Augé de Lassus (1841-1914), auteur
dramatique, poète, archéologue
2 lettres
autographes signées à Charles Malherbe (1853-1911), musicologue et compositeur,
collectionneur d'autographes musicaux, archiviste-bibliothécaire de l'Opéra de
Paris.
5 pages et
demie. Carantec, le 13 et 18 juin 1911.
A propos de
l’ouvrage de Malherbe : Auber :
biographie critique (Paris : H. Laurens, 1911).
Daniel
François Esprit Auber est un compositeur français, né à Caen le 29 janvier 1782
et mort à Paris le 12 mai 1871
Dans la lettre du 13 juin, il reçoit le
volume en question.
« L’amitié
de Malherbe est un bienfait de Dieu. Je pars demain et j’emporte cette aimable
compagnie. Auber va voyager ; ce n’était pas de son humeur coutumière. »
Dans celle du 18 juin il commente l’ouvrage
de Malherbe.
« J’achève la lecture de votre volume
dernier tout plein de vous et d’Auber. Voici un joli duo ».
« Mes applaudissements voudraient
rappeler les auteurs d’un signe à l’autre. »
« Vous
dites ce que je pense, donc vous dites à merveille... »
« Vraiment
Auber fut un homme heureux et même en la vie d’outre-tombe (...) la chance le
poursuit ».
« L’hiver prochain je dois bavarder à
son sujet, mais pas à ses dépens ; car moi aussi je serai un louageur, je
ne suis pas un flatteur. J’ai dû à Auber
trop de joie délicates et saines pour ne pas lui porter une dette de
reconnaissance obstinée. »
Il évoque
ensuite sa future causerie.
Il termine
sa lettre en lui demandant la date précise de l’inauguration de la salle de
l’Opéra nouveau.
Il termine
par une 3e formule latine : Vale
et ama.
« Le français ne me suffit plus ;
voilà que je parle latin. »
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