PARQUIN

PREMIERE EDITION CRITIQUE ETABLIE D’APRES LE TEXTE ORIGINAL PRESENTEE ET ANNOTEE PAR JACQUES JOURQUIN

FORMAT IN-8, BROCHE, 424 PAGES. BIBLIOGRAPHIE. INDEX

«　Issu de la petite bourgeoisie parisienne, Charles PARQUIN (1786-1845) s’engagea à 16 ans dans les Chasseurs à Cheval. Il combattra à Iéna en 1806, Eylau en 1807, Sous-lieutenant il est à Amstetten, Wagram et Znaïm en 1809, charge à Fuentes de Onoro et aux Arapiles en Espagne avant de rejoindre les Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale et d’être nommé Lieutenant en 1813, Chevalier de la Légion d’Honneur, et de se battre à Leipzig et Hanau. Fin 1813 il reçoit les galons de Capitaine avec lesquels il fait toute la glorieuse Campagne de France de 1814 sur les pas de l’Empereur.

Cavalier, sabreur dix fois blessé, coureur de jupons, bagarreur, un peu pillard, chasseur, sous-officier puis officier sorti du rang, membre décoré du plus prestigieux régiment de cavalerie de la Garde Impériale dont l’Empereur se plaisait à porter l’uniforme de colonel, PARQUIN est un parfait représentant de ces magnifiques cavaliers légers -Chasseurs à Cheval et Hussards- de NAPOLEON qui parcourent l’Europe à la recherche de la gloire et de l’aventure. Dans ses SOUVENIRS ( 1803-1814) PARQUIN ne raconte que ce qu’il a vu, sans exagérer ni enjoliver: son style est vivant, limpide, et ce témoignage se lit comme un roman de cape et d’épée. Ces qualités les avaient fait remarquer dès longtemps par des historiens comme Frédéric MASSON mais ils étaient peu à peu tombés dans l’oubli ou avaient fait l’objet d’éditions tronquées depuis celle du début du XX° siècle. Jacques JOURQUIN, président de l’Institut NAPOLEON et éminent spécialiste de l’histoire militaire impériale donne ici une édition intégrale du récit de PARQUIN dotée d’un impressionnant appareil de notes explicatives avec en sus une biographie inédite de PARQUIN pour toute la période qui suivit l’Empire de 1815 à 1845.

C’est une véritable révélation ! Car de simple témoin PARQUIN est ensuite devenu acteur de l’histoire bonapartiste. Sous la Restauration il se maria avec Louise COCHELET, lectrice, amie et compagne d’exil de la Reine HORTENSE à Arenenberg en Suisse et fut longtemps membre de la petite colonie bonapartiste installée là-bas. Dès la première heure il se joignit aux projets du Prince LOUIS-NAPOLEON; il fut de l’échauffourée de Strasbourg en 1836 à la suite de laquelle il fut acquitté. Il récidiva à Boulogne an 1840 et, pendant que le futur NAPOLEON III était enfermé à Ham, lui-même condamné à 20 ans de réclusion, fut emprisonné à Doullens ou il mourut captif et malade en 1845 après avoir écrits ses SOUVENIRS.

Le Commandant PARQUIN n’a donc rien d’un personnage de second plan de l’épopée impériale　». J. JOURQUIN.