Trois
ans plus tôt, lorsque le fameux volcan islandais entra en éruption, les
immenses étendues des terres appartenant au Président Directeur Général
Richard John Goldsilver furent recouvertes par plus de 30 cm de
cendres, laissant cet homme au bord de la faillite. Plus d’un pensa que
c’était là la fin de son empire, mais c’était sans compter sur la
perspicacité de ce chef d’entreprise ni sur son habileté pour les
affaires. Il eut l’idée de conditionner la cendre et de la vendre comme
produit de haute qualité pour polir les métaux mais également, en la
mélangeant à de l’huile d’amande douce, il fabriqua une crème efficace
pour tonifier la peau et éliminer les rides. Suite à quoi sa fortune fut
multipliée par cinq. Ce n’est pas tout, désormais il attend avec
fébrilité la prochaine éruption.
Dès le début des années 80,
Guillermo Forchino (1952) expérimente divers matériaux pour réaliser
ses oeuvres en volume. Cette recherche commence à l’Ecole des Beaux-Arts
de Rosario en Argentine et se poursuit au cours des trois années
d’études de Restauration et Conservation des oeuvres d’Art suivies à
l’Université de Paris-Sorbonne.
Dès la fin des années 80, Forchino choisit la résine polyuréthane pour
créer des sculptures proches de l’univers de la bande dessinée. Une
suite de mises en scène drôles et insolites, tous traités avec humour et
finesse et en leur conférant une âme.
Guillermo Forchino vit et travaille à Paris dans son atelier à deux pas du cimetière du Père Lachaise.
Maintenant « The Comic Art of Guillermo Forchino » est accessible à un
plus grand nombre d’amateurs, en éditions limitées et numérotées.