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Cette oeuvre est visible sur rendez-vous à la Galerie Montfort 64 passage Jouffroy 75009 PARIS
Louis Leygue ou Louis-Georges Leygue, né à Bourg-en-Bresse en août 1905 et mort le 2 mars 1992, est unsculpteur et graveur français, membre du mouvement cubiste.
Enfant, sa famille s’installe à Alfortville en banlieue parisienne. Il est élève au Lycée Charlemagne à Paris, puis il fait des études artistiques à l'École nationale supérieure des arts décoratifs et à l’École des beaux-arts de Paris. Il est élève de Robert Wlérick, à l'école des arts appliqués et Jules Coutan,aux beaux-arts de Paris, de François-Léon Sicard et Paul Landowski, qu’il retrouve à la Villa Médicis à Rome. Il obtient le Prix de Rome à 26 ans en 1931. En1932, il part pour Rome, mais il revient en France à Naveil, situé à côté de Vendôme, dans le Loir-et-Cher, pour des raisons de santé.
Il se marie avec une élève des Beaux-Arts, Marianne Cochet. Ils auront deux enfants. Ils ouvriront à Vendôme un musée qu'ils offriront à la ville.
Ses œuvres représentent des figurations monumentales, figures humaines et animales, notamment équines (le cheval tient une place particulière dans ses travaux artistiques). Il reste influencé par le cubisme.
En 1938, il part au Canada réaliser un grand bas-relief pour la nouvelle ambassade de France à Ottawa. Il revient en France peu de temps avant le début de la Seconde Guerre mondiale. En 1941, il est arrêté par la Gestapo, mis au secret à Maison d'arrêt de Fresnes puis déporté enAllemagne. De retour en France, il devient professeur à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
En 1947, le Comité des déportés de Nantua lui demande de réaliser le Mémorial aux Déportés de l'Ain. En tant qu'ancien déporté, il réalise une œuvre forte, installée sur les bords du lac de Nantua.
En 1954 il réalise le phénix pour l’Université de Caen, université qui, détruite pendant les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, renaquit de ses cendres tel le phénix.
Dans les années 1960, il réalise des commandes sculpturales pour de nombreuses villes de France : Avignon, Cachan, Caen,Coutances, Dijon, Orléans, Reims, Saint-Dié et Paris, où il réalise, notamment un taureau pour l'École des arts et métiers, ainsi que deux vastes compositions pariétales pour le grand auditorium de la maison de Radio-France.
Il réalise des médailles pour la Monnaie de Paris, ainsi que des épées pour des Académiciens. En 1971, il sculpte les Corolles pour le quartier de La Défense. En 1985, il offre la statue du Cavalier Tombé, qui est mise en place devant l'hôtel de ville de Vendôme. Il enrichit également l'église de Vendôme de ses sculptures. La même année, il prononce le discours d’intronisation du sculpteur Jean Cardot à l’Académie des beaux-arts. Il crée l'œuvre Le soleil de Langres, en fer forgé, située le long de l'autoroute A 31 près deLangres, en Haute-Marne.
L'atelier que Louis-Georges Leygue s'était fait construire à Naveil pour travailler abrite désormais le musée qui est consacré à l'œuvre de ce sculpteur-graveur influencé par le cubisme.
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