Prévention et sécurité privée en France

La sécurité privée en France est un secteur professionnel qui compte majoritairement des entreprises de prestation de service, employant plus de 120 000 personnes en 2010. Les économies présentées comme indispensables qui impliquent un désengagement des forces de sécurité publiques de certains secteurs, tout comme les évolutions « post 11 septembre » qui impliquent un renforcement des mesures de sécurité en général Vigipirate, etc.) entraînent la croissance de ce secteur d'activité.

En France, les activités de prévention et sécurité du secteur privé sont réglementées par deux ensembles de textes. Ce sont les lois et décrets d'une part (textes législatifs), et les textes relatifs au droit du travail (Code du travailConvention Collective Nationale) d'autre part. Les deux sont censés se combiner. Les pratiques quant à elles sont diverses et variées suivant les situations

Structuration

Le modèle économique le plus répandu est celui de la sous-traitance ou externalisation. À ces mots, les professionnels préfèrent l'expression : « prestation de services ». Le client qu'on appelle aussi donneur d'ordre (privé ou public), a sous-traité son service de surveillance (humaine, vidéo ou électronique) à une entreprise extérieure pour une durée déterminée. C'est à la fin du xxe siècle qu'on a pu observer de nombreuses fusion-absorptions d'entreprises plutôt importantes. Cependant, il existe un maillage très important de petites et moyennes entreprises qui entraîne un morcellement du secteur.

Néanmoins, certaines entreprises préfèrent conserver un service de sécurité interne (Auchan, le CEAILL, etc.). Ces services internes doivent obligatoirement être déclarés en préfecture et sont eux aussi soumis à la réglementation sur la sécurité privée et notamment la loi n°83-629 du 12 juillet 1983.

Aujourd'hui aux côtés de la surveillance dite classique (appelée aussi "gardiennage"), on repère des spécialisations :