AFFICHE ORIGINALE ENTOILEE
PAS DE COPIE CHEZ NOUS
NO COPY 
we sell only original period posters 
ON LINEN , LINEN BACKED IN OUR OWN STUDIO

envoi en rouleau sécurisé assuré pour la valeur 
we send in secured roll insured for the value 

100 X 62 CM 

sur cette affiche on voit bien :
 San Sebastian...
mais aussi une ALFA ROMEO GIULIETTA 
une MERCEDES 170 
 une PONTON
ADENAUER ? 
ainsi qu'une SIMCA ARONDE !

  
IL EST ECRIT SUR L'AFFICHE :


" SAN SEBASTIAN
ESPANA SPAIN ESPAGNE SPANIEN 
Valverde S.A. - S. Sebastiàn "

-----------------------------

vous pouvez nous contacter 

pour la sauvegarde de vos affiches

entoilage restauration

ATELIER AFFICHES ANCIENNES

posterstudio@orange.fr

posterstudio-france.com

  ( exemples photos de notre travail et devis sur demande )


PLEASE CONTACT US IF YOU NEED
LINEN BACKING AND RESTAURATION FOR YOUR POSTERS
WE WORK A LOT ABROAD
WE CAN SEND PICTURES OF OUR WORK
AND MAKE AN ESTIMATE

------------------------------------------

Saint-Sébastien (Espagne)

Saint-Sébastien
Donostia (eu)
San Sebastián (es)
Blason de Saint-Sébastien
Héraldique
Drapeau de Saint-Sébastien
Drapeau
Vue de la Kontxa.
Pintxos.Mairie de Saint-Sébastien.
Pont Maria Cristina.Palais Kursaal.
Fronton Anoeta Atano III.Peigne de vent.
Différents monuments de la ville.
Administration
PaysDrapeau de l'Espagne Espagne
Communauté autonomePays basque Pays basque
ProvinceGuipuscoa Guipuscoa
ComarqueDonostialdea
District judic.Saint-Sébastien
Budget466 978 310 € 1 (2008)
Maire
Mandat
Eneko Goia Laso (EAJ-PNV)
2015-2019
Code postal20001 à 20018
Démographie
GentiléDonostiarra (eu, es) / Easonense (es)
Population186 095 hab. (2015)
Densité3 056 hab./km2
Géographie
Coordonnées43° 19′ 17″ nord1° 59′ 08″ ouest
Altitude6 m
Superficie6 089 ha = 60,89 km2
Distance de Madrid473 km
Rivière(s)l'Urumea
Bordée parMer Cantabrique
Divers
Saint patronsaint Sébastien (20 janvier)
Localisation

Saint-Sébastien, officiellement Donostia en basque et San Sebastián en espagnol, est une ville du Nord de l'Espagne, capitale de la province du Guipuscoa, dans la Communauté autonome basque. Elle est siège du diocèse de Saint-Sébastien et de la province maritime de Saint-Sébastien.

Baignée par les eaux de la mer Cantabrique, à l'embouchure de la rivière Urumea, elle doit une grande partie de sa célébrité à sa rade, la baie de la Concha, encadrée par deux éminences rocheuses, les monts Igeldo et Urgull, véritables balcons naturels d'où on appréhende une grande partie de la cité, l'océan et les paysages vallonnés des environs. La ville compte sur la présence de nombreux monuments (cathédrale du Bon Pasteurbasilique Sainte-Marie du Chœurpalais de Miramarpont María Cristinaarènes d'Atocha, place de la Constitution et rues pittoresques du centre historique), musées (musée des sciences, de la chasse à la baleine, musée Chillida-Leku) et d'un aquarium. Le palais Kursaal, édifié en 1999, est caractéristique de l'architecture contemporaine.

Importante place militaire et base navale au Moyen Âge, la ville est détruite à plusieurs reprises par des incendies au cours de son histoire. Le dernier d'entre eux, consécutif à la guerre d'indépendance en 1813, est à l'origine d'un grand projet de reconstruction urbaine mené au cours du xixe siècle. Les murailles qui enserraient la ville sont détruites en 1863, permettant l'édification de quartiers modernes (ensanches), tel le quartier d'Amara. À partir de 1885, la reine régente Marie-Christine prend l'habitude de venir en villégiature à Saint-Sébastien, suivie par sa cour, puis par la bourgeoisie. La ville devient une station balnéaire réputée, et ne tarde pas à être surnommée « La perle du Cantabrique », nom qui est passé à la postérité.

Forte d'une population de 186 122 habitants (2011), au sein d'une aire urbaine de 436 500 habitants (2010), c'est une ville universitaire et un pôle économique majeur, centré notamment sur le tourisme et les activités commerciales. Elle accueille chaque année depuis 1953 le Festival international du film de Saint-Sébastien, de renommée internationale, et le Festival de jazz de Saint-Sébastien depuis 1966. En 2016, la ville a été la capitale européenne de la culture, avec Wroclaw2.

Histoire[

Cartographie de Saint-Sébastien, commandée par Philippe IV en 1622

Les origines de Saint-Sébastien sont inconnues. Le document le plus ancien (considéré comme faux par la majorité des historiens) la mentionne en l'an 1014. Il est en revanche plus certain qu'au xiie siècle, Sanche VI de Navarre, dit le Sage, aurait mis le monastère de Saint-Sébastien entre les mains de l'abbé de Leyre et de l'évêque de Pampelune. Ce document sera confirmé, en 1201, par le roi Pierre Ier 3. Les premières nouvelles écrites de Saint-Sébastien font référence à un monastère, situé dans le quartier qui encore aujourd'hui est appelé Saint-Sébastien l'Antiguo. Ce lieu a été primitivement connu, selon quelques historiens, comme Izurum. Saint-Sébastien apparaît étymologiquement de l'évolution du mot Donebastian (Done (Santo), et de Sebastian). Ce roi accorda le For de Saint Sébastien (ensemble de lois particulières à la province), qui marquera le début chronologique de l’histoire de la ville.

