PerditaVotre jeune saison... et la vôtre et la vôtreVous qui portez toujours sur vos branches puresVotre virginité en fleur... O ProserpineQue n'ai-je encor les fleurs qu'en ton effroiDu char de Pluton tu laissas tomber ! Le narcisseQui point avant que l'hirondelle ne se risqueEt qui émeut les vents de Mars de sa beautéEt la violette sombre mais plus suaveQue les paupières de Junon ou que l'haleineDe Cythérée. Les pâles primevères Qui meurent non mariées sans avoir vuDans tout son feu Phébus.(Acte IV scène 4)