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" 3e SALON 

de la Voiture de COURSE 

et de la MOTO 

de J.SEVOZ GAVIN 

présenté par 

JEAN PIERRE BELTOISE  

13-28 Janvier 1972

PARIS 

PARC des EXPOSITIONS 

PORTE de VERSAILLES "


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Jean-Pierre Beltoise

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Jean-Pierre Beltoise
Description de cette image, également commentée ci-après
Jean-Pierre Beltoise après sa victoire au GP de Zandvoort F2, en 1968
Biographie
Nom de naissanceJean-Pierre Maurice Georges Beltoise
SurnomBébel1
Date de naissance
Lieu de naissanceBoulogne-BillancourtFrance
Date de décès(à 77 ans)
Lieu de décèsDakarSénégal
NationalitéDrapeau de France Français
Carrière
Années d'activité1961-1979
1966-1974 (F1)
QualitéPilote automobile
Statistiques
Nombre de courses86 Grand Prix F1
Pole positions0
Podiums8
Victoires1
Champion du monde0

Jean-Pierre Maurice Georges Beltoise, né le  à Boulogne-Billancourt et mort le  à DakarSénégal, est un pilote automobile français, fils d'un boucher de l'Essonne, et ayant trois autres frères.

Il est le symbole du renouveau du sport automobile français avec 86 Grands Prix de Formule 1 courus et deux victoires : une en championnat du monde au Grand Prix automobile de Monaco sur British Racing Motors en 1972 et une victoire hors-championnat lors de la World Championship Victory Race (en), la même année.

    Biographie

    Après deux ans de service militaire en Algérie, Jean-Pierre Beltoise débute en sport mécanique en compétition de Vitesse moto et totalise alors onze titres de champion de France. Après la Formule 1 et les courses de Sport-prototypes, il se tourne en 1976 vers le championnat de France de Supertourisme où il obtient deux titres nationaux.

    Sa carrière motocycliste sur Jonghi (125 cm3) et Bultaco (125 et 250 cm3) est encouragée par la proximité de l'autodrome de Linas-Montlhéry de la résidence de ses grands-parents, à Orly.

    Sa carrière automobile est initiée par René Bonnet en 1963-64 (aux côtés de Gérard Laureau et de Roland Charrière sur DB), et s'est poursuivie dès 1965 (après un bref intermède sur Porsche 906 aux 1 000 kilomètres du Nürburgring en 1966) chez Matra, en continuité jusqu'en 1972, puis en alternance avec BRM jusqu'en 1974, rejoignant alors Ligier (1975), Inaltera-Rondeau (1976-77), puis conduisant fréquemment sur BMW. Elle a failli être définitivement compromise en 1964 aux 12 Heures de Reims sur DB (éjecté d'un véhicule embrasé, avec un coude fracturé opéré par le professeur Robert Judet pour dix mois d'absence des circuits), et, en 1971, après les 1 000 kilomètres de Buenos Aires (alors qu'il poussait sa Matra 660 en panne en traversant la piste pour rejoindre son stand, Ignazio Giunti vint la heurter par l'arrière -le pilote tentait de doubler Mike Parkes-; l'Italien trouva la mort dans l'accident et Beltoise fut quelque temps inquiété par la justice argentine pour « homicide par imprudence2 »). À son retour en France, il est provisoirement suspendu par la FFSA, récupérant sa licence près de trois mois plus tard, après une délibération de la commission de discipline du 7 avril 19713.

    En Formule 1, sa carrière s'est étalée sur neuf saisons entre 1966 et 1974 : il a obtenu huit podiums (une victoire à Monaco), trois deuxièmes places (Pays-Bas, France, Afrique du Sud), et quatre troisièmes (Espagne, Italie (2), Belgique) et totalisé 77 points.

    Il a disputé à quatorze reprises les 24 Heures du Mans entre 1963 et 1979, pour DB (2), Matra (7), Ligier (2), et Rondeau (3), avec pour meilleur résultat une quatrième place en 1969 avec Piers Courage (sur MS650).

    Il a deux fils d'un second mariage, devenus pilotes automobiles : Anthony et JulienFrançois Cevert, ancien pilote de Formule 1, était son beau-frère.

    Jean-Pierre Beltoise était le président d'honneur de DCA, l'association de Défense des Citoyens Automobilistes.

    Il fonde l'école de conduite "Conduire Juste", à Trappes, où sont dispensés des stages de conduite automobile et motocycliste sur circuit axés sur la prévention du risque routier, l'anticipation et l'économie de carburant4.