Aux xie et xiie siècles, le monastère de Saint-Sébastien l'Antiguo, de même que son centre spirituel, faisaient partie de la vie sociale naissante et administrative de la population de cette zone, qui, avec le temps, passant par divers avatars qui auront lieu postérieurement, ne sera pas cristallisé dans cette commune.

Saint-Sébastien a été fondée vers 1180 par Sanche VI de Navarre, roi de Navarre. Il naît pour être port maritime de Navarre, et initialement accomplit sa mission comme tel. Le Guipuscoa à partir de l'année 1200 demandera la vassalité du roi castillan Alfonse VIII4, ennemi de Sanche le Fort 5. Pour les commerçants de Saint-Sébastien ce changement sera positif, puisqu'il passe d'un état de petit port d'un petit état en décadence (Navarre), condamné à tomber sous la domination française, à servir de sortie vers la mer a une monarchie castillane, beaucoup plus grande, plus riche et en pleine expansion.

Moyen Âge

Parc et palais d'Aiete

Les rois de Castille compteront en 1248 pour la première fois avec les forces navales de Saint-Sébastien, qu'ils prendront à partie en immobilisant l'escadron des Maures et le pont de Triana, qui a abouti à la reddition de la ville de Séville.

Alphonse VIII accordera les juridictions et entamera la longue série de privilèges accordés à Saint-Sébastien, visant à maintenir l'un trafic navarrais vif et d'autre part une situation privilégiée des commerçants donostiars sur le marché castillan.[pas clair]

Cette prospérité permettra à la ville, alors construite principalement en bois (y compris en charpenterie de marine réemployée) de se relever des multiples incendies dont elle souffrira à partir de 1266 (elle aura brûlé complètement six fois en deux siècles).

La guerre de Cent Ans, la guerre des Bandes 6 et l'évolution de la Navarre en direction française pour raisons dynastiques ont apporté pour Saint-Sébastien, dans la seconde moitié du xive siècle, une conséquence grave, le déplacement des principales lignes de trafic vers Bilbao, en remplaçant Saint-Sébastien comme centre du trafic commercial.

En janvier 1489 un nouvel incendie réduit une fois de plus la ville en cendres. Cet événement malheureux a eu comme conséquence la construction de ville en pierre. Cet incendie sera le dernier de l'époque médiévale de Saint-Sébastien.

À partir du dernier quart du xve siècle, Saint-Sébastien, d'un empire marchand, deviendra, par sa situation stratégique, place militaire, et son port principal, Pasaia, passera de celui essentiellement commercial, à accomplir les fonctions de base navale.

Place militaire

Place de la Constitution

Après la catastrophe de 1489, plus qu'une reconstruction de ville, il faut parler d'un nouveau mode de vie de la collectivité donostiarra. Pasaia, accueillera de base navale de l'Escadron cantabrique, force maritime qui maintiendra pendant des siècles (jusqu'au xixe siècle) la lutte contre les escadrons français, néerlandais et britanniques.

Ce nouveau rôle de Saint-Sébastien comme forteresse, chargée de freiner les attaques des français, donnera lieu à ce que la ville prenne de nouveaux chemins, par lesquels elle a gagné les titres nobiliaires et de Loyauté.

Dans la période entre les Rois Catholiques et Philippe V, trois cent années approximativement, la ville souffrira de nombreux emplacements.

Cet état de guerre permanent suppose pour Saint-Sébastien une forte altération de son économie, motivé par les frais dans les fortifications, le maintien de la garnison, et la chute continue du commerce maritime, qui, à partir de 1573, est aggravé encore plus, parce que Séville acquerra le monopole des transactions avec l'Amérique.

Après deux siècles passés à accomplir héroïquement sa mission de guerre, Philippe IV d'Espagne, en 1662, lui accorde le titre de villa 7. Jusqu'à sa fondation il y avait seulement de petites zones résidentielles dans le quartier de l'Antiguo (vieux quartier), dans la vieille partie et dans la vallée de l'Urumea, en entreprenant jusqu'au xve siècle un lent processus de croissance.

En 1719, la ville est prise par une forte armée française et le maréchal de Berwick. La citadelle est prise le 17 août8. Il a été trouvé une ville faible dans ses fortifications, et une petite garnison en pénurie de vivres et de munitions. La ville a été occupée par une garnison de deux mille soldats français, jusqu'au , date à laquelle elle a été évacuée à la suite de la paix de La Haye.

Plano de Ensanche de Cortázar, initié à la seconde moitié du xixe siècle et terminé en 1913, un siècle après la construction de la cité en 1813

Pendant la guerre d'indépendance, Saint-Sébastien a été occupée en 1808 par les troupes napoléoniennes. Joseph Bonaparte 9souverain de l'Espagne, est entré le 9 juin à Saint-Sébastien, en parcourant la rue Narrica, dans laquelle toutes les fenêtres étaient restées fermées. En  les alliés, les troupes anglo-portugaises, sous le commandement direct de Sir Thomas Graham et du généralissime Duc de Wellington ont assiégé la ville. Après plusieurs jours de bombardement intense provocant un élargissement de la brèche (les troupes françaises étaient entrées par cette dernière en 1719 ), on a entamé l'opération d'assaut formée par une colonne de volontaires, appelés les desperados. Un incendie fortuit et l'explosion d'une réserve de munitions ont provoqué une panique chez les Français. Événement dont profiteront les assaillants, en obligeant les troupes françaises à se replier vers le château, où ils capituleront le 8 septembre.

Le pillage des alliés pendant la récupération de la ville a duré six jour et demi, en sauvant de l'incendie seulement les deux paroisses et trente-cinq maisons, situées dans la rue Trinidad, qui pour un tel motif porte actuellement le nom de 31 de Agosto/Abuztuaren 31. Ces maisons n'ont pas été brûlées parce qu'elles servaient de logement pour les fonctionnaires britanniques et portugais, tandis qu'ils entamaient l'attaque au château.

La ville fut pionnière pour la pêche à la baleine, avec d'autres ports de la côte, et son activité s'étendit bientôt à d'autres secteurs, comme l'industrie et le commerce. Ville fortifiée jusqu'en 1863. Elle fut ravagée à douze reprises par des incendies jusqu'à cette date. Le dernier d'entre eux, ayant eu lieu en 1813, pendant la guerre d'Indépendance. Les survivants se réunirent à Zubieta et décidèrent de reconstruire la ville.

