Memoires Duc De Couvert 1668 Enrico II République Naples Storia Xvii Siècle

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Guise Henri II de Lorraine, duc de. 

Mémoires de feu Monsieur le Duc de Guise.

Paris, Martin & Mabre-Cramoisy, 1668. 

Quatrième. (4) cc., 795 p. Plein cuir contemporain remonté, nerfs et titre au dos. Trous de vers dans la marge avec perte minime dans le texte, reliure manquante, sinon bon état

pour information

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entre l'histoire moderne

Henri II de Guise (Paris, 4 avril 1614 – Paris, 2 juin 1664) était un archevêque français ; deuxième fils de Charles Ier de Guise et d'Henriette Catherine de Joyeuse, il fut archevêque de Reims de 1629 à 1640, puis duc de Guise de 1640 à 1664, prince de Joinville de 1640 à 1641 et comte d'Eu de 1640 à 1657. Il dirigea pendant six mois la République royale de Naples comme doge, né à la suite de la révolte de Masaniello de 1647.



Indice

1Biographie

2Ascendance

3Note

4Autres projets

5Liens externes

Biographie

Destiné à une carrière ecclésiastique, il devient archevêque de Reims à l'âge de 15 ans, mais la mort de son père et de son frère aîné la même année l'oblige à demander (et obtenir) la dispense de ses vœux pour devenir duc de Guise. .


En 1639, il épousa sa cousine germaine Anna Maria Gonzaga (1616 – 1684), fille de Charles Ier de Gonzaga-Nevers. On raconte que sa future épouse, pour le rejoindre, quitta la maison de son père déguisée en homme. Le mariage fut annulé en 1641 et la même année, Enrico épousa Onorina di Grimberghe († 1679), dont il se sépara deux ans plus tard. Aucun enfant n'est né des deux mariages.


Il conspire contre le cardinal de Richelieu avec Louis de Borbone , comte de Soissons et combat aux côtés de ce dernier à la bataille de la Marfée (6 juillet 1641, près de Sedan), au cours de laquelle Louis de Bourbon-Soissons se suicide par erreur[2] . Pour sa conduite, il a été condamné à mort et ses biens ont été confisqués. Il a réussi à échapper à la peine en s'enfuyant en Flandre. Gracié par le roi, il rentre en France en 1643 et récupère le duché de Guise, tandis que sa mère reçoit celui de Joinville.


Renouvelant les prétentions de sa famille sur le royaume de Naples, il gouverna pendant six mois la soi-disant République royale de Naples sous protectorat français, née après la révolte de Masaniello de 1647, mais le manque de soutien du cardinal Mazarin, ainsi que de sa diplomatie des erreurs, l’ont empêché de se maintenir au pouvoir.


Déjà au début de son gouvernement, Gennaro Annese ne lui déléguait que le commandement militaire, avec les mêmes pouvoirs avec lesquels « le Prince Sérénissime d'Orange défend la République et les États populaires de Hollande »[3]. Cette formule limitait au maximum l'action de Guise qui, d'ailleurs, dans le serment de fidélité à la république - prêté solennellement dans la cathédrale de Naples en présence du cardinal Ascanio Filomarino (17 novembre 1647) - s'était obligé d'abandonner ses fonctions. "pour autant qu'il reçoive des ordres de ladite République Sérénissime"[4]. Quelques jours seulement après son entrée en fonction, Antonio Basso a dû lui rappeler, sans doute sur un ton pas tout à fait amical, que sa tâche était de fonder la république et de créer le Sénat, et rien d'autre.


Cette perspective était inacceptable pour le Français qui, pour survivre politiquement, devait équilibrer les attentes du peuple et celles des nobles. Un mois après le serment, Henri II de Guise commet une autre erreur qui l'éloigne des républicains et du populaire : il se proclame Duce de la Très Sérénissime République Royale. Le choc final eut lieu lorsque Guise tenta de dépouiller la Consulta, c'est-à-dire le « repaire » de la pensée républicaine, en lui opposant les capitaines de l'Ottine, qu'il disait considérer comme des « sénateurs proches du duc »[5].


Parmi les républicains les plus intransigeants se trouvait Antonio Basso, qui, au cours d'une réunion houleuse au couvent dominicain de San Severo, a affronté Guisa, l'accusant de tyrannie et lui ordonnant d'entamer les procédures pour l'élection du Sénat. Le duc répondit en affirmant que la chose était intempestive sans l'autorisation du pape et l'intervention de la noblesse. Il fallait en outre établir le nombre de sénateurs, combien d'entre eux devaient représenter la capitale et combien d'entre eux devaient représenter les provinces.


Il s’agissait là de problèmes qui nécessitaient l’aide d’une assemblée constituante spécifique, mais qui constituaient également un stratagème de Guise pour gagner du temps. Antonio Basso s'est alors rabattu sur la création d'un Sénat provisoire, élu au sein de la Consulte qui, selon lui, représentait déjà le « corps du Sénat »[6]. Mais entre-temps, les capitaines de l'Ottine pouvaient exercer les fonctions de vice-sénateurs.


L'explosion de la révolte dans toute la vice-royauté et l'irruption des troupes espagnoles par la brèche de la « Porta dell'Oglio » le 5 avril 1648 marquèrent la fin des ambitions françaises pour Naples. Guise s'enfuit chez les Camaldoli. puis à Marano, il traverse Aversa pour Santa Maria di Capua, mais le capitaine Luigi Poderico, apprenant son évasion, le poursuit et le fait prisonnier près de Morrone alors qu'il voulait rejoindre les États pontificaux. Il n'a même pas été désarmé et a été emmené avec tous les soins nécessaires à Capoue puis à Gaeta.[7] Bien équipé en cuisiniers et en domestiques, il était logé dans « trois grandes pièces, dans l'une desquelles il s'amusait très efficacement au jeu de raquette »[8].


Après un certain temps, il fut transféré en Espagne, où il resta détenu de 1648 à 1652. Une fois libéré, il tenta une seconde campagne pour reconquérir Naples, mais subit également un échec dû à l'intervention d'une flotte anglaise sous le commandement de l'amiral Robert Blake. Il s'installe définitivement à Paris comme Grand Chambellan de Louis XIV et y termine ses jours.


Henri II de Guise a été indiqué parmi les identités possibles du célèbre Masque de Fer.[9]

Déjà au début de son gouvernement, Gennaro Annese ne lui déléguait que le commandement militaire, avec les mêmes pouvoirs avec lesquels « le Prince Sérénissime d'Orange défend la République et les États populaires de Hollande »[3]. Cette formule limitait au maximum l'action de Guise qui, d'ailleurs, dans le serment de fidélité à la république - prêté solennellement dans la cathédrale de Naples en présence du cardinal Ascanio Filomarino (17 novembre 1647) - s'était obligé d'abandonner ses fonctions. "pour autant qu'il reçoive des ordres de ladite République Sérénissime"[4]. Quelques jours seulement après son entrée en fonction, Antonio Basso a dû lui rappeler, sans doute sur un ton pas tout à fait amical, que sa tâche était de fonder la république et de créer le Sénat, et rien d'autre. L'ex
Caratteristiche particolari Prima edizione
Soggetto Storici
Anno di edizione 1668
Lingua Francese
Tipo Antichi Incunaboli e Cinquecentine