LEBANON - TYR: HIRAM WELL
- Engraving (litho) 19th century pasted on watermarked paper (from a drawing by E. Ronjat) - Size : 28 cm x 20 cm (margins included) - Excellent condition (without foxing - remarkably clean). [The second photo shows all the engraving, including margins (to visualize the size of the engraving, the size of the margins and layout of the engraving compared to its margins)
Étienne Antoine Eugène Ronjat, born April 19, 1822 in Vienne (department of Isère) and died in 1912, is a French painter. Born April 19, 1822 in Vienne, Étienne Ronjat was a pupil of Pirouelle and Bonnefond (director of the National School of Fine Arts in Lyon in 1830 upon his death). From 1850 to 1869, he exhibited at the Salon. He painted part of the chapel of St-Lambert church in Paris. He draws for the History of France (1872-1876). He is an artist with a considerable reputation for exact copying. For example, he was one of the two painters to produce the reproduction in 1859-1860 of The Raft of the Medusa by Théodore Géricault from 1819. The copy is kept at the Rochefort museum.
Hiram is the son of a widow from the tribe of Naphtali and a Tyrian father. The king of Tire Hiram I sends him to Solomon, king of Judea and son of David, to help him build the Temple of Solomon. His name is mentioned in the Bible, in the first book of Kings (I Kings, 7:13): a specialist in bronze work, "full of wisdom, intelligence and knowledge", he took care, at the request of Solomon, from the decoration of the Temple ("the house of the Lord"). He molded and erected the two Jachin and Boaz columns with their capitals (Jachin or Jachin, the right column, and Boaz or Boaz, the left one) near the vestibule of the Temple. He also designed a "brazen sea" (circular basin) of ten cubits (4.5 m) which rested on twelve bronze oxen, cauldrons and chalices.
N.B. This lithogravure from around 1860 was the subject, on our part, of a special treatment in order to make disappear the outrages of time and, in particular, the numerous foxings which smeared it. After this treatment, we pasted it on a watermarked paper. This treatment had the effect of "rejuvenating" it; however, it remains an authentic lithogravure from the second half of the 19th century.
LIBAN - TYR : PUITS de HIRAM (artisan bâtisseur du Temple de Salomon)
- Belle gravure (lithogravure) du 19eme siècle contrecollée sur papier filigrané (d'après un dessin de E. Ronjat) - Taille : 28 cm x 20 cm (marges incluses) - Excellent état (sans rousseur - rare aussi propre). [La seconde photo montre toute la gravure, marges incluses (afin de visualiser la taille de la gravure, la taille de ses marges et la disposition de la gravure par rapport à ses marges). La troisième photo montre le dos de la gravure.]
Étienne Antoine Eugène Ronjat, né le 19 avril 1822 à Vienne (département de l'Isère) et mort en 1912, est un peintre français. Né le 19 avril 1822 à Vienne, Étienne Ronjat est l'élève de Pirouelle et de Bonnefond (directeur de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon en 1830 à sa mort). De 1850 à 1869, il expose au Salon. Il peint une partie de la chapelle de l'église St-Lambert à Paris. Il dessine pour l'Histoire de France (1872-1876). C'est un artiste avec une réputation considérable pour la copie exacte. Il fut par exemple l'un des deux peintres à réaliser la reproduction en 1859-1860 du Radeau de la Méduse de Théodore Géricault de 1819. La copie est conservée au musée de Rochefort.
Hiram est fils d'une veuve de la tribu de Nephthali et d'un père Tyrien. Le roi de Tyr Hiram 1er l'envoie à Salomon, roi de Judée et fils de David, pour l'aider à bâtir le Temple de Salomon. Son nom est évoqué dans la Bible, au premier livre des Rois (I Rois, 7:13) : spécialiste du travail du bronze, « rempli de sagesse, d'intelligence et de connaissance », il s'occupa, à la demande de Salomon, de la décoration du Temple (« la maison de l'Éternel »). Il moula et dressa les deux colonnes Jakin et Boaz avec leur chapiteau (Jakin ou Jachin, la colonne de droite, et Boaz ou Bohaz, celle de gauche) près du vestibule du Temple. Il conçut également une « mer d'airain » (vasque circulaire) de dix coudées (4,5 m) qui reposait sur douze bœufs de bronze, des chaudrons et des calices.
N.B.: Cette lithogravure des environs de 1860 a fait l'objet, de notre part, d'un traitement particulier afin de faire disparaître les outrages du temps et, en particulier, les nombreuses rousseurs qui la maculaient. Après ce traitement, nous l'avons contrecollée sur un papier filigrané. Ce traitement a eu pour effet de la "rajeunir" ; elle reste cependant une authentique lithogravure de la seconde moitié du 19eme siècle.