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Titre du livre |
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T H É Â T R E D U VIEUX-COLOMBIER
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Couverture (premier plat)
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Éditeur : Éditions Norma, Paris Institut Français d'Architecture
Auteurs : Marie-Françoise Christout et Noëlle Guibert, Danièle Pauly
Introduction : de Maurice Culot ?
Présentation : de l'éditeur ?
Illustré par : André-Édouard Marty ? ?
Date d'impression : Mars 1993
Copyright © : 1993
Édition : originale
Langage : français
Taille : 232 x 285 x 15 mm
Poids : 920 g
Nombre de pages : 176 pages
Photos N & B : 96 photos
Photos en couleurs : 3 photos
Illustrations en N & B : 39 illustrations
Illustrations en couleurs : 18 illustrations |
Collection : " Les années modernes " ?
Objet : il s'agit d'un livre d'art richement illustré par des planches couleurs et des photos monochromes.
Sujet : Ce livre présente diverses créations de costumes et de décors réalisés pour un théâtre. On y retrouve bien sûr la vie de ce théâtre depuis sa création.
Genre : documentation artistique et historique,
Livre : broché collé,
Couverture : rempliée et illustrée sur le recto et le verso
État : Excellent état intérieur comme extérieur (pour l'âge : 22 ans !). Intérieur très frais (proche du neuf !).
Détail : Aucune trace manuscrite ou de tampon.
Rareté : Ce livre est relativement rare sur eBay.fr.
Cote : Elle dépasse habituellement les 60 € chez les libraires, suivant l'état du livre.
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Page de titres
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Concernant ce livre : " THÉÂTRE DU VIEUX COLOMBIER " :
- on doit le récit de ce livre à M-F Christout, à N. Guibert, et à D. Pauly ?. - on doit le texte d'introduction à : Maurice Culot ? - on doit certaines illustrations à un artiste talentueux : André-Édouard Marty ?.
Vous trouverez un peu plus loin :
- la table des matières ? - une biographie succincte de ces auteurs ? - le texte de présentation figurant sur le dernier plat ? - le texte d'introduction figurant en début de livre ? - la liste des livres de la même collection ?
En fin de livre on trouve des Notices Biographiques avec des biographies succinctes de : ANNET-BADEL Paul, ANTOINE André, APPIA Adolphe, BARSACQ André, BATY Gaston, BOLL André, CARTEL DES QUATRE, COPEAU Jacques, CRAIG Edward Gordon, DORNÈS Roger, DULLIN Charles, JENNY Bernard, JOUVET Louis, LIPNITZKI (Studio), LUGNÉ-POE Aurélien, LUTER Claude, PITOËFF Georges, ROCHER René, STANISLAVSKI Konstantin.
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Avril 1993. Inauguration du nouveau Vieux-Colombier. L'événement demande que l'on s'y arrête. C'est ici même qu'en octobre 1913, Jacques Copeau instaurait une autre manière de concevoir le théâtre. Quatre-vingts ans plus tard, les spectateurs lui sont toujours redevables du plaisir qu'ils trouvent dans le théâtre aujourd'hui.
Au-delà de la révolution scénique dont il fut l'initiateur avec Louis Jouvet, c'est une nouvelle approche du métier de comédien, d'auteur, de metteur en scène, de directeur que Copeau propose. Le mercantilisme et la trivialité du théâtre parisien d'avant 1914 lui sont insupportables. Il fustige le théâtre de boulevard, récuse l'hégémonie de la scène à l'italienne et la distance qu'elle impose entre acteurs et spectateurs, s'insurge contre l'abus des décors peints qui figent l'espace scénique et contraignent le jeu de l'acteur. Copeau propose une éthique artistique et professionnelle en même temps qu'il ouvre une voie nouvelle, austère dans ses moyens scéniques mais riche d'exigences en faveur du jeu, du corps et du mouvement. Une voie qui passe par un retour aux sources, au théâtre de Shakespeare et de Molière, au tréteau médiéval et à la scène élisabéthaine.
