Avec ce quatrième Tome
de la collection " Connaissances Métaphysiques ", nous essayerons sans prétention aucune de désocculter la
Géométrie Métaphysique du Grand Archet, gravé 8 fois sur le blason d’entrée du château d’Arginy et laissé par
des Seigneurs Initiés de la Renaissance comme Héritage et Continuité. Donc, de lui
donner du Sens, de chercher celui que Jacques Breyer lui a prêté à maintes
reprises dans son œuvre, et qui, pour certains, reste une Énigme. Un Graffiti qui,
selon la Planche développée, a de nombreux Sens…
Ouvrage relié, 88 pages, dont 32 couleurs. Format 14,8 x 21 cm. auteur de l'essai albert champeau.
ISBN : 978-2-493284-00-6.
Pénétrer le langage des Symboles est une méthode préparatoire aux Abstractions Divines
et, par conséquent, à la compréhension
Métaphysique. Dans leur Profondeur, pour ceux qui savent les Manipuler en « Jongleur », les Symboles conduisent aux
Arcanes.
Jacques Breyer confiera lors d’entretiens avec Daniel Réju[1] que les
Barons Jacques et Luc de Camus[2], seigneurs Initiés de la
Renaissance, formés à l'ésotérisme
templier, par conséquent : « Tenants de la Force »,
seraient les principaux auteurs des graffiti alchimiques retrouvés à l'intérieur
des salles et sur ce blason d'entrée. Par conséquent, les « armes »
héraldiques qui apparaissent sur les murs du château représentent donc les
« Armes d’Achille » d’Initiés, preuves de leurs « Ébats » avec l’Occulte, et laissées
comme Identification du Lieu, mais aussi comme Transmission de leurs Secrets
par héritage, entre Initiés.
Selon Jacques Breyer, Arginy n'avait jamais été propriété templière, mais, par contre, avait toujours appartenu en propre à des affiliés de l'Ordre ; à partir de là, il pouvait être le Lieu d'expériences secrètes encore plus sûrement que s'il avait été une commanderie officielle. Preuve d’une Continuité « sous le manteau » qui aurait elle-même suscité, plus tard, le mouvement maçonnique, celui-ci tirerait donc, à l'origine, sa filiation initiatique de la Chevalerie hermétique du Temple, même si la légende fait remonter la création de cette société à Hiram. Encore que, toujours d'après Jacques Breyer, l’un et l'autre ne soient pas incompatibles, puisque les Templiers eux-mêmes s'appelèrent « fils de Salomon ». D’où, pour Jacques Breyer et certains de ses amis, la certitude d'une filiation ininterrompue depuis la nuit des temps, jusqu'à nos jours, entre certaines personnes par-delà le décor changeant des religions extérieures. Cette Continuité pourrait avoir eu lieu directement dans l'incarnation, du précédent au suivant, comme également d'une époque à l'autre, c'est-à-dire de la désincarnation à l'incarnation, par des travaux occultes permettant une certaine Transmission et prise de conscience à partir du Plan. Par conséquent, le secret du Temple, qui est le secret de la Vie, a pu se maintenir sur les trois plans, Corps, Âme, Esprit, avec tout ce que cela peut comporter. Pour autant, il est à noter que Jacques Breyer n'accorda pas sa confiance à n'importe quelle « secte » qui se réclamait du Grand Ordre, sans en obtenir l'initiation « véritable » et « luciférienne [3] ».
[1] Daniel Réju est un journaliste, un écrivain et un historien spécialiste de Malachie. Il a fondé les revues ésotériques : « L’Ère d’Aquarius » et « Adra ». Son livre « Les Demeures de l’Impossible », paru en 1973, aux Éditions Pierre Belfond, relate une partie des échanges qu’il a eus avec Jacques Breyer, dans les années 70.
[2] La lignée des Camus résida en Arginy pendant plus de 2 siècles. Jean Camus s’était établi à Lyon au début du XVIe siècle où il a fait fortune dans l'épicerie, il était le notable fortuné qui achetait le plus grand nombre de terres seigneuriales de cette ville. Dans la famille Camus se trouvaient certains personnages notables tels que : un conseiller du roi, un trésorier général du Trésor de France, un chevalier, un baron d'Arginy, un lieutenant de la grande fauconnerie de France, un danseur royal du Beaujolais nommé par Louis XIV, chevalier de l'Ordre de Malte, capitaine du roi