M. Fernand est en réalité Fernand Legros qui dans les années 60-70 a défrayé la chronique en vendant une quantité impressionnante de faux tableaux à des collectionneurs célèbres et des musées américains faisant ainsi fortune. Le roman le saisit au moment de sa dégringolade quand il n'a plus qu'une Rolls-Royce blanche au lieu des dix du temps de sa splendeur et joue - séduisant mais malhonnête et colérique - les pique-assiettes chez les habitants bohêmes d'un immeuble de Pigalle. Il vit d'expédients fournit ses relations en drogues et sérieusement à court d'argent tente un dernier coup : trouver un faux Dufy pour le compte d'un caïd corse. Tous les faussaires s'étant réfugiés au Brésil le voici contraint de négocier un vrai tableau que tout le monde croit faux bien entendu. M. Fernand terminera son parcours troué de dix-sept coups de pic à glace dans la poubelle d'une boîte de nuit des Champs-Elysées. Et la police n'aura que l'embarras du choix parmi son entourage plus ou moins recommandable pour déterminer qui est le coupable.