Cette composition représente une iconographie répandue en Sardaigne, avec la présence de Pavoncella dans le tissage, les sculptures sur bois et la céramique. Ce symbole a des origines anciennes et symbolise des concepts tels que fa-miles, protection et soins. Dans le tissage du passé, il avait des apparences différentes, comme le griffon, un rapace avec des griffes et une langue enflammée. Fait intéressant, un oiseau associé à la mort dans les décorations de tapis funéraires s'est transformé au fil du temps en un doux pavillon, symbole de vie.
Sac CARRASECARE
Les masques de Mamojada et Ottana (Mamuthone, Issohadore et Boe) portent des robes et des accessoires qui dansent à un rythme qui parle de la relation complexe entre l'homme et la nature : amour et haine s'entremêlent. Les carnavals sont célébrés en hiver, lorsque la terre s'endort, l'homme protège le bétail et les terres du froid qui engourdit tout. L'importance de l'équilibre avec la nature apparaît alors. Les masques et les rituels parlent de la cyclicité des saisons, de la vie, de la mort et de la renaissance.
Sac SEULEMENT
La forme triangulaire symbolise la vie, la mort et la renaissance et est faite d'icônes représentant l'imaginaire collectif de la Sardaigne et d'une civilisation unique au monde, la nuragique, qui était mégalithique et magique. Cette civilisation observait le ciel étoilé à travers ses architectures spectaculaires et adorait la déesse mère, considérant l'eau comme un élément de purification et de régénération. Des guerriers, des prêtresses et un peuple en contact étroit avec les autres cultures méditerranéennes de l'époque, dont l'ADN est toujours en nous.