Le livre évoque les figures mythiques du Vieux-Colombier de 1913 à 1924, Copeau, Jouvet. Dullin, Valentine Tessier... et ceux qui leur succédèrent - Tedesco, Saint-Denis, Rocher. Annet-Badel, Jenny, Marthe Mercadier - qui tous ont eu conscience de la flamme d'indépendance et de sincérité qu'il fallait entretenir au gré des orientations diverses qui firent se croiser le théâtre avec le cinéma d'avant-garde, de 1924 à 1934, avec le jazz - "rats de cave" accourant aux sonorités de Sidney Bechet, Claude Luter ou Boris Vian -, avec la chanson libertaire ou engagée (Léo Ferré, Catherine Sauvage, Mouloudji...), autant d'artistes ailés qui vont contribuer à ancrer le Vieux-Colombier dans la légende et la mémoire.
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Lorsque dans les années 70, des menaces pèsent sur l'avenir de la salle entrée en déshérence, ce sont encore les comédiens qui prendront l'initiative des manifestations conduisant in fine à son sauvetage, confirmant par-là ce que chacun pressent : le Vieux-Colombier est emblématique du théâtre contemporain en France.
C'est cependant du côté de l'architecture qu'il faut chercher l'origine de ce livre. Il revient à Danièle Pauly d'avoir attiré l'attention de l'Institut Français d'Architecture sur la nécessité d'explorer le lieu scénique sous l'angle de l'architecture. La solution est architecturale, déclare Copeau à Appia en 1915. Une conviction partagée entièrement par l'homme de théâtre suisse qui estime, depuis plusieurs années déjà, que la surface plane des décors en toile peinte est incompatible avec la présence vivante du comédien qui se déplace dans un espace à trois dimensions. C'est aussi, en ce début de siècle, l'opinion de l'Anglais Craig, des Allemands Fuchs et Erler, Max Keinhardt ou encore du Belge Henry Van de Velde. La solution est architecturale, autrement dit, les rénovateurs du théâtre en Europe s'accordent à rejeter les machineries de la scène à l'italienne et les toiles peintes au profit d'une utilisation tridimensionnelle, donc architecturale, de l'espace scénique.
Lorsque Copeau investit l'ancien Athénée Saint-Germain en 1913, il est bien décidé à limiter l'intervention des peintres et des décorateurs à ses propres exigences scéniques, et à mettre tout en oeuvre pour réduire la distance entre les acteurs et les spectateurs. A ce premier déblaiement théâtral et aux enseignements de la première saison succède une seconde vague d'innovations, portée cette fois par Jouvet. La parenthèse américaine de 1917 à 191) l'avait amené à concevoir un dispositif fixe installé sur lu scène. Une architecture d'escaliers, d'arches, (le loggias, susceptibles de créer aussi bien l'illusion d'une forteresse imprenable que l'ambiance d'une simple salle de café clans un port. Et lorsque le Vieux-Colombier ouvre à nouveau ses portes en 1920, la révolution scénique est aboutie : disparition du cadre de scène, avancée de la scène dans la salle, mise en place d'un dispositif architectural inspiré de celui utilisé à New York.
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Copeau et _Jouvet semblent avoir eu immédiatement conscience que ces années exaltantes étaient déterminantes pour l'évolution du théâtre. Copeau consigne les événements jour après jour dans ses registres. Jouvet, qui révèle un talent d'architecte, dessine avec précision les épures des différents dispositifs scéniques. Il relève également les plans et les façades du théâtre et, avant de transformer la scène réalisée en 1913 par Francis Jourdain, il en donne une perspective exacte. Autant de pièces pour servir l'histoire. L'histoire qui ne cesse de hanter les lieux. Racine, Molière, Chapelle se réunissent déjà de 1661 à 1667 dans l'appartement de Boileau, rue du Colombier (aujourd'hui rue du Vieux-Colombier), pour y lire leurs ouvrages respectifs...
Avril 1993, la boucle est bouclée. La Comédie-Française entre au Vieux-Cololnhier et la petite salle de Saint-Germain-des-Prés entre dans la légende. L'actualité de la démarche qui y fut initiée reste entière. L'appel lancé en février 1913 par Copeau à la jeunesse, aux lettrés et à tous ai été entendu et le théâtre a repris dans les voies de la création. La révolution scénique qui accompagne la rénovation théâtrale s'est faite en prenant appui sur l'architecture qui ramène les choses à l'essentiel, à la structure et à l'espace.
