ATTENTION : Nous présentons toujours deux photos pour montrer le recto et le verso des objets en vente. Sauf mention contraire, nous vendons à la pièce (1 objet) par annonce.

DESCRIPTION et HISTORIQUE

 dixmude8  @  wanadoo.fr

Suite à la succession familiale du général REVAULT d'ALLONES le 22 juillet 2017 en son château de PAGNEY dans le Jura. Succession réglée par voie judiciare, après le décès de son épouse et suite à la mésentente des héritiers, après une très longue période.

Le général avait été le colonel du 43° RBIMA en Allemagne où Johnny HALLIDAY avait fait son service militaire : les instructions de la hiérarchie lui imposaient d'être "cool" avec le soldat HALLIDAY, ce qui fait qu'il restèrent en très bon termes et que Johnny allait souvent se ressourcer au château de PAGNEY, vers le général. Juste après son service militaire, lors d'un séjour à PAGNEY, Johnny s'est étonné de ne pas voir de télévision dans le château. Le lendemain après-midi, un installateur de BESANCON arrivait au château pour installer une télévision........ histoire vraie puisque racontée par l'un des fils du général.

Le général avait un frère Michel, lors de l'armistice le général se trouvait aux "colonies" et choisit le camp de GAULLE, son frère, officier de marine resta dans la marine de VICHY jusqu'au naufrage de son sous-marin, l'argonaute, coulé lors de l'opération TORCH, devant ORAN, le 8 novembre 1942

Tous les objets militaires qui sont présentés sous ce descriptif proviennent effectivement et exclusivement du Château. Une dague de l'armée de l'air offerte au général en 1969 par le groupe ANTILLES GUYANNE en atteste, elle n'est pas actuellement à la vente, elle illustre ce propos

Tout comme les deux panneaux d'insignes, l'un étant la carrière du général, le second étant les insignes de marine de son frère, ils illustrent le propos et ne sont pas à la vente tel quel : les insignes sont vendues à la pièce.

Le général avait monté lui même ces panneaux, pour ce faire il a démonté les attaches au dos des insignes et les a remplacées par une patte ou un système de sa fabrication. Petite imperfection qui n'enlève rien à la valeur de l'objet ou qui, peut-être, lui rajoute une valeur sentimentale.


JEAN-GABRIEL REVAULT D'ALLONNES

BM 11
Régiment de Tirailleurs Sénégalais du Tchad
Régiment de Marche du Tchad
BM 4
1er RTC

Jean-Gabriel Revault d'Allonnes est né le 13 août 1914 à Louannec dans les Côtes-d'Armor. Son père, agrégé de Philosophie, est médecin psychiatre et sa mère, femme de lettres, est la s?ur d'Ernest Psichari et la petite-fille d'Ernest Renan.

Après des études aux lycées Charlemagne, Janson de Sailly et Saint-Louis à Paris, il entre à Saint-Cyr en 1934.

Sortant de l'Ecole deux ans plus tard (promotion "Roi Alexandre 1er"), il choisit l'Infanterie coloniale et part en poste en AOF.

D'abord au Sénégal au 1er Régiment de tirailleurs sénégalais (1er RTS) en 1937-1938, puis au Niger, au 3e Bataillon de tirailleurs sénégalais (3e BTS) où il se trouve au moment de la déclaration de guerre.

Il refuse la défaite et, le 22 juin 1940, avec 24 hommes de sa compagnie, il passe au Nigeria pour rejoindre les forces britanniques.

Le 25 juin, les autorités britanniques les remettent à la disposition de l'administration française et Jean-Gabriel Revault d'Allonnes est incarcéré à Zinder jusqu'au 14 juillet 1940.

Libéré et muté dans un autre territoire, il profite de son déplacement pour s'évader à nouveau vers le Nigeria le 17 juillet avec d'autres officiers.

Dans des conditions difficiles, il rejoint la Gold Coast à la mi-août puis se rend au Cameroun où il parvient le 28 août, au lendemain du ralliement du territoire à la France libre.

Affecté comme officier au 3e Bataillon du Régiment de tirailleurs du Cameroun (3/RTC), Jean-Gabriel Revault d'Allonnes prend part aux opérations du Gabon sous les ordres du commandant Dio. Blessé le 7 novembre 1940 par un éclat de balle dans les combats de Libreville, il reçoit une citation.

En décembre 1940, le 3/RTC devient le Bataillon de marche n° 4 (BM 4) dont Jean-Gabriel Revault d'Allonnes commande la 1ère Compagnie. Avec son unité, il combat en Syrie. Le 10 juin 1941, il reçoit une balle d'avion dans le bras, à Ghabareb, et, le 21 juin à Kissoué, un éclat d'obus également au bras.

En juillet 1941, à l'issue des opérations de Syrie, il est nommé instructeur au cours d'élève aspirant de Damas.

Affecté ensuite au BM 11, il en commande la compagnie lourde et participe à l'opération sur l'oasis de Giarabud en Libye.

En septembre 1942, il est mis à la disposition du général Leclerc et rejoint l'AEF, Bangui puis Fort Lamy au Tchad. Affecté à la 12e Compagnie du Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST), il prend part comme à la seconde campagne du Fezzan et de Tripolitaine avec la Force L du général Leclerc de décembre 1942 à février 1943.

En Tunisie, il prend le commandement de la 12e Compagnie dont le commandant, le capitaine d'Abzac, venait d'être tué le 23 mars 1943 au Djebel El Melab. Commandant de compagnie motorisée, il se distingue par sa belle attitude au feu au cours d'une contre-attaque allemande de sa position et est cité à l'ordre du corps d'armée.

