Pièges téléphoniques, voleurs de voix, chants de Sirènes, silences du
muet.
Mais aussi les pouvoirs et les charmes de la voix cachée, sous
le signe du Mabuse de Fritz Lang, le mariage impossible de la voix et du
corps filmé, sous le signe du Parsifal de Syberberg. Entre la voix et
l'écran, les rapports, ce lieu du pas-tout-voir, ne sont rien moins que
pacifiques. Ce livre jette les bases d'une théorie du cinéma comme
parlant, à travers les films de Mizoguchi, Tati, Bresson, Welles, Duras,
Fellini, et en particulier des analyses de Psychose, d'Alfred
Hitchcock, et surtout, du Testament du Docteur Mabuse.
La Voix au cinéma est le premier volet d'une trilogie sur Le Cinéma
comme art sonore publiée par l'auteur dans cette collection, qui s'est
continuée avec Le Son au cinéma et La Toile trouée, la Parole au cinéma.