Saint-Sébastien semble avoir été la première ville espagnole fortement touchée par la pandémie grippale de 1918, dite grippe espagnole due au virus H1N1. Il est possible que sa situation (baie très fermée, dans laquelle se déversait les égouts) et le passage de touristes venant de diverses régions d'Europe, voire venant se reposer après être passé sur le front, aient pu favoriser la diffusion de l'épidémie.

xixe siècle

Après la guerre, les notables de la ville se réunirent à Zubieta et décidèrent de reconstruire Saint-Sébastien.

La division du royaume d'Espagne en 52 provinces fixa la capitale du Guipuscoa à Saint-Sébastien. Jusque-là la capitale était alternativement Saint-Sébastien, TolosaAzpeitia et Azkoitia, selon le lieu où se réunissaient les Juntes et où résidait le corrégidor, représentant du roi dans la province. Après un nouveau transfert à Tolosa, en 1854, il est déclaré à Saint-Sébastien comme importante pour la province. On décide le retrait des douanes à l'Èbre et la fermeture de Saint-Sébastien comme port habilité pour le commerce avec l'Amérique.

Dans la province s'opposent les carlistes et les libéraux, ces derniers partisans de la Constitution. Les deux partis défendaient les juridictions, mais de manière différente. Saint-Sébastien optera pour le libéralisme, contrairement aux campagnes de la province.

En 1863, après un débat intense, les murs qui limitaient le développement de la ville, sont démolis. Le 4 mai, aux accords d'une marche expressément réalisée pour l'événement, la première pierre est retirée, mise en pièces, puis distribuée entre les hôtes du premier rang.

Saint-Sébastien change d'orientation. Terminée son étape comme forteresse, se mettra à accomplir la fonction de capitale de la province, en commençant son expansion reflétée dans le Plan Antonio Cortázar pour la nouvelle ville.

Belle époque

Reine Marie-Christine
Fontaine Wallace à Saint-Sébastien
Vue du port de Saint-Sébastien en 1890, avec la Baie de la Concha au fond

Au décès du roi Alphonse XII d'Espagne, en 1885, sa veuve la reine régente Marie-Christine emmène tous les étés la cour à Saint-Sébastien, résidant dans le Palais Miramar. Le maire de Saint-Sébastien, en reconnaissance, la nomme maire honorifique de la ville. Par la suite, déjà en plein développement de l’Ensanche Cortázar, qu'il dotera la ville de son actuel attrait architectural, la construction du casino en 1887 augmente le nombre d'estivants. Les bâtiments remarquables de la ville sont tous de cette époque — indépendamment de ceux de la vieille ville —, comme la cathédrale du Buen Pastor ou Artzain Ona de Saint-Sébastien, l’Escuela de Artes et Oficios (actuel siège de la poste) et l’Instituto Peñaflorida (occupé ensuite par l’Escuela d'Ingenieros Industriales et de nos jours par le Centre Cultural Koldo Mitxelena), le palais Miramar, le théâtre Victoria Eugenia, l'hôtel María Cristina, les villas du Paseo de Francia ou Frantziako pasealekua ou la gare du Nord, ainsi que le reste des bâtiments du Secteur romantique (roman ?), tous avec un style français marqué, qui a donné du charme à Saint-Sébastien et son surnom de « petit Paris » ou « Paris du Sud ».

La Première Guerre mondiale fait de Saint-Sébastien une des villes les plus cosmopolites d'Europe[réf. nécessaire]. Dans son Casino se retrouvent toutes les personnalités de la vie européenne : Mata HariLéon TrotskiMaurice RavelRomanones, Pastora Imperio, des toreros renommés, des banquiers, etc. À la Belle Époque, Saint-Sébastien reçoit la compagnie française d'opérette, les ballets russes, des chanteurs d'opéra et beaucoup d'autres artistes célèbres.

En 1930, la ville accueille une réunion de républicains, qu'on a appelé l'accord de Saint-Sébastien, qui aura un impact important dans l'avènement postérieur de la IIe République 10, le 14 avril 1931. De fait, le premier gouvernement républicain sera formé, dans une grande mesure, par le noyau de politiciens participant à l'« accord ». L'élection de la capitale donostiarra a été due, d'une part, à la proximité de la ville avec la République française et au fait que Saint-Sébastien était la capitale estivale de la CourFernando Sasiain, hôte du Pacte, sera le maire de Saint-Sébastien pendant la République.

Franquisme

Peu après le début de la Guerre civile espagnole, le 13 septembre 1936, Saint-Sébastien tombe, sans sérieux combat, entre les mains des nationalistes. Le franquisme maintiendra à Saint-Sébastien le rôle de ville capitale de la villégiatureFranco 11 résidera le mois d'août depuis 1940 à 1975 dans le palais d'Aiete, acheté par la mairie et offert au chef de l'État. Pendant cette période ont lieu dans cet édifice les conseils des ministres. Dans le même édifice, se prononcera la déclaration intégrale sur la paix au Pays basque, le 17 octobre 2011 lors de la conférence internationale de paix de Aiete.

En 1953, et à l'initiative d'un groupe de commerçants de la ville, naît le Festival de Saint-Sébastien, avec le double objectif d'élargir les vacances dans la capitale donostiarra et de restituer à Saint-Sébastien l'activité culturelle et le glamour perdus depuis la Guerre Civile. Le succès de la première édition au régime franquiste a eu vent de l'événement, qui gagnera progressivement du poids et prestige jusqu'à se transformer un des événements culturels des plus importants et avec une plus grande projection extérieure de l'Espagne. Il sera l'un des meilleurs festivals de cinéma au monde, la scène de quelques premières cinématographiques historiques et le point de rencontre de bonne partie des plus importantes étoiles du septième art.

