), qui après cuisson ne sera plus
visible, ou par soudure (cette dernière permettant une fixation pérenne).
Après avoir posé les cloisons, l’émailleur les remplit avec les différents
émaux qu’il souhaite utiliser.
Pour finir, l’objet passe 6 à 7 fois dans un four afin de cuire les émaux et de
les faire fusionner avec le cloisonnage. L’émailleur se doit d’ailleurs de
connaître impérativement tous les matériaux qu’il utilise pour son objet afin
de respecter les températures de fusion de ces derniers. En général, le four
est réglé à une température de 800 °C qui peut plus ou moins varier en fonction
des matériaux utilisés.
Une fois ces opérations réalisées, le surplus de métal est abrasé manuellement
pour obtenir la pièce définitive.