WATERLOO
Par Louis VEUILLOT


EDITIONS GAUME FRERES ET J.DUPREY, 1861
FORMAT GRAND IN-8, BROCHE, 31 PAGES


« WATERLOO DEFAITE DU PAPE ET DE LA RELIGION CATHOLIQUE »

A un moment du Second Empire, 1861, ou son journal « L’Univers » est interdit, le célèbre publiciste catholique et ultramontain, Louis VEUILLOT diffuse largement une brochure intitulée WATERLOO.
VEUILLOT comme son adversaire républicain de prédilection Victor HUGO, ne manque ni d’audace, ni d’imagination, ni d’adresse et encore moins de style. Défense vigoureuse du Pape et de la Catholicité son pamphlet qui est aussi une critique de la politique extérieure du Second Empire -comme celle de la Monarchie de Juillet- pas assez agressive vis-à-vis de l’Angleterre, présente une argumentation résolument nouvelle par sa systématisation.

Dans l’ombre de Waterloo défaite militaire et politique de la France se profile un autre Waterloo, la fin de l’indépendance du Pape retranché dans son royaume des États Romains. Pour VEUILLOT, l’objectif est le produit d’une machination d’États non catholiques: l’Angleterre, la Prusse et la Russie. Il est issu des règlements de 1815 et de la bataille.

« On a considéré ce terrible jour de Waterloo sous tous les points de vue politiques, on a oublié le point de vue religieux. N’est-il pas vrai de dire que dans cette bataille, les Nations protestantes vainquirent et humilièrent les Nations catholiques ? D’un côté se trouvait la France seule, la première, l’aînée des nations catholiques: la religion de l’armée qui périt à Waterloo était la religion catholique; le chef qui la commandait, bien qu’excommunié, n’était pas apostat; il était enfant de l’Église catholique. De l’autre côté se trouvaient l’Angleterre et la Prusse, l’une l’épée du protestantisme, l’autre son berceau et avec elles les soudoyés protestants du Hanovre et de la Hollande. Dans cette dernière et sanglante scène, Dieu écarte les catholiques. Un moment les Anglais se crurent perdus, et la retraite sur Bruxelles allait être décidée, lorsque les Prussiens arrivèrent. NAPOLEON les prenant pour une division Française qu’il attendait, dégarnit la droite de son Armée et là fût le sort du combat. Par cette erreur du Capitaine catholique, les nations protestantes restèrent victorieuses. »

VEUILLOT dans la suite de son argumentation par rapport à la question romaine, va même jusqu’à comparer le Piémont de 1860 à la Prusse du 18 Juin 1815. « Ce Piémont, que l’on prend pour un ami et pour un renfort me rappelle l’arrivée des Prussiens sur le champ de bataille de Waterloo, la droite de l’Armée catholique dégarnie et la bataille perdue ».
Ce texte manifeste autant le talent du pamphlétaire catholique Louis VEUILLOT que l’imprégnation de la mémoire Française à propos de Waterloo sous le II Empire. Injustement méconnue cette brochure de Louis VEUILLOT mérite bien à ce titre une place dans le grand florilège de Waterloo.

Edition originale.




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