Maurice Culot
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LE THÉÂTRE DU VIEUX-COLOMBIER 1913-1993
Le petit théâtre de la rue du Vieux-Colombier qui avait si vite acquis ses lettres de noblesse pendant les années fondatrices selon les vues de son concepteur Jacques Copeau, aurait pu, après son départ, ne pas connaître de lendemain. Il n'en fut rien. Le Vieux-Colombier va se trouver dans les différentes phases de son histoire porteur de destins et d'avenir. A chaque page de cette histoire, racontée par les programmes, les dossiers de presse, les affiches, les photographies, surgissent des noms de comédiens, d'auteurs, de metteurs en scène, de décorateurs qui ont laissé une trace, un sillon.
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En couverture : costumes dessinés pour des spectacles du Vieux-Colombier de 1914 à 1922. De gauche à droite et de haut en bas :
- La comtesse et Colombine dans La Surprise de l'amour, 1920 ;
- L. Elbernon et T. Pollock (Jacques Copeau) dans L'Échange, 1914 ;
- Les porteurs dans Les Fourberies de Scapin, 1917 ;
- Clown dans Le Conte d'hiver, 1920 ;
- Autolycus (Louis Jouvet) dans Le Conte d'hiver, 1920 ;
- Malvolio (Jacques Copeau) dans La Nuit des rois, 1920 ;
- Musicien dans La Surprise de l'amour, 1920 ; le grand prêtre dans Saül, 1922.
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Entre autres illustrations du livre, il y a des dessins de André Édouard Marty |
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Les Fourberies de Scapin vue par André Édouard Marty Sur le tréteau, Scapin (Jacques Copeau), Sylvestre (André Baquet), Géronte (Louis Jouvet)
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Dessin de scène de André-Édouard Marty Le Paquebot Tenacity
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Dessin de scène de André-Édouard Marty Le Carrosse du Saint-Sacrement
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Trois personnages de La Nuit des Rois Aguecheek (Louis Jouvet) entre Viola (Suzanne Bing) et Tobie Belch (Romain Bouquet) Un dessin de André-Édouard Marty
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La Nuit des Rois (1920). Ci-dessus scène jouée sur le proscenium, le bouffon d'Olivia enferme dans un souterrain l'intendant Malvolio; au centre, Viola, Aguecheek, et Tobie Belch. Un dessin de André-Édouard Marty
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La collection " Les Années Modernes " dirigée par Maurice Culot, responsable du département Archives et Histoire et des Archives d'Architecture du XXème siècle de l'Institut Français d'Architecture, propose des ouvrages de découverte de l'architecture, des arts décoratifs et visuels de la première moitié du XXème siècle.
Déjà parus :
Architectures d'André Pavlovsky, par Maurice Culot et Jacques Pavlovsky.
Hossegor, 1920-1940, la station des sports élégants, par Claude Laroche.
Paul Friesé, architectures de l'âge industriel, par Hugues Fiblec.
Séville, l'Exposition ibéro-américaine de 1929-1930, par Sylvie Assassin.
Architectures de l'Electricité, ouvrage collectif.
Trouville-Deauville, société et architectures balnéaires, ouvrage collectif.
Biarritz, villas et jardins, 1900-1930, ouvrage collectif.
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Présentation de l'Institut Français d'Architecture ? (texte figurant sur le dernier plat) |
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INSTITUT FRANÇAIS D'ARCHITECTURE
Paris, 23 octobre 1913 : le théâtre du Vieux-Colombier ouvre ses portes rive gauche dans l'ancien Athénée Saint-Germain, rue du Vieux-Colombier. Jacques Copeau en est l'initiateur, à la fois critique littéraire, metteur en scène, acteur, directeur de troupe. Il a trente-quatre ans. Quelques jours avant l'ouverture, il fait placarder sur les murs de Paris, un " appel à la jeunesse, au public lettré, à bus... ".