    En collaboration avec le Conseil général de la Charente-Maritime, il a pensé et souhaité le circuit de Haute Saintonge « pour l’éducation de tous à la « bonne conduite citoyenne » et pour « vivre » les loisirs mécaniques avec une approche moderne en phase avec les objectifs du Développement Durable »5. Ce circuit est conçu dans un esprit de développement durable et a été inauguré le 6.

    Il fait également partie régulièrement du team Vaillante dans la série de fiction Michel Vaillant.

    Il meurt d'un accident vasculaire cérébral à Dakar le 7. Il est enterré à Saint-Vrain, dans l'Essonne, où il habitait depuis de nombreuses années.

    Résultats en championnat du monde de Formule 1

    Tableau synthétique des résultats de Jean-Pierre Beltoise en Championnat du monde de Formule 1
    SaisonÉcurieChâssisMoteurPneusGP disputésPoints inscritsClassement
    1966Matra SportsMS5Cosworth L4Dunlop10Nc
    1967Matra SportsMS7Cosworth L4Dunlop20Nc
    1968Matra Sports
    Matra International
    MS7
    MS10
    MS11
    Cosworth L4
    Cosworth V8
    Matra V12
    Dunlop12119e
    1969Matra InternationalMS10
    MS80
    MS84
    Cosworth V8Dunlop11215e
    1970Équipe Matra ElfMS120Matra V12Goodyear13169e
    1971Équipe Matra SportsMS120BMatra V12Goodyear7122e
    1972Marlboro BRMP160B
    P160C
    P180
    BRM V12Firestone11911e
    1973Marlboro BRMP160D
    P160E
    BRM V12Firestone15910e
    1974Team Motul BRMP160E
    P201
    BRM V12Firestone141013e

    Palmarès succinct

    La Jonghi 125 ACT de ses débuts.
    Jean-Pierre Beltoise sur Matra aux essais du GP du Nürburgring en 1968.
    Monoplace Elina, coque polyesther puis résine, construite et engagée par l'écurie Jean-Pierre Beltoise en Formule France 1968 (6e Christian Ethuin), 1969 et 1970 ; entre autres pilotes D. Dayan puis Jean-Pierre Jarier ainsi que J-P. Moroni (victorieux à Reims). Lauréate au Mont-Dore 1968.
    Beltoise au Nürburgring en 1969
    La Matra MS650 12e aux 1 000 kmde Brands Hatch 1970, entre les mains de Beltoise et Jack Brabham.
    La F1 Matra MS120 de 1970 (3e en Belgique).
    Matra Simca 670C, double championne du monde de sport endurance 1973-1974, ici celle de Jarier (au volant) et Beltoise, vainqueurs des 1 000 km du Nürburgring 1974.
    Alain Coppier devant Beltoise aux 24 Heures de Paris sur glace 1993.
    • 1961-1964 :
      Onze titres de champion de France moto en quatre ans8
      • 1961 : 125 et 175 cm3
      • 1962 : 125, 175 et 250 cm3
      • 1963 : 125, 175 et 250 cm3
      • 1964 : 125, 250 et 500 cm3
    3e du Grand Prix moto de France 1964 en 50 cm3.
    premier français en 1962, 1963 et 1964 du GP de France, manche du championnat mondial, en 50 cm3 (1964), 125 cm3 (1963 et 1964), et 250 cm3 (1962).
    (le tout sur Bultaco)

    Il poursuit sa carrière en championnat de Supertourisme lors des années 1980, sur Peugeot 505 2.2 puis Turbo, notamment avec G.C.A.P. Sports en fin de carrière, pour un total de 8 victoires, à Montlhéry en 198214, à La Châtre et à AvD Grosser Preis von Deutschland d'Hockenheim en 198315, à Montlhéry et à Rouen-Les-Essarts en 198416, à Montlhéry17 et à Grand Prix de France -au Castellet-18 en 1986, et à Nogaro en 198719... jusqu'à deux deuxièmes places obtenues encore en 1988).

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    Johnny Servoz-Gavin

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    Johnny Servoz-Gavin
    Biographie
    Date de naissance
    Lieu de naissanceDrapeau : France GrenobleIsèreFrance
    Date de décès (à 64 ans)
    Lieu de décèsDrapeau : France GrenobleIsèreFrance
    NationalitéDrapeau : France français
    Carrière
    Années d'activité1967-1970
    QualitéPilote automobile
    ÉquipeMatra International
    Cooper Car Company
    Tyrrell Racing Organisation
    Statistiques
    Nombre de courses13 (12 départs)
    Pole positions0
    Podiums1
    Victoires0

    Georges-Francis Servoz-Gavin, plus connu sous le nom de Johnny Servoz-Gavin, né le  à Grenoble (France) et décédé le  (à 64 ans) à Grenoble (France), est un ancien pilote automobile français.

