Très bel exemplaire d’un sol de Louis XVI. Nous vous proposons ici un exemplaire du millésime 1778 de l’atelier d’Aix en Provence. Le flan large présente des stries d’ajustages au droit et une fissure, du à la frappe, qui traverse jusqu’a l’écu au revers et qui ressort également au droit de la monnaie. A noter au sujet de la frappe une brisure du coin au revers de la monnaie sur la lettre : « V » de légende : « NAV » . Une patine cuivrée très agréable et de très beaux reliefs en font un exemplaire d’une rare et belle qualité de conservation. Un caractère certain est appréciable du à sa frappe forte probablement avec un coin usé au vu du manque de reliefs de la chevelure. Un grènetis est visible au droit et au revers sur une partie de la circonférence de ce monnaie. Une usure des hauts reliefs est visible mais nous permet encore d’apprécier quelques détails de la frappe. Détails rarement encore présent sur la plupart des exemplaires de ce monnayage. Un poids un peu léger mais un exemplaire d’une très belle couleur grâce à une patine très agréable. Monnaie à acquérir sans attendre. Une monnaie de caractère unique.

Au sujet des stries d’ajustage, il est fréquent d’en trouver sur des flans d’argent et d’or pour en affiner le poids. Cette pratique très réglementée et bien documentée est en théorie applicable sur tous types de flans monétaires. Cependant il est très rare d’en trouver trace sur des monnaies d’alliage cuivreux ou autre qu’en or et en argent. Le prix du métal, et donc la valeur de la monnaie associée à la quantité de métal la compostant n’étant que très faiblement affectée par cette pratique, c’est pourquoi nous n’avons que très très peu d’exemplaire ou nous retrouvons cette affinage du poids. Nous vous proposons un exemplaire unique (à la connaissance de notre équipe au 22/06/22) sur lequel vous trouverez cette pratique étonnante. L’explication que nous pouvons avancer d’une telle précision sur ce type monétaire, sans en assurer la véracité, est du faite que ce monnayage est en cuivre pur. Ainsi l’intérêt de contrôler son poids est plus grand que dans les cas d’une monnaie dans un alliage cuivreux (Bronze etc..). Une pratique que l’on retrouve donc sur un exemplaire de l’atelier d’Aix en Provence. Pratique à confirmer sur d’autres exemplaires, de ce même atelier notamment, et sur la production monétaire des ateliers français du dernier tiers du XVIIIe siècle.

Les stries d’ajustage auraient-elles affaiblies le flan métallique au point de favoriser cette déchirure du flan ? Monnaie à probablement considérer comme fautée.  Exemplaire qui témoigne d'une pratique exceptionnelle !

Photos réelles de la monnaie que vous recevrez.