Développement moderne

Vue aérienne de Saint-Sébastien. On observe la ligne de cote de près de 10 km, et la baie de la Concha et la plage de Zurriola

En 1955 on a entamé le second et plus important processus d'extension de la ville, dans ce qu'on a appelé Amara Berri, en donnant lieu à un quartier du même nom (faisant allusion aux marais qu'il y avait dans ce terrain avant sa construction). Un des premiers pas dans la construction de l'extension a été le transfert de l' Ecole des Arts et Métiers et Commerce, située dans le centre, à des écoles reconstruites, ainsi que de celui de lInstitut Peñaflorida, en l'appelant Institut Usandizaga pour sa section féminine. On peut considérer que le processus de consolidation du quartier d'Amara a fini en 1993, avec la construction du stade d'Anoeta et de la rénovation totale de la ville sportive (située à Amara).

Après les deux extensions la ville a consolidé son axe principal, qui continue de se développer bien qu'à un rythme beaucoup plus lent. Aujourd'hui les priorités de la ville sont l'amélioration des infrastructures (promotion de l'aéroport, meilleures communications ferroviaires, amélioration des routes), la régénération des quartiers de la périphérie, le maintien et le renforcement du tourisme, la principale source de recettes, et la lutte contre l'ETA et la violence urbaine, que la ville a punie avec intensité. La croissance urbaine prétend être combinée avec les soins de l'environnement, la lutte à l'échelle municipale contre le changement climatique et l'aptitude à soutenir des opérations prolongées. Fruit des efforts effectués dans cette direction, en 2008 Saint-Sébastien a été récompensé par la Fédération espagnole de Communes et Provinces 12 comme la ville la plus soutenable de l'Espagne 13.

Après le décès de Franco, en 1975, la gestion a été donnée à un conseil présidé par le socialiste Ramón Jáuregui chargé de diriger les institutions municipales jusqu'aux premières élections municipales de la démocratie, en 1979. Dans ces élections le Parti nationaliste basque est arrivé en tête, et Jesus María Alkain a été choisi comme premier maire de la nouvelle étape démocratique. Il sera remplacé en 1983, par Ramón Labayen, du PNB, qui à son tour sera remplacé par le nationaliste Xabier Albistur, d'Eusko Alkartasuna, en 1987. Saint-Sébastien a tourné progressivement vers la gauche et vers les positions libérales qui l'avaient caractérisée jusqu'à l'arrivée de la dictature, en occupant la mairie en 1991 par le socialiste Odón Elorza, du Parti socialiste du Pays basque, appartenant au PSOE. Elorza a occupé la mairie en 1991 bien qu'étant le candidat de la troisième force électorale et grâce à l'appui du PNV et du Parti populaire. Le 23 janvier 1995, la veille des élections municipales de mai, le groupe terroriste ETA assassine l'adjoint au maire, Gregorio Ordoñez, candidat du Parti populaire. Ordoñez avait amélioré progressivement ses résultats électoraux dans la Communauté autonome basque, en obtenant la majorité aux élections au Parlement européen en juin 1994. Après son assassinat, le candidat du Parti socialiste d'Euskadi, Elorza fut réélu, et occupe le poste de maire de la ville jusqu'en 2011, lorsque la coalition de la gauche abertzale Bildu l'emporte.

Toponymie

Saint-Sébastien a diverses dénominations :

  • La dénomination officielle de la ville est Donostia en langue basque et San Sebastián en langue espagnole depuis décembre 2011. Entre 1980 et 2011 la dénomination composée Donostia-San Sebastián était utilisée 14.
  • Le nom officiel de la ville en castillan (espagnol) est San Sebastián. Son origine est due à un monastère consacré à saint Sébastien qui se trouvait dans l'actuelle situation du quartier de l'Antiguo. Ce nom a été le nom officiel de la ville jusqu'en 1980. Bien que ce ne soit probablement pas la dénomination la plus utilisée par ses habitants dans l'utilisation coloquiale15 le long de son histoire, il est le nom le plus connu internationalement et duquel dérivent les dénominations de la ville dans d'autres langues. Ainsi, la dénomination habituelle en français est Saint-Sébastien. En castillan on abrège généralement avec SnSS (manières correctes), (SS étaient les lettres des plaques minéralogiques des automobiles enregistrées dans leur province jusqu'à ce qu'on ait changé le système en 2000).
  • Donostia est le nom officiel de la ville en basque. Ce nom viendrait de Done (« saint » en langue basque) + Sebastian (en allusion au martyr Sébastien). À l'heure actuelle on explique cette dénomination au moyen des transitions suivantes16 :
    • «... el nombre vasco de San Sebastián, cuya evolución aproximada habrá sido « Donasa(b)astiai, Donasastia, Donastia, Donostia ».
    • « … le nom basque de Saint-Sébastien, dont l'évolution approximative aura été « Donasa (b)astiai, Donasastia, Donastia, Donostia » (ibidem).

Donostia n'a pas été une dénomination officielle, même s'il en dérive du gentilé des habitants de la ville (donostiarras) tant en espagnol qu'en basque. Cette dénomination est peu usitée en espagnol, les hispanophones préférant la variante Donosti.

  • Donosti : variante de Donostia. Comme le « a » final des mots en basque correspond en fait à un article défini, il est souvent élidé lorsque l'on se réfère à des substantifs indéfinis, comme dans des noms de peuples et de villes. Toutefois, pour certains substantifs, le « a » final est considéré comme intégré au nom, et c'est le cas pour Donostia. C'est pourquoi, en principe il est incorrect de l'éliminer. L'appellation Donosti, quoique très habituelle, est donc incorrecte.
  • Sanse: surnom populaire et affectueux qui n'est autre qu'une abréviation de San Sebastián (il existe également la version française Sainsé).
  • La Belle Easo ou Easo : c'est une dénomination apparue par la croyance dans les siècles passés que l'ancienne ville romaine Oiasso ou d'Easo se trouvait dans le lieu du Saint-Sébastien moderne. Le gentilé « easonense » (en espagnol) utilisé comme variante cultivée de donostiarra et aujourd'hui en désuétude, dérivait de cette croyance. Des découvertes archéologiques récentes confirment que l'ancienne Oiasso se trouvait à Irun et non à Saint-Sébastien. Comme héritage du nom Easo, le code IATA de l'aéroport de Saint-Sébastien est EAS.
  • Irutxulo ou Hirutxulo : signifie « trois trous » en basque et c'est le nom que les pêcheurs donnaient à Saint-Sébastien, puisque depuis la mer la ville était vue comme trois entrées ou trous : celui formé entre le mont Igeldo et l'île de Santa Clara, celui situé entre l'île de Santa Clara et le mont Urgull et celui situé entre Urgull et le mont Ulía.
Vers 1840, la baie n'est pas encore urbanisée, mais l'armée y est présente

