LE MARECHAL LEFEBVRE Duc de DANTZIG  1755 - 1820

Par Joseph WIRTH


EDITIONS LIBRAIRIE ACADEMIQUE PERRIN,   1904  EPUISE EN LIBRAIRIE
FORMAT GRAND IN-8, broche,  526 PAGES.  ANNEXES.
ILLUSTRE DE 3 GRAVURES HORS-TEXTE

Alsacien, engagé en 1773 aux Gardes Françaises, LEFEBVRE est sergent de ce prestigieux régiment en 1789. Partisan résolu des idées nouvelles il passe comme officier dans la Garde Nationale parisienne, sert dans les Armées de Moselle et du Rhin et devient général de division dès 1794. Il prend une part décisive dans la victoire de Fleurus, se signale particulièrement à Altenkirchen en 1796 et à Stockach en 1799. Au 18 brumaire, commandant de la garnison de Paris, il appuie activement BONAPARTE qui a eu l’habileté d’en faire un de ses partisans. Il est récompensé largement en étant nommé Sénateur puis Maréchal d’Empire. LEFEBVRE commande l’infanterie de la Garde Impériale à IENA puis s’empare de la place forte de Dantzig après un siège mémorable qui lui vaut son titre de duc de DANTZIG, le premier décerné à un de ses compagnons d’armes par l’Empereur. Après avoir participé à la guerre d’Espagne  et y avoir commandé un corps d’armée plusieurs fois victorieux sous les ordres de NAPOLEON, il reçoit la difficile mission de réduire l’insurrection du Tyrol autrichien soulevé par Andréas HOFFER lors de la campagne de 1809.
LEFEBVRE bien que couvert de blessures et souffrant de la goutte commande avec son imperturbable courage l’infanterie de la Vieille Garde lors de la campagne de 1812 et de la terrible retraite de Russie durant laquelle son fils aîné, le général comte de Dantzig, meurt, au désespoir de ses parents, à Vilna des suites de ses blessures. LEFEBVRE bien que très fatigué et démoralisé après son retour en France répond encore une fois à l’appel de NAPOLEON face à l’invasion du territoire et se distingue avec sa bravoure coutumière dans toutes les batailles aux côtés de l’Empereur pendant la campagne de 1814 à la tête des grognards de la Vieille Garde.  Il est un des maréchaux qui demandent à l’Empereur de mettre fin à la guerre et d’abdiquer lors de l’entrevue dramatique de Fontainebleau en avril 1814. Rallié aux Bourbons puis ayant de nouveau fait allégeance à l’Empereur aux Cent Jours, la deuxième Restauration lui fait payer cette volte-face en le rayant de la Chambre des Pairs et de la liste des Maréchaux. Il ne récupérera ces honneurs que quelques années plus tard avant de mourir en 1820.
Le maréchal LEFEBVRE laissait la réputation d’un extraordinaire entraîneur d’hommes et d’un général très brave - certes médiocre tacticien d‘État-major- au parlé rude et sans détours, aimé et respecté par ses pairs et par ses soldats.
« Nous proposons dans cette biographie, de faire une étude sur ses origines, sur sa formation intellectuelle et morale, sur son caractère, ses actes, sur les motifs de ces actes, sur leur portée. Nous proposons de mettre bien en vue l’homme sous tous ses aspects. Nous mettrons en relief ses origines, son éducation, sa longue carrière militaire, sa vie privée comme fils, comme époux et père, comme oncle dévoué, ses relations avec ses chefs, ses collègues et ses amis, sa sollicitude pour ses vieux soldats, ses services signalés comme Prêteur du Sénat, et aussi comme Maire de sa commune (PONTAULT COMBAUT). 
Parmi les grands généraux de la République et de l’Empire, quelques uns furent plus instruits ou peuvent montrer des victoires plus éclatantes, mais ils en est peu qui ont fait preuve d’autant de qualités morales, qui aient montré un caractère plus honnête et plus sympathique »
. J. WIRTH.      


Brochure REFAITE, , autrement  BON ETAT

POSSIBILITE DE REGLEMENT EN PLUSIEURS FOIS SANS FRAIS : ME CONSULTER

SI L'ETAT NE CONVIENT PAS, JE REPRENDS LE LIVRE

Je mets en vente quelques ouvrages sur NAPOLEON. Pour les trouver facilement, tapez C1 NAPOLEON dans le moteur de recherche de ce site