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L'ENFANT
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LILLE
Palais de la Foire Commerciale
30 octobre - 11 Novembre 1954
signée SIMONS
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L’ergonomie est « l'étude scientifique de la relation entre l'Homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail » et l'application de ces connaissances à la conception de systèmes « qui puissent être utilisés avec le maximum de confort, de sécurité et d'efficacité par le plus grand nombre »2.
Le terme « ergonomie » vient du grec ancien ἔργον / érgon (« travail ») et νόμος / nόmos (« loi »).
Le terme est créé par deux fois au cours du xixe siècle dans deux contextes théoriques distincts : d'abord en 18573 par Wojciech Jastrzębowski qui publie en polonais le premier « Précis d'Ergonomie » qui n'est que faiblement diffusé, puis en français (1858) par Jean-Gustave Courcelle-Seneuil4.
Suivant la définition de l'ANACT, l'ergonomie rassemble des connaissances sur le fonctionnement de l'homme en activité afin de l'appliquer à la conception des tâches, des machines, des outillages, des bâtiments et des systèmes de production.
En 1970, La Société d’ergonomie de langue française (SELF) définit l’ergonomie comme : « l’adaptation du travail à l’homme, ou, plus précisément, comme la mise en œuvre de connaissances scientifiques relatives à l’homme et nécessaires pour concevoir des outils, des machines et des dispositifs qui puissent être utilisés avec le maximum de confort, de sécurité et d’efficacité5. »
Dans cette définition, cette discipline utilise des connaissances scientifiques sur l’homme pour concevoir des outils et dispositifs qui lient confort d’utilisation à la sécurité. Le souci est porté tant sur l’utilisabilité que la sécurité et l’efficacité.
En 2000, l’International Ergonomics Association [archive] (IEA), définit invariablement Human Factor ou ergonomie comme « la discipline scientifique qui vise la compréhension fondamentale des interactions entre les humains et les autres composantes d’un système, et la profession qui applique principes théoriques, données et méthodes en vue d’optimiser le bien-être des personnes et la performance globale des systèmes6 .»
Ainsi l’International Ergonomics Association [archive] (IEA) englobe dans la définition de ce terme tant les démarches d’études des relations hommes, machines et contextes que l’application des principes qui y découlent. L'ergonomie/facteur humain est alors définie comme une "science intégrative pluridisciplinaire centrée sur l'utilisateur". L'IEA note que les questions traitées par l'ergonomie sont généralement de nature systémique et que cette discipline doit mobiliser des approches holistiques et systémiques de manière à appliquer des théories, principes et apports issues de nombreuses disciplines pertinentes pour la conception et l'évaluation des tâches, des emplois, des produits, des environnements et des systèmes. L'ergonomie doit ainsi prendre en compte dans sa démarche des facteurs physiques, cognitifs, sociotechniques, organisationnels, environnementaux, etc. dès lors qu'ils sont pertinents, ainsi que les interactions complexes entre l'homme et les autres humains, l'environnement, les outils, les produits, les équipements et la technologie7,8.
L'ergonomie puise son savoir dans les diverses sciences ayant trait au comportement humain (physiologie, médecine, psychologie, sociologie, linguistique, anthropologie, économie, management, ainsi que les sciences de l'ingénieur) pour les mettre au service de l'Homme au travail.
L'ergonomie est ainsi multidisciplinaire. Elle se définit par l'objectif à atteindre et non par la méthode. Elle vise simultanément la santé de l'humain au travail et son efficacité. Pour atteindre ces objectifs, elle est dotée d'institutions visant la construction de connaissances sur le travail (notamment l'INRS), le support aux entreprises pour l'organisation et le développement des situations de travail (notamment l'ANACT en France) et la formation des professionnels de l'ergonomie (notamment le CNAM pour la France).
L'ergonomie est fondée sur des modèles de la situation de travail (en particulier celui de Jacques Leplat) qui mettent l'accent sur la différence de nature entre la tâche (projet, consigne, du domaine du virtuel, du futur) et l'activité (réalité, réponse aux aléas du quotidien), le corps prend ainsi des postures9, actionne des commandes, gère (consciemment ou non) des processus de pensée, communique avec autrui, organise ses actions, etc.
