Coquelin Ainé (1841-1909), le
grand comédien.
Belle L.A.S. à
l’initiale,
Varsovie, 9 juin 1883, à son « adorable amie ». Long courrier
d’amour où il expose que « Mon chagrin a des larmes si profondes que
longtemps encore mes larmes couleront sans que rien au monde ne puisse les
arrêter… ». Il continue sur sa volonté de rejoindre son amie après
sa tournée à Varsovie, « J’ai hâte d’avoir fini ! Je voudrais
être à Vienne, je voudrais vous avoir revue, je voudrais savoir comment nous
allons partir, comment nous nous envolerons vers ce pays consolateur […]
Il
me semble qu’en ce moment c’est de votre amour que j’aurais besoin… ».
Il insiste ensuite sur les sentiments qu’il éprouve envers elle et sur leur
projet de voyager ensemble, « Pensez-y bien et croyez ce que je vous
disais à côté de vous, ce que vous répétait mes lettres et songez que le
désastre serait complet si vous ne deviez être à moi comme je serais à vous dans
ce jour que je rêve de passer avec vous à Venise… ». 5p in-8, TBE.
Joint : Photographie d’époque
sur CP le représentant sur scène, 9x14 cm, TBE.