Une anecdote véridique rapportée en première page du livre est à l'origine de ce roman : une erreur commise dans l'attaque d'une ambassade une confusion de cible. Autrement dit une situation cocasse dans un contexte plutôt tragique.
Ici l'offensive malencontreuse dirigée contre la luxueuse Résidence d'ambassade d'un pays fictif petit mais prospère le Birnstein est menée jusqu'au bout. Les assaillants avaient prévu de s'en prendre à l'ambassade du Birnstan une dictature d'Asie centrale (fictive elle aussi). Ils surgissent au moment du premier dîner d'apparat donné par le nouvel ambassadeur. Comprenant leur méprise mais pris à leur propre piège les ' terroristes ' n'ont d'autre choix que de garder tout le monde en otage. Il y a là un ministre à la retraite un chirurgien esthétique en vogue une directrice de musée d'art contemporain un homme d'affaires exilé fiscal à Bruxelles une jeune ministre en peine dans les sondages un diplomate érotomane... et la nouvelle cuisinière.
C'est Camélia Villemain. Ancienne ambassadrice dont l'époux a été renvoyé du service diplomatique pour malversation cette femme froide cynique et hautaine a tout perdu du jour au lendemain : elle quitte son mari revient en France son pays d'origine où sans contact ni travail elle sombre très vite dans la marginalité. Après trois ans d'errance grâce à son culot et à sa détermination elle décroche enfin ce travail de cuisinière à la Résidence de l'ambassade du Birnstein : la voici donc à peine arrivée en poste en première ligne.
Et c'est la chance de Camélia...
Car ce qui motive cette ancienne mondaine ce n'est ni l'argent ni la notoriété sociale. C'est le besoin de prendre les choses en main auquel s'ajoute la hantise de s'ennuyer. Dans ses nouvelles fonctions non seulement l'ennui est inexistant mais c'est elle qui tire les ficelles. Situation enivrante particulièrement en ce week-end de tous les dangers où le chaos ambiant va lui permettre de prendre le pouvoir tout en découvrant les...