Avoir dix ans et la chance que ses parents divorcent 1 Disposer tout d'un coup d'une mère-enfant, d'un l'Indus-smoking, d'une Alice-à-gâteaux et de baignoires à robinets dorés... Et retourner malgré tout à son père-tout-roux, si cela vous chante... Puis revenir se vautrer dans le grand standing... C'est le rêve, ça, quand on est une petite fille normalement égoïste... Seulement Sam est juste un petit peu plus égoïste que la normale. Alors elle ne se contente pas de se laisser bercer par ce rêve. Elle décide de le faire évoluer à sa guise. Elle élabore son plan. Elle calcule; invente, prévoit, utilise. Elle-mot tout en oeuvre pour arriver à ses fins. Habilement, patiemment, l'air de rien, du bas de son mètre. quarante-huit, elle manoeuvre SES adultes. Ils l'aident à jouer. A leurs dépens. Sans le savoir. C'est amusant. Pour Sam. Bien plus passionnant que de jouer à la poupée. Un peu plus difficile aussi. Il y a des embûches. Mais ça, c'est le jeu. Sam aime jouer. C'est de son âge. Et puis, qui sait ! Sam peut gagner, après tout. C'est l'univers de l'enfance gaie qu'a choisi de nous montrer Laurence Jyl, à travers ce premier livre acide et tendre, où l'humour est constamment présent.
Avec l'oeil-de sa génération, celle du cinéma, Laurence Jyl photographie le bonheur de vivre. Il en résulte un livre léger, pétillant, malicieux, joyeux. Un livre sain. Comme son héroïne. Comme son auteur, aussi, quin'est pas si loin de cette enfance…