Mode de culture : plante de garrigue, le serpolet est très rustique. Il se cultive de la même manière que le thym, se contentant d'à peu près n'importe quel type de sol, même pauvre et sec, à condition qu'il soit drainé et que sa situation soit ensoleillée. Une fois bien installé, il ne demandera aucun entretien ni engrais d'aucune sorte, résistera bien à la sécheresse et au froid (jusqu'à -20 °C)

Semis au chaud dès le mois de mars ou semis en pleine terre de mai à début octobre

Déposer les graines sur du terreau fin préalablement humidifié, recouvrir à peine de terreau très fin, arroser finement à l'aide d'un vaporisateur et maintenir la terre humide mais non détrempée jusqu'à la levée qui intervient 2 à 3 semaines après le semis.

Le serpolet pousse également très bien en pot

Récolte : toute l'année, au fur et à mesure des besoins. C'est cependant avant et pendant la floraison que le serpolet contient la plus forte teneur en huile essentielle et que, par conséquent, son arôme et sa saveur sont les plus concentrés.

Multiplication : semis, boutures, division des touffes

Utilisations culinaires : on utilise les tiges, les feuilles et les fleurs, crues ou cuites. Comme le thym, c'est sous forme séchée que le serpolet développe le mieux son arôme.

Propriétés médicinales : sous forme de tisane, le serpolet favorise la digestion, soigne les refroidissements et les infections respiratoires. On peut l'utiliser en bain de bouche pour calmer les inflammations des gencives et en gargarisme en cas d'irritation de la gorge ou d'angine.