Géographie

La ville est située sur la côte basque espagnole entre le port industriel de Pasaia et la ville d'Orio, à 20 km de la France et à 38 km de la ville de Biarritz, sur les bords de la mer Cantabrique. Elle possède plusieurs plages (la plus connue étant celle de la Concha, dans la baie homonyme) et un petit port à l'abri du mont Urgull. Elle possède en outre d'autres monts, tant promontoires côtiers comme dans les terres à l'intérieur, le plus haut, Urdaburu (602 m)17, dans un enclave éponyme. Bien que le relief soit accidenté on trouve quelques zones planes d'une certaine ampleur dans les vallées, plaines où se concentre une bonne partie du noyau urbain.

Elle s'étend à l'embouchure du fleuve Urumea, autour d'une baie dominée par les monts IgeldoUrgull et Ulia, et fermée en partie par l'île de Santa Clara.

Plages

La plage d'Ondarreta vue depuis le mont Igeldo
Vue de la plage de Zurriola depuis Sagues, avec le Kursaal au fond

La ville est composée de trois plages urbaines : Ondarretaplage de la Concha et Zurriola, les deux premières situées dans la Baie de la Concha et la troisième de l'autre côté de la rivière Urumea. Les trois sont comprises dans un même système de gestion environnementale, qui essaye de garantir une utilisation soutenable de ces dernières18.

  • La Concha : c'est une des plages urbaines des plus célèbres d'Espagne. Elle a une longueur de 1 350 m et une largeur moyenne de 40 m. De même que les autres deux plages, son sable est fin. Elle possède 38 doucheslocations d'abris et chaises plage ainsi que des douches et vestiaires. Proche de cette plage il y a un parking (parking Kontxa). Sur les bords de la plage on trouve la station thermale de la Perla, l'ancienne Maison royale des Thermes (Casa Real de Baños) et le Club nautique royal (Real Club Náutico), bâtiments qui, avec la célèbre grille longeant la plage, les élégants réverbères, deux grandes horloges du début du siècle et le Palais de Miramar (Palacio de Miramar), qui ferme par l'ouest, forment une plage élégante et singulière19.
  • Ondarreta : située entre le palais de Miramar (Palacio de Miramar) et le mont Igeldo, elle est la plus petite des trois plages. D'allure plus informelle que La Concha, il s'agit d'une plage de coupe moins urbaine. Dans la promenade qui la touche il y a des jardins dans lesquels on peut trouver une statue en honneur à la reine María Cristina. Elle a une longueur de 600 m 20
  • Zuriola : avec une longueur de 800 m c'est la plage la plus ouverte à la mer et avec montée subite plus forte, de sorte qu'elle se soit transformé par la fréquentation par les jeunes et les surfeurs. En 1994 on a mené à bien une restructuration de la plage, jusqu'alors pratiquement inutilisable, avec la construction d'une digue qui a réduit le danger des eaux et avec l'amélioration générale de la qualité du sable et de l'eau. La pratique du naturisme y est autorisée depuis 200421.

Outre ces trois plages, on utilise aussi la petite plage qui se forme dans l'île de Santa Clara, à laquelle peut accéder en bateau les mois d'été22, ou à la nage, car à elle est 500 m de celle d'Ondarreta en marée basse.

Mairie

Mairie de Saint-Sébastien, ancien casino construit en 1887, vue depuis les jardins d'Alderdi Eder. s'est converti en mairie en 1946

La mairie de Saint-Sébastien est l'institution qui dirige la ville de Saint-Sébastien. Ses dépendances sont situées dans l'ancien casino de la ville, avec la baie de la Concha.

Édifice

Le bâtiment a été construit en 1887 dans les jardins d'Alderdi-Eder de Saint-Sébastien. La reine Marie-Christine de Teschen a son inauguration. Il est proche au Club nautique royal (Real Club Náutico). Le casino a fermé avec l'interdiction du jeu en 1924.

Le 14 avril 1928 on est arrivé à un accord pour ouvrir dans ce bâtiment le Centre d'attraction et de tourisme (Centro Atracción et de Turismo). Plus tard il sera transféré à un bâtiment annexe de l'hôtel María Cristina.

Le 20 janvier 1945 on a transféré la mairie à ce bâtiment. Les architectes Aldai et Arizmendi ont modifié le projet initial en 1943 et ont transformé l'ancien casino en mairie. Jusqu'alors elle se trouvait (casa consistorial en espagnol) à la place de la Constitution (Plaza de la Constitución/Konstituzio plaza) dans le vieux quartier (Parte Vieja'/Parte Zaharra), actuel siège la bibliothèque municipale (Biblioteca Municipal/Udal liburutegia).