En juin 1943, il stationne à Sabratha en Tripolitaine avec le RTST qui prend l'appellation de Régiment de marche du Tchad (RMT) sous le commandement du lieutenant-colonel Dio. Le capitaine Revault d'Allonnes est affecté au 1er Bataillon du RMT.

En septembre, la 2e Division française libre, devenue 2e Division blindée (2 e DB) dont fait partie le RMT, s'entraîne et s'équipe avec du matériel américain à Temara au Maroc avant d'aller poursuivre sa préparation en Angleterre de mai à juillet 1944.

Affecté comme officier d'Etat-major du 3e Bureau du Groupement tactique Dio, le capitaine Revault d'Allonnes débarque en France le 1er août 1944 et prend part à la campagne de Normandie. Le 14 août, sous le bombardement de Carrouges dans l'Orne, il parvient à sauver de la destruction de très nombreux véhicules avant d'être atteint légèrement par des éclats d'obus. Le 18, dans l'Orne, il est à nouveau blessé par éclat d'obus à Fleuré au cours d'une mission de liaison.

Il participe à la libération de Paris puis à la campagne des Vosges au cours de laquelle il reçoit une quatrième citation. Il se voit remettre, le 26 septembre 1944 à Nancy, la Croix de la Libération des mains du général de Gaulle.

Cinq fois blessé, cinq fois cité, il termine la guerre en Allemagne.

Il poursuit ensuite sa carrière comme attaché militaire en Colombie, Vénézuéla et Equateur (1946-1947). En 1948, il est promu au grade de chef de bataillon et commande le 1er Régiment d'infanterie coloniale (1er RIC) avant d'être détaché au SDECE.

Il entre en stage à l'Ecole de Guerre (1950-1952), sert en Indochine (1952-1954) où il est cité à deux reprises et devient ensuite attaché militaire à l'Ambassade de France au Portugal (1957-1961).

Promu colonel, il dirige le bureau personnel d'Etat-major à la DPMAT à Paris avant de commander le 43e Régiment blindé des TDM à Offenbourg (1963-1964).

Général de brigade en septembre 1966, Jean-Gabriel Revault d'Allonnes sert comme adjoint du gouverneur militaire de Paris en 1967. Il part ensuite en poste à La Martinique (1968-1970), avant de commander le Groupe Antilles-Guyane (1968-1970).

Général de division, il commande la 23e Division militaire à Rouen de 1971 à 1972.

Chef de la mission militaire française auprès des Forces alliées secteur Centre Europe en 1972-1973, puis chef de la mission militaire française auprès du Comité militaire du Conseil de l'Atlantique, il est nommé, en avril 1974, général de corps d'armée avant de prendre sa retraite.

Dans le civil, il est expert auprès des Nations-unies pour la prévention des catastrophes de 1974 à 1978.

Jean-Gabriel Revault d'Allonnes est décédé le 28 mai 1994 à Pagney dans le Jura où il est inhumé.

? Commandeur de la Légion d'Honneur
? Compagnon de la Libération - décret du 29 décembre 1944
? Grand Croix de l'Ordre National du Mérite
? Croix de Guerre 39/45 (5 citations)
? Croix de Guerre des TOE (2 citations)
? Croix du Combattant 39/45
? Médaille des Evadés
? Chevalier du Mérite Maritime
? Médaille Coloniale avec agrafes "AFL", "Libye", "Fezzan-Tripolitaine", "Tunisie", "E-O" 
? Médaille des Services Volontaires dans la France Libre
? Médaille Commémorative d'Indochine 
? Military Cross (GB)
? Officier de l'Ordre National du Vietnam
? Croix de la Vaillance avec Palme (Vietnam)
? Commandeur du Nicham Iftikar (Tunisie)
? Officier de l'Etoile Noire (Bénin)
? Commandeur de l'Ordre du Muno (Togo)



ORIGINAUX, NO COPY.

Tout est nature et d'époque, rien n'est caché, vous achetez ce que vous voyez : tous nos objets sont vendus "jus de grenier" pour reprendre une expression à la mode, car nous sommes incapables de restaurer, transformer ou bidouiller le moindre objet ! Les objets sont en principe bon état, souvent quelques petits chocs pour les médailles ou objets métallique et sauf mention contraire abréviée dans le titre et détaillée ci-après ou mentionnée clairement dans la description. R5767/38

Pour les insignes et médailles les mentions dans le titre indiquent l'état avec les abréviations suivantes :

Les insignes en argent sont expressément signalé comme "EN ARGENT" ou "SILVER", le mot argenté seul est souvent tronqué dans le titre il manque le é pour signaler argenté.

 BM : bolèro manquant, MàE : manques à l'émail, M1P : manque 1 picot système pin's, MA : manque aiguille de la fermeture,  EE : éclat émail, AE : attache ecourtée, AM : attanche manquante, MP manque pastille, AR : attache ressoudée, MP : manques à la peinture, AD : attache déssoudée, ANC : attache non conforme, AC : attache changée, NC : non complet pour les attaches, MRE : manque retrour d'épingle, ER : émail restauré, DE : défaut dans l'émail.

Il est indiqué en variantes car de nombreux insignes présentent des variantes : couleurs, modèle, dos, homologation, etc....., le tout au pluriel ce qui ne veut pas dire que je vends 2 objets par annonce, sauf si cela est clairement mentionné !

Pour les documents papier, vu l'âge, de petits problème sont toujours présents : traces de poussièes, petites pliures, salissures mais les problèmes trés importants sont signalés.


Pour les médaille de table en  bronze ou autres métaux et les jetons de présence, de petits défauts peuvent être présents comme de petits chocs, les gros défauts sont en principe toujours signalés. NOUS LAISSONS CES OBJETS EN L'ETAT DE TROUVAILLE : NOUS N'EFFECTUONS AUCUN DE NETTOYAGE !

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