      Biographie

      Les débuts en rallye

      Bercé par les exploits de René Trautmann et de Robert Neyret, Johnny Servoz-Gavin s’intéresse tout d’abord aux rallyes après avoir usé dangereusement de sa Simca Océane puis de sa Dauphine Gordini à essayer de les imiter sur les routes autour de Grenoble1. En 1964, avec sa Volvo, il s’engage dans les rallyes Neige et Glace, Lyon-Charbonnières, en Bourgogne, dans les Ardennes, à Bordeaux1. Au cours de ce dernier rallye, l’ancien pilote de Formule 1 André Simon remarque ses talents de pistard au cours d’une épreuve en circuit. René Cotton, directeur de l’écurie Citroën de rallye, l’engage comme copilote de Jean-François Piot pour la Coupe des Alpes qui se termine par un accident avec un usager.

      En janvier 1965, il participe au rallye Monte-Carlo. Parti de Minsk comme copilote de Jean-Claude Ogier, il traverse l’Europe à bord d'une Citroën DS 19, essuie une terrible tempête de neige du côté de Chambéry mais parvient à passer, contrairement à bon nombre de concurrents. Il termine douzième sur 35 classés pour 237 engagés2.

      Il participe à nouveau au rallye Monte-Carlo en 1967 avec Claude Le Guezec sur une Matra Djet sans pouvoir terminer.

      L’attrait des circuits

      Johnny a suivi une demi-année de cours à l’école de pilotage de Magny-Cours en 1963, puis piloté à Montlhéry la Lotus Seven de l’Automobile-Club Dauphiné-Savoie dans le cadre de l’opération Ford-jeunesse en 1964, autant d'expériences qui lui donnent le goût du circuit.

      Avec l’aide d’une amie, il s’inscrit au Volant Shell organisé par l’école Winfield sur le circuit de Zolder en Belgique. Victime de ratés de moteur au cours de la finale, il ne stoppe pas comme il en a le droit et termine deuxième derrière le belge Dominique Lledo et ne remporte pas la monoplace Alpine de Formule 3 offerte comme premier prix pour la saison 19651.

      La déception de Johnny est immense mais l’attrait de la compétition est le plus fort et il fait l’acquisition d’une Brabham BT 15 qu’il entretient lui-même avec l’aide de Tico Martini, s’installant dans une caravane sur le circuit de Magny-Cours tout près des ateliers de ce dernier.

      Il dispute les épreuves de Formule 3 de fin de saison 1965 et se révèle brillant (deuxième derrière la Matra de Jean-Pierre Beltoise à Cognac3 notamment) au point de se voir proposer un contrat de pilote d’usine en Formule 3 chez Matra pour l’année suivante.

      Pilote Matra

      Formule 3 Formule 2

      Intégré à la filière Matra Sports qui, à partir du milieu des années 1960, redonne des couleurs au sport automobile français, Johnny Servoz-Gavin se révèle en devenant champion de France de Formule 3 en 1966. L'année suivante, passé en Formule 2, il participe sur une Matra F2 à son premier Grand Prix de Formule 1, à Monaco.

      Formule 1

      Sa carrière prend une dimension nouvelle à l'occasion du Grand Prix automobile de Monaco 1968. Appelé par l'écurie Matra International-Tyrrell pour remplacer Jackie Stewartblessé au poignet, Servoz-Gavin se qualifie en première ligne et en prenant les commandes de la course dès le départ. Mais une suspension cassée, conséquence d'un appui trop prononcé sur un rail de sécurité, l'oblige à renoncer, Servoz restant persuadé qu’il n’a pas touché le rail1.

      Plus tard dans la saison, au Grand Prix de France, il pilote une Cooper et, sous la pluie, il sort de la route sans mal après un tête-à-queue1, puis en fin d'année au volant de la deuxième Matra-Ford de Tyrrell. En terminant deuxième du Grand Prix d'Italie, il signe le meilleur résultat de sa carrière en Grand Prix.

      En 1969, Tyrrell aligne deux Matra-Ford à temps complet mais Beltoise est préféré à Servoz-Gavin. Ce dernier se contente d'un rôle de pilote-essayeur et du développement de la Matra MS84, une Formule 1 à quatre roues motrices qu'il pilote en Grand Prix en fin d'année. Au Grand Prix du Canada disputé sur le tracé de Mosport, il termine sixième, ce qui fait de lui le seul pilote de l'histoire de la Formule 1 à avoir marqué un point au volant d'une Formule 1 à transmission intégrale, la MS84 restant un échec technique.