Les systèmes concernés par l'adaptation du travail à l'Homme peuvent être des espaces physiques de travail (par ex. postes de contrôle, chaînes de production), des éléments de ces espaces (par ex. synoptiques, tableau contrôles-commandes), des processus de gestion de la production, des interfaces professionnelles ou grand public (on parle alors d'interface homme-machine, telles que des logiciels, des sites internet/intranet), ainsi que l'organisation du travail (rotation des horaires, organisation des services) et modes de management.
L'analyse de l'activité se base sur des postulats, issus du socle de connaissances et d'expériences :
Ce « compromis cognitif » pour reprendre le terme de René Amalberti 10 est aussi affecté par les aspects psychiques de l'activité, dans la mesure où les études des aspects psychiques du travail, de plus en plus nombreuses, montrent que la réalisation de la production nécessite de plus en plus non seulement de faire des compromis avec la sécurité (ce qui n'est jamais écrit) mais aussi avec sa peur, son stress, ses émotions, etc.
À la suite de Maurice de Montmollin, les francophones[réf. nécessaire] distinguent généralement deux grands courants en ergonomie à la fois distincts et complémentaires :
Il faudrait encore faire une distinction entre les ergonomes qui parlent du facteur Humain et ceux qui parlent DES facteurs humains, et maintenant facteurs humains et organisationnels, pour mieux marquer la dimension collective et sociale des problématiques actuelles sur la fiabilité des systèmes socio-techniques complexes (secteurs nucléaire, armement, chimie, trafic aérien…). Le plus souvent en France, l'utilisation du terme Facteur(s) Humain(s) ne signifie pas un désaccord avec l'approche par l'analyse de l'activité, mais seulement le désir de se démarquer d'une ergonomie trop cantonnée, en tous cas dans la représentation commune, dans les seuls aspects physiques de l'étude du travail : "la hauteur du plan de travail et la couleur des murs et des écrans"[réf. nécessaire]. De plus en plus d'études croisent les deux approches.
Les ergonomes, praticiens de l'ergonomie, contribuent au développement des entreprises, institutions, associations pour les rendre plus performantes, notamment par la prise en compte du fonctionnement humain et des exigences concrètes des situations de travail, de vie et d'usage dans les choix de conception retenus (organisationnels, techniques, de formation, etc.). Les ergonomes peuvent être sollicités dans différentes configurations :
Les champs d'application sont multiples (conception industrielle, architecturale, organisationnelle, produit, dispositifs de formation, etc.) dans des domaines variés (aéronautique, automobile, pharmaceutique, hospitalier, agricole, sanitaire et social, militaire, nucléaire, éducation, etc.).
Les techniques et outils de simulation (d'interface de systèmes, d'architecture, d'objets…) qui permettent de visualiser en 3D et avant même le moindre début de réalisation la future interface, ou la future salle de contrôle, le futur poste de travail… ont beaucoup contribué à faire évoluer le métier de l'ergonome, et le regard que portent sur lui les industriels, qui doivent dans les projets industriels, identifier le plus tôt possible les problèmes liés aux futures situations pour les opérateurs.
Les ergonomes peuvent exercer dans différentes structures:
Une diversité de concepts et de méthodes forment aujourd’hui un socle de connaissances communes à tous les praticiens de l'ergonomie. Ces connaissances sont issues tant des disciplines parentes de l'ergonomie que de l'expérience accumulée dans la pratique quotidienne de la profession. Elles sont mises en commun grâce à un réseau d'associations (centralisées sur la SELF12 à l'échelle francophone, sur la FEES[Quoi ?] à l'échelle européenne et sur l'IEA13 à l'échelle internationale), des revues (le Travail Humain14, Ergonomics, Human Factors…) et des conférences nationales et internationales qui permettent des échanges réguliers entre les professionnels et avec les chercheurs. Les travaux de recherche en ergonomie sont particulièrement actifs dans le domaine de la psychologie ergonomique.
De nombreux travaux de recherche en ergonomie sont aujourd’hui issus de la psychologie ergonomique.
L'intervention ergonomique se déroule en plusieurs étapes : analyse de la demande, recueil de données, premières hypothèses, analyse des tâches et analyse de l'activité par observation et entretien avec les opérateurs, élaboration d'un modèle de fonctionnement de l'opérateur, de l'atelier…, puis propositions d'aménagement (ou de conception), suivi de la réalisation, du démarrage, et enfin évaluation et suivi des conséquences du changement par analyse des indices socio-économiques et opinions des opérateurs.
L'ergonomie francophone base sa pratique sur l'analyse de l'activité.