Quartiers

Le pont María Cristina, avec la gare du Nord
Le quartier de Zubieta
Les façades de la rue Reina Regente, face au théâtre Victoria Eugenia
  • Aiete : quartier éminemment résidentiel situé dans une petite montagne dans le centre de la ville. Dans ce quartier on trouve le palais d'Aiete (dans le parc d'Aiete) et le Palai Arbaizenea. Dans la zone de Miramon, qui est contiguë la commune de Hernani, on trouve le parc technologique de Saint-Sébastien.
  • Altza: c'est le quartier le plus densément peuplé de la ville. D'origine rurale, il a eu une grande croissance durant les années 1960 étant donné l'immigration. Il a été intégré à Saint-Sébastien comme quartier en 1939. Son noyau de population plus importante est la zone de Herrera, qui est contiguë la commune de Pasaia.
  • Amara Berri ou Amara Nuevo : principal quartier résidentiel de la ville, a été construit par une extension vers la décennie 1960. Au sud de ce quartier on trouve la ville sportive d'Anoeta, qui inclut le stade d'Anoeta (Real Sociedad de Fútbol)
  • Amara Zaharra ou Amara Viejo : quartier apparu à la fin du xixe siècle avec le développement du chemin de fer. Les habitants de ce quartier présentent une moyenne d'âge parmi les plus élevée de la ville. Il est délimité par la calle Easo à l'est, el paseo de aldapeta au nord et par le paseo de Aiete à l'est.
  • Antiguo : dans ce quartier est apparu le premier habitat humain de la ville. Initialement peuplé par des travailleurs, il accomplit aujourd'hui des fonctions de quartier résidentiel, ainsi que de logement touristique dans sa zone la plus proche de la baie de la Concha.
  • Añorga : quartier situé dans la périphérie de Saint-Sébastien, à mi-chemin de la commune de Lasarte. Il est séparé du noyau urbain et les communications avec ce dernier sont problématiques étant donné la route n-1.
  • Ategorrieta-Ulia : quartier résidentiel composé de villas seigneuriales, occupées par l'arrivée d'une population de la ville.
  • Bidebieta : il s'agit de d'un des quartiers les plus nouveaux de la ville. Limitrophe avec Pasaia, il fait l'objet de diverses réformes structurelles destinées à améliorer leur qualité de vie et de services.
  • Erdialdea ou Centro : il naît vers le milieu du xixe siècle (après la démolition des remparts en 1864) et est le fruit de la fusion de deux projets signés par les architectes Cortázar et Saracibar. On a d'abord pris le plan général et ensuite le Boulevard de union entre la Partie Vieille et le nouvel Ensanche. Sur ce premier projet on a effectué de nombreuses variations (comme la place du Buen Pastor/Artzain Ona (Bon berger), pour construire à la nouvelle église du même nom. La rue Prim, la rue Easo), etc. Dans cette zone le centre de la ville est au « le km 0 » des routes du Guipuscoa (dans le croisement de l'Avenue de la Liberté, une des rues les plus importantes de la ville et son centre économique, avec la rue Hernani). Son plan octogonal ou le quadrilatère sont typiques du Art nouveau, qui organise les bâtiments dans quadrilatères et rues perpendiculaires. De fait, on considère que le centre de Saint-Sébastien est comparable, du point de vue architectural, à celui de BarceloneBilbao ou Paris. Le centre de Saint-Sébastien est délimité par la plage au nord-ouest, par la rue Easo à l'ouest, par le parc Araba au sud, par le fleuve Urumea à l'est et au nord par la mer.
  • Egia: séparé du centre de la ville par les voies du chemin de fer, se trouve le parc de Cristina Enea et le cimetière de Polloe. L'ancien terrain de football d'Atotxa était situé dans ce quartier.
  • Gros: quartier avec beaucoup d'activité commerciale situé dans le bord est de la rivière Urumea. L'extension de la plage de Gros (Zurriola) et la création du palais des congrès et de l'auditorium Kursaal l'ont revitalisé économiquement et socialement.
  • Herrera : quartier situé à 3 km de Saint-Sébastien sur la N-1.
  • Ibaeta: zone en expansion, tant pour l'utilisation industrielle que de logements. Dans ce quartier se trouve le terrain universitaire de l'Université du Pays Basque et le terrain technologique (Tecnun) de l'Université de Navarre.
  • Igeldo : municipalité sécessionée en 2013 et éloigné du noyau urbain et situé sur le mont éponyme. Un autobus urbain régulier le relie au centre de la ville. Sur ses flancs existe un parc d'attractions du même nom, construit au début du xxe siècle. Depuis le sommet de ce quartier on a une vue complète de la baie.
  • Intxaurrondo : divisé en parties vieille et nouvelle, il concentre une grande partie de la population donostiarra.
  • Loiola : dans ce quartier on trouve la Caserne Militaire. Les rivages de la rivière Urumea à la hauteur de Loyola se trouvent en processus de construction d'une extension de leur noyau résidentiel.
  • Martutene : quartier où on trouve la prison éponyme. Est, avec Loiola, objet de travaux et d'améliorations.
  • Miraconcha : le cadre privilégié dans lequel il se trouve (face à la baie de la Concha) a conditionné sa configuration, depuis la fin du xixe siècle, comme une zone résidentielle de luxe. Elle est occupée, pour la plupart, par des petits palais entourés d'espaces verts. Sa création répond à la demande de résidence secondaire de qualité de la population en villégiature à ces dates à Saint-Sébastien et de ses classes nobiliaires. Dans cette zone on trouve le Palacio Municipal de Miramar, ancien palais royal.
  • Miramon: en étant contigu à la commune d'Hernani, dans ce quartier se situe le Parque Técnológico de Saint-Sébastien.
  • Parte Zaharra ou Parte Vieja: c'est le second quartier le plus ancien de la ville après l'Antiguo et où se situe le port de pêche. Selon une ancienne tradition, ses habitants se divisent joxemaritar (ceux nés avec l'église de Santa Maria) et koxkero (ceux nés avec l'église de San Bizente). Depuis ce quartier on a accès au mont Urgull.
  • Riberas de Loiola: contigu aux quartiers de Loiola et d'Amara, c'est un quartier qui se trouve actuellement en construction.
  • Zubieta: ce quartier est divisé entre les territoires municipaux de Saint-Sébastien et d'Usurbil. Ici se trouvent les installations sportives de la Real Sociedad de Football, ainsi que l'hippodrome de Saint-Sébastien.

Enclaves[modifier | modifier le code]

Saint-Sébastien possède trois enclaves :

Outre des propres enclaves, la mairie de Saint-Sébastien possède la propriété d'Artikutza, située en territoire navarrais, dans le territoire municipal de Goizueta. Là se trouve un barrage (Ibérica est le point le plus pluvieux de la péninsule) et il a une grande valeur écologique. Sa surface, de 37 km2 (équivalent a plus de la moitié du territoire municipal de Saint-Sébastien).