      Champion d’Europe de Formule 2

      Servoz remporte en 1969 le championnat d'Europe de Formule 2 grâce, notamment à ses victoires à Enna-Pergusa en Sicile et sur le circuit de Vallelunga en Italie et sa course d'Albi, où il termine second derrière Graham Hill et devant Jochen Rindt3, des maîtres de la discipline.

      Il participe sur le Nürburgring au Grand Prix d'Allemagne avec sa Matra MS 7 de Formule 2. Meilleur temps des Formule 2 aux essais, il est plus rapide que quatre Formules 1 et signe le record du tour en F2 mais abandonne moteur cassé.

      Pièce maîtresse lors des débuts de Matra en Prototypes

      Parallèlement à ses activités en monoplace, Matra l’intègre dans son écurie d’Endurance4. Il fait débuter la Matra MS 620 à moteur BRM en compétition aux 1000 km de Monzaavec Jean-Pierre Jaussaud. Avec Jean-Pierre Beltoise, il participe aux 24 Heures du Mans en 1966, et en 1967 mais la Matra abandonne à chaque fois vers la mi-course.

      En 1968, il est chargé de la mise au point de la Matra MS 630 à moteur Ford 4,7 litres. Il surclasse ses adversaires dans de nombreuses courses « promotionnelles » organisées en France tout en assurant le spectacle.

      Lors des 24 Heures du Mans, il prend le départ avec la Matra MS 630 à moteur V12 Matra Sports sous une pluie fine et s’arrête au premier tour à la suite d'une panne d'essuie-glace. Reparti cinquante-quatrième et dernier, il rend la voiture deux heures plus tard à son coéquipier Henri Pescarolo en neuvième position. Vers minuit et demie, la Matra occupe la deuxième place mais la pluie revient vers 1h30 en s’intensifiant. L’essuie-glace ne fonctionne toujours pas et la Matra est toujours deuxième lorsque Servoz s’arrête au bout d’1 heure 15 de relais, peu après 5 heures du matin, indiquant qu’il est trop dangereux de continuer ainsi. Pescarolo accepte le risque et après un triple relais permet à la Matra, retombée à la troisième place de se rapprocher de l’Alfa Roméo de Giunti-Nanni Galli. Les italiens sont dépossédés de la deuxième place devant les tribunes des stands lorsque Servoz les dépasse vers 10 heures 30. La Matra abandonne finalement à la suite d’une crevaison. Des débris sur la piste consécutifs à un accident ont entraîné de gros dégâts sur la voiture.

      Le Mans 1969, voit à nouveau un abandon à mi-course de la Matra 630/650 V12 sur ennuis mécaniques (Equipier Herbert Müller). Servoz participe en juillet aux 6 Heures de Watkins Glen avec Pedro Rodriguez (4e) et même, le lendemain, à une course CanAm.

      En 1970, Servoz retrouve son coéquipier Henri Pescarolo sur la Matra 650 aux 12 heures de Sebring et aux 1 000 km de Monza terminant respectivement troisième et deuxième en Prototypes.

      Brusque fin de carrière

      En 1970 Servoz-Gavin est titularisé chez Tyrrell qui a rompu avec Matra et aligne désormais des March Engineering. Alors que sa carrière en Formule 1 semble enfin lancée, Johnny annonce à la surprise générale son retrait de la compétition à l'issue des qualifications du Grand Prix de Monaco. On a beaucoup parlé d'une blessure à l'œil survenue lors d'un rallye en 4x4 durant l'hiver et qui aurait privé le jeune pilote français d'une partie de son acuité visuelle, l'incitant à renoncer par mesure de sécurité.

      Il s'est également dit que Servoz-Gavin, pilote au caractère bohème pour qui la course était synonyme de plaisir, s'accommodait de moins en moins de la transformation du monde des Grands Prix et notamment de la hausse des enjeux économiques. Le pilote a déclaré en 1970 qu'il ne se sentait plus à l'aise sur les circuits depuis la fin de la saison précédente, et qu'il devait se faire violence pour accomplir un tour rapide. Il a également reconnu que la simple reconnaissance pédestre du circuit de Monaco l'avait effrayé et que poursuivre la compétition dans ces conditions était une prise de risque trop importante5.

      Il décède le 28 mai 2006 d'une embolie pulmonaire.

      Palmarès

      • Champion de France de Formule 3 en 1966
      • Champion d'Europe de Formule 2 en 1969
      • Vice-champion de France F1/F2 en 1969
      • 2e du GP d'Italie 1968