L'amiral Bourgois, perfectionniste, jugeait certains exposés parus dans  la Nouvelle Revue, néfastes pour la puissance de la marine  et la sécurité de la France. Désireux de les combattre sur leur propre  terrain et de faire parvenir l'exposé de sa doctrine partout où avait  été soutenue celle qu'il combattait, l'amiral trouva dans cette Revue  une tribune dont l'accès lui fut donnée avec empressement. Certaines  mesures qu'il réclamait avec insistance comme indispensables à la défense  du pays ont été prises depuis et d'autres le seront sans doute ultérieurement.  Mort prématurément, il n'a pas eu le temps de publier lui-même son ouvrage  et, par conséquent, d'en corriger les épreuves.

Siméon Bourgois (1815-1887) est un amiral français. Il  sort de l'École navale en 1831. Membre du Conseil d'amirauté et du comité  hydrographique, il réalise un sous-marin expérimental, le Plongeur,  avec l'ingénieur Charles Brun. Chef d'État-major de l'amiral Bouët-Willaumez  en 1864, il est promu contre-amiral en 1868 et devient major de la Marine  à Brest. Il est nommé commandant de la Division des côtes occidentales  d'Afrique en 1870 et administrateur colonial des Colonies de Gorée et  dépendances. Passé président de la Commission des défenses sous-marines  et conseiller d'État en 1872, il est promu vice-amiral en 1875 et préfet  maritime de Brest en 1877.

*** Nombreuses photos après le texte ***


LES TORPILLEURS, LA GUERRE NAVALE ET LA DÉFENSE  DES CÔTES

Par LE VICE-AMIRAL BOURGOIS

PARIS, Librairie de la Nouvelle Revue - Deuxième édition - 1888 - In-12  (11,2 x 18 cm) Relié demi-cuir, dos lisse à filets, fleurons & titre dorés - VIII-356 pages

Cachets de bibliothèque et étiquette  au dos

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