Éducation

Festival Tamborrada
Le pont du Kursaal
Vue panoramique de la plage de La Concha

La ville accueille de nombreux collèges privés à caractère religieux et laïque, ainsi que les écoles et instituts publics, employés par le gouvernement basque. La tradition musicale de Saint-Sébastien souligne le Conservatoire Francisco Escudero, créé dans 1879 et par lequel sont passés certains des plus importants compositeurs et musiciens espagnols du xxe siècle.

La ville à deux campus université, l'un privé qui est celui de l'université Deusto, l'autre publique de l'Université du Pays Basque.

Culture]

Capitale européenne de la Culture 2016[

Saint-Sébastien a été choisie fin juin à Madrid capitale européenne de la culture 2016, conjointement avec la ville polonaise de Wroclaw. Son idée phare autour de laquelle s'articulera l'ensemble du projet : « Vagues d'Énergie citoyenne ». Cette idée phare résume « l’esprit » de la candidature « Saint-Sébastien 2016 » dans un message clair : les personnes et les initiatives citoyennes sont le vrai moteur des transformations et des changements à travers le monde. C’est l’énergie vitale et civique qui pousse les sociétés à avancer et à progresser. La citoyenneté est, en définitive, l’acteur principal dans la recherche de solutions aux nouveaux défis globaux qui s’ouvrent à nous.

Auditoires et théâtres:

  • Palais des Congres et Auditorium Kursaal : complexe architectural qui incorpore des salles de congrès, spectacles et concerts conçu par Rafaël Moneo.
  • Théâtre Victoria Eugenia : théâtre historique inauguré en 1912. Ici ont joué certains des plus importants interprètes de musique classique ou de théâtre. Année de l'inauguration du Kursaal et de la fermeture du théâtre a été le siège principal du festival de cinéma jusqu'en 1999, pour sa restauration. Il a été rouvert en mars 2007.
  • Théâtre Principal : il est le plus ancien des théâtres donostiar. Inauguré en 1843, il a adopté son aspect actuel à la fin du xixe siècle. Outre les œuvres de théâtre habituelles et de certaines de celles présentées dans la Feria de Teatro, on y fait des projections de la Semana de Cine Fantástico y de Terror, du Festival Cine y de Derechos Humanos et quelques films du Festival de cinéma.

Musées :

  • Aquarium - Musée de la mer : situé sur le Paseo Nuevo / Paseo Berria près du port, il possède une collection historique maritime significative, ainsi qu'une extension moderne avec des aquariums géants et un passage sous-marin qui expose une grande quantité d'espèces de poissons et autres animaux marins35 ;
  • Musée de la chasse à la baleine  : non loin de l'Aquarium-Musée de la Mer, ce petit musée rappelle cette activité traditionnelle et dangereuse des Basques, aujourd'hui disparue, mais qui, avant l'ère du charbon et des hydrocarbures, a fourni de l'huile à des villes entières et fait la fortune des armateurs ;
  • Musée des Sciences : sur les hauteurs de la ville, adapté aux enfants et jeunes d'âge scolaire, un panorama complet, interactif, expérimental et ludique des principaux phénomènes physiques, chimiques et biologiques ; une statue d'Albert Einstein assis sur un banc accueille les visiteurs, tandis que le parc présente des maquettes des principaux monuments de la région du Guipuscoa36 ;
  • Musée San Telmo : propriété municipale et situé dans un ancien couvent du xvie siècle ;
  • Musée Chillida-Leku : situé dans la localité voisine d'Hernani, loge la plus vaste collection d'œuvres du sculpteur donostiar Eduardo Chillida ;
  • Tabakalera : ancienne fabrique de tabac et futur siège du Centre international de culture contemporaine ;
  • Museum Cemento Rezola : situé dans le quartier d'Añorga, face à la Fabrique des ciments Rezola. Bâtiment projeté par l'architecte Luis Peña Ganchegi, a comme sujet principal la pénétration du ciment dans la civilisation occidentale.

Bibliothèques :

  • Kultura Etxeak / Casas de Cultura : propriété municipale, il s'agit de centres culturels dotés de bibliothèque, de salles de conférences et autres équipements situés dans différents quartiers de la ville.
  • Bibliothèque centrale : située à la mairie, il s'agit de la principale bibliothèque municipale.
  • Centre Culturel Koldo Mitxelena : propriété provinciale, il s'agit du plus important équipement culturel de Saint-Sébastien : bibliothèque, vidéothèque, sonothèque, salles d'expositions, salles d'étude, salles de lecture.

Architecture

Tourisme

Saint-Sébastien est une des villes les plus touristiques d’Espagne. Le tourisme est très important pour l’économie de cette ville. La principale activité touristique est la gastronomie. Les bords de mer, les trois plages (« Zurriola », « la Concha » et « Ondarreta »), la vieille ville dont les rues étroites, sans trottoirs, contrastent avec les larges avenues de la ville moderne et les promenades en centre-ville sont d'autres points forts du tourisme de Saint-Sébastien.

Gastronomie

Article détaillé : Txoko.
  • les txoko (txokoak, au pluriel) (sociétés gastronomiques)

Saint-Sébastien est notamment réputée pour ses pintxos (tapas en basque). On dit que Saint-Sébastien est la ville du monde avec un plus grand nombre d'étoiles Michelin par mètre carré. De fait, c'est une des seules villes du monde, avec Paris, Tokyo et New York, qui possède trois restaurants avec trois étoiles, la qualification maximale. Par conséquent, la gastronomie est un des principaux attraits touristiques de la ville. Comme représentants de la Nouvelle Cuisine basque, cuisiniers prestigieux comme Juan María Arzak, Pedro Subijana, Martín Berasategui ou José Juan Castillo (les trois premiers avec les trois étoiles Michelin déjà commentées) ont ses restaurants à Saint-Sébastien. Sont aussi très populaires les bars à pintxos de la Vieille Ville

Personnalités liées à Saint-Sébastien

Jumelages

La ville de Saint-Sébastien est jumelée avec 37:


-----------------------------------

San Sebastián

San Sebastián est le nom de plusieurs localités dans des pays de langue espagnole. Il peut ainsi désigner :