Copeau veut retourner aux sources du théâtre, former les comédiens à un jeu nouveau, révéler au public des auteurs contemporains, revenir au " tréteau nu ". 21 janvier 1917 : Copeau s'embarque pour New York, rejoint quelques mois plus tard par Jouvet, Dullin et une partie de la troupe. Jouvet installe sur la scène du Garrick Théâtre, où ils sont accueillis, un dispositif fixe, sobre, adaptable aux différentes pièces et valorisant le jeu et le mouvement des acteurs.
9 février 1920 : réouverture du Vieux-Colombier. La scène est aménagée par Jouvet selon les principes expérimentés à New York. Salle et scène ne font plus qu'un.
Juin 1924 : Copeau quitte le Vieux-Colombier, d'autres lui succèdent, attentifs à préserver l'esprit insufflé par le « patron ». Jean Tedesco y introduit le cinéma d'avant-garde. Michel Saint-Denis et René Rocher y jouent de jeunes auteurs. " Huis-Clos " de Sartre y est créé en mai 1944. Antonin Artaud donne en 1947 une conférence mémorable. La cave du théâtre accueille un club de jazz. Audiberti est joué en 1958 et le living Théâtre se produit en 1961. En 1963 est donnée la Trilogie de Claudel. La chanson y est accueillie avec Léo Ferré, Catherine Sauvage, Guy Béart...
Avril 1975 : la menace de disparition de la salle mobilise les comédiens qui manifestent devant le théâtre. Il est protégé en 1978 au titre de l'Inventaire supplémentaire des Monuments Historiques et en février 1986, il est racheté par l'État qui l'attribue à la Comédie-Française en 1989.
7 avril 1993 : réouverture du Vieux-Colombier, avec deux pièces de Nathalie Sarraute. Le spectacle continue !
COLLECTION LES ANNÉES MODERNES É D I T I 0 N S N O R M A
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Biographie succincte des auteurs : Noëlle Guibert Marie-Françoise Christout Danièle Pauly ? |
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NOËLLE GUIBERT
Conservateur en chef, chargée des collections de la Comédie-Française, a publié des études sur le théâtre dont Cahiers raciniens, Le Roman d'Hernani (avec Anne Ubersfeld), Le Journal de la Comédie-Française, 1787-1799 (avec Jacqueline Razgonnikoff).
Elle participe régulièrement à la rédaction de catalogues d'expositions (« Jules Romains », 1978, « André Barsacq », 1978, « Tricentenaire de la Comédie-Française », « André Josset », 1979, « Bicentenaire du Théâtre de l'Odéon », 1982, « Taylor », 1988... ). Collabore aux publications de la Comédie-Française.
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MARIE-FRANÇOISE CHRISTOUT
Docteur ès lettres, historienne et critique. Auteur notamment de Le Merveilleux et le théâtre du silence en France depuis le XVIIème siècle, Le Ballet de cour de Louis XIV, Le Ballet de cour au XVIIème siècle, Béjart, Histoire du ballet, elle participe à de nombreuses encyclopédies, colloques et revues internationales.
Commissaire d'expositions (« Jacques Copeau », 1963, « Molière », 1973, « Tricentenaire de la Comédie-Française », 1980, « Jean Giraudoux », 1982, « Louis Jouvet et la scénographie », « Le Cartel », 1987...), conservateur spécialiste au département des Arts du Spectacle de la Bibliothèque Nationale, elle a particulièrement en charge la collection Jacques Copeau.
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DANIÈLE PAULY
Historienne de l'art, enseigne l'histoire de l'architecture et l'histoire du lieu théâtral à l'École d'Architecture de Strasbourg. Après avoir travaillé pendant plus de dix ans sur l'oeuvre de Le Corbusier (thèse, publications, expositions), elle consacre ses recherches depuis 1988 au lieu théâtral et prépare, pour l'Institut Français d'Architecture, un ouvrage sur le lieu théâtral en France dans les années vingt.
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THÉÂTRE DU VIEUX-COLOMBIER Norma André Édouard Marty Marthe Mercadier Jouvet E93 12345678901234567890123456789012345678901234567890123456789012345678901234567890
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