DELPHINE GAY (Delphine Girardin) 

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Paris Imprimerie de Gaultier-Laguionie, 

 1824

Edition originale. 
116 pp. . 
Manque la gravure en frontispice

Premier recueil de Delphine Gay, future Delphine de Girardin, paru alors que la poétesse n'avait encore que 20 ans. 

 "Le dévouement des médecins français et des soeurs de Sainte Camille dans la Peste de Barcelone". 
Chant ossianique sur la mort de Napoléon
Le bonheur d'être belle
Le Loup et le louveteau
Ourika
etc 

Feuillets effrangés et cornés
manque de papier a la couverture
rousseurs habituelles
voir photos 


Delphine Gay, épouse Girardin, née le  à Aix-la-Chapelle1 et morte le  à Paris, est une écrivaine, poétesse, nouvelliste, romancière, dramaturge, salonnière et journaliste française.

Delphine Gay est la fille de Sophie Gay (née Nichault de la Vallette), écrivaine et salonnière de renom, et de Jean Sigismond Gay (1768-1822), seigneur de Lupigny en Savoie, receveur-général du département de la Roer. Par sa mère, elle est la nièce de Marie-Françoise Gay2. Delphine vit à Aix-la-Chapelle pendant ses premières années, et aussi pendant son adolescence, mais fait de fréquents séjours à Paris1. Elle est élevée au sein d’une brillante société littéraire par sa mère, qui l’a nommée « Delphine » en hommage au roman de Germaine de Staël3, et fait partie avec elle du cercle romantique de Charles Nodier. D'après Jean Balde, « elle n'a que seize ans quand elle se retrouve avec Vigny, Saint-Valry, de Latouche dans le salon d'Émile Deschamps1 », d’où émane La Muse française dans lequel elle publiera ses premiers poèmes4. Elle est l'auteure de deux volumes de mélanges, des Essais poétiques () et de Nouveaux Essais poétiques (). Lors d’une visite en Italie en , elle est accueillie avec enthousiasme par le monde littéraire romain, et se voit même couronnée au Capitole. De ce séjour italien, elle rapporte diverses poésies, dont la plus ambitieuse est Napoline ().


Son mariage avec Émile Delamothe, dit Émile de Girardin5, le , lui ouvre de nouveaux horizons littéraires. De  à , elle publie des chroniques spirituelles dans le journal La Presse, sous le nom de plume de « Charles de Launay ». Ces chroniques, qui sont l’histoire de Paris de 1836 à 1848, c'est-à-dire l’histoire du Paris qui échappe à l’Histoire, éditées sous forme de recueil en , puis réimprimées en quatre volumes, sous le titre de Lettres parisiennes, obtiennent un grand succès.

Parmi ses œuvres de fiction les plus connues, on peut citer le roman Le Marquis de Pontanges (), un recueil de récits, Contes d’une vieille fille à ses neveux (), La Canne de Monsieur de Balzac () et Il ne faut pas jouer avec la douleur ().

On compte au nombre de ses drames en prose et en vers L’École des journalistes (), Judith (), Cléopâtre (), Lady Tartuffe (), et les comédies en un acte, C’est la faute du mari (), La joie fait peur (), Le Chapeau d’un horloger () et Une femme qui déteste son mari, paru à titre posthume.

Delphine de Girardin a exercé une influence personnelle considérable dans la société littéraire contemporaine et dans son salon régulièrement fréquenté, entre autres, par Théophile Gautier, Honoré de Balzac, Alfred de Musset, Victor Hugo, Laure Junot d'Abrantès, Marceline Desbordes-Valmore, Alphonse de Lamartine, Jules Janin, Jules Sandeau, Franz Liszt, Alexandre Dumas père, George Sand et Fortunée Hamelin.