Toponymes

Drapeau de la Colombie Colombie

Drapeau de l'Espagne Espagne

Drapeau des États-Unis États-Unis

Drapeau du Guatemala Guatemala

Drapeau du Honduras Honduras

Drapeau du Mexique Mexique

Drapeau de Porto Rico Porto Rico

Drapeau du Venezuela Venezuela

Subdivisions

  • San Sebastián : l'une des 18 municipalités de l'État d'Aragua ;
  • San Sebastián ou l'un de ses composés peut désigner plusieurs paroisses civiles du pays :
    • Capital San Sebastián : l'unique paroisse civile de la municipalité de San Sebastián dans l'État d'Aragua ;
    • San Sebastián : l'une des 5 paroisses civiles de la municipalité de San Cristóbal dans l'État de Táchira.
    • -------------------------------------------------------------------------------------

      Alfa Romeo Giulietta (1954)


      Alfa Romeo Giulietta
      Alfa Romeo Giulietta (1954)
      Alfa Romeo Giulietta Sprint Veloce de 1959.

      MarqueAlfa Romeo
      ProductionBerline : 128.913
      Coupé Sprint : 35.808 exemplaires
      Classegamme moyenne
      Moteur et transmission
      Moteur(s)Essence: 4 cylindres, 2 ACT
      Cylindrée1 300 cm3
      Puissance maximale80 ch
      Transmissionpropulsion
      Boîte de vitessesboîte man. 5 vitesses
      Poids et performances
      Poids à vide880 kg
      Vitesse maximale165 km/h
      Châssis - Carrosserie
      Carrosserie(s)5 places, 2 et 4 portes, Cabriolet
      Suspensions/essieu rigide, bras triangulé central, barres de poussée
      Freins2 disques + 2 tambours
      Dimensions
      Longueur3 980 mm
      Largeur1 550 mm
      Hauteur1 320 mm
      Chronologie des modèles
      PrécédentAlfa Romeo 1900Alfa Romeo Giulia
      Alfa Romeo Giulia GT
      Suivant

      Les Alfa Romeo Giulietta et sa remplaçante Giulia sont des automobiles qui sont la quintessence d'une belle mécanique et d'un style classique purement italiens.

      Elles sont conçues autour d'un moteur d'abord de 1,3 puis 1,6 litre avec bloc, culasse et carter en aluminium à double arbre à cames en tête et chambres de combustion hémisphériques tournant jusqu'à 7 000 tr/min.

      La série Giulietta berline et Coupé Sprint sera produite de 1954 à 1962. Elle a ensuite été remplacée par la très moderne et carrée (mais aérodynamique) Alfa Romeo Giulia.

      La Giulietta SZ (Sprint Zagato) avec un moteur porté à 100 chevaux, raccourcie et allégée à 750 kg, pouvait atteindre les 215 km/h.

      Les voitures de la seconde série furent les premières au monde à avoir une boîte à 5 rapports de série.

      L'Alfa Romeo Giulietta Sprint est "désirable" à plus d'un titre.

      Elle représente l'archétype de la voiture de sport italienne des années 1950 avec un design très réussi et un moteur de feu. Aujourd'hui, du fait de sa rareté et de son histoire, elle est devenue un jalon essentiel des coupés milanais que tout amateur éclairé et averti se doit de posséder dans sa collection personnelle.

      Ce coupé Giulietta Sprint est actuellement admis dans toutes les manifestations et peut même participer à certaines épreuves de régularité ou de courses anciennes.

      Chronologie de la Giulietta

      • 1952 : Alfa Romeo démarre l'étude d'une voiture moyenne.
      • 1954 : Au salon de Turin, présentation du coupé Alfa Romeo Giulietta Sprint - type 750 B - berlinette 2 places avec hayon arrière à ouverture latérale, carrosserie monocoque en acier, moteur 4 cylindres en ligne.
      • 1955 : Présentation de l'Alfa Romeo Giulietta Spider.
      • 1956 : Commercialisation de la version Giulietta Sprint Veloce - type 750 E - 2 carburateurs Weber DC03, 80 ch à 6 500 tr/min et 180 km/h.
      • 1958 : Montage d'une nouvelle boîte de vitesses à synchros Porsche. Présentation de la Giulietta SS (carrosserie Bertone sur dessin de Scaglione) : 100 ch200 km/h et BV5.
      • 1959 : Petites modifications sur la gamme avec nouvelle série type 101 : calandre redessinée, feux modifiés, clignotants latéraux, nouvelle décoration intérieure... La puissance de la Giulietta Sprint passe à 80 ch et la Sprint Veloce à 90 ch.
      • 1960 : Commercialisation du coupé Alfa Romeo Giulietta SZ (Sport Zagato) dessinée par le carrossier Zagato à la carrosserie légère.
      • 1962 : Lancement de la berline Alfa Romeo Giulia. Les Giulietta Sprint et Spider changent de nom et leur ligne est modernisée. Elles adoptent la mécanique 1,6 litre de 92 ch, BV5 des Giulia.
      • 1963 : Lancement du coupé Alfa Romeo Giulia Sprint GT coupé signé Bertone, la Giulietta SS devient Giulia SS avec 112 ch et 195 km/h.
      • 1964 : Pour le marché italien, introduction de l'Alfa Romeo Giulia Sprint 1300 avec freins à disques AV de série.
      • 1965 : Arrêt des Alfa Romeo Giulietta Sprint et des Alfa Romeo Giulietta berline TI.

      Production

      • Giulietta Sprint : 24 084 exemplaires
      • Giulietta Sprint Veloce : 3 058 exemplaires
      • Giulia Sprint : 7 107 exemplaires
      • Giulietta SS : 1 366 exemplaires
      • Giulietta SZ : 210 exemplaires
      • Giulia SS : 1 400 exemplaires
      • TOTAL : 35 808 exemplaires

      Total Berlines Giulietta : 128 913 exemplaires

      Total Giulietta Spider : 17 096 exemplaires (dont 2 796 exemplaires pour la version veloce) 

      Palmarès

      Titres

      Alfa Romeo Giulietta Sprint sur circuit...
      …et version rallye.
      La SZ Sprint Zagato.

      Victoires (françaises)

      Autres victoires notables