André Derain

Lithographie. " Nature morte aux poissons"
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format 50 x 66 cm
Parfait état

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Galerie Montfort 64 passage Jouffroy 75009 PARIS


André Derain, né le 10 juin 1880 à Chatou, (Yvelines) et mort le 8 septembre 1954 à Garches (Hauts-de-Seine) peintre français, est l'un des fondateurs du fauvisme. Il fut peintre de figures, portraits, nus, paysages, marines, natures mortes ; peintre à la gouache, aquarelliste, pastelliste ; peintre de décors de théâtre, sculpteur, graveur, illustrateur.

En 1898, André Derain entre à l'Académie Camillo avec Eugène Carrière, un ami de Pierre Puvis de Chavannes. Il rencontre Henri Matisse au Louvre où il effectue des copies. En 1900, il rencontre Maurice de Vlaminck dans un train, avec qui il va partager un studio. Il commence à peindre ses premiers paysages. Autodidacte, il fréquente beaucoup les musées et nourrit sa réflexion esthétique d'un grand nombre de lectures (Zola, Nietzsche…). À Van Roosbergue qu'il découvre en 1901 et qui aura une influence déterminante s'ajoutent celles des néo-impressionnistes et surtout de Paul Cézanne. Il rejoint Matisse à Collioure en 1905 et à cette occasion définit le style qui le fera connaître du grand public : couleurs vives, dessin simplifié, composition claire. Il est alors considéré comme un des meilleurs représentants du fauvisme. En 1906 et 1907, il est bouleversé par les Arts primitifs et en étroite relation avec Matisse, il poursuit sa réflexion sur les liens entre décoration et expression. Il s'intéresse aux arts décoratifs : céramique, bas-reliefs en bois, sculpture, réalise de grands panneaux sur le thème de l'âge d'or, la danse ou les femmes au bain.

Après 1906, il semble influencé par Paul Gauguin, ses couleurs deviennent moins vives. Mais l'année suivante il fréquente le Bateau-Lavoir, rencontre Picasso et Matisse avec lesquels il voyage à Barcelone en 1910, BraqueApollinaireVan Dongen et Max Jacob. Il découvre et collectionne ce que l'on a appelé l’Art nègre et il semble, un temps, suivre l'influence de Picasso, mais ne va pas au-delà du pré-cubisme et finalement rompt avec lui après 10 ans de relations amicales.

En 1907, il s'essaie à la sculpture sur pierre, et déménage à Montmartre pour se rapprocher de son ami Pablo Picasso et d'autres artistes connus.

En 1908, Derain séjourne à Martigues et peint une série de paysages pré-cubistes représentant la ville et ses environs.

Derain illustre le premier livre de poésie de Guillaume ApollinaireL'Enchanteur pourrissant (1909), et une collection de poèmes de Max Jacob en 1912. En 1916, il fournit des illustrations pour le premier livre d'André BretonMont de Piété.

Dès 1911, il revient à une facture qui semble plus traditionnelle, en amorçant un retour à la perspective, et au clair-obscur.

En 1912, il séjourne à Vers (Lot), près de Cahors. Il loge dans le presbytère . Plusieurs des toiles qu'il a peintes alors se trouvent au Moma à New York ou en Russie.

En 1914, pour la Première Guerre mondiale, Derain rejoint un régiment.

Après son service militaire pendant la Première Guerre mondiale, le monde de l'art le reçoit à bras ouverts. En 1919, il met son talent au service du ballet La Boutique fantasque pour Diaghilev, des Ballets russes. C'est un grand succès qui l'amène à créer de nombreux décors et costumes de ballets.

Sa réputation grandit encore lorsqu'il reçoit le Prix Carnegie en 1928 et commence à exposer dans le monde entier : à LondresBerlinFrancfortDüsseldorfNew York et Cincinnati.

Pendant l'occupation allemande de la France, lors de la Seconde Guerre mondiale, Derain vit à Paris et est courtisé par les Allemands comme symbole prestigieux de la culture française. Il accepte une invitation pour une visite officielle en Allemagne en 1941. La propagande nazie fait grand usage de ce voyage et Derain est traité de collaborateur et ostracisé par beaucoup après la Libération.

Après la guerre, il renonce aux présentations publiques de ses œuvres. En 1944, il refuse la direction de l'École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA). Il finit sa vie dans une solitude volontaire.

Un an avant sa mort, il conçoit les décors du Barbier de Séville. Il est atteint soudain d’une maladie des yeux. Alors qu’il s'en remet progressivement, il meurt le8 septembre 1954 des suites d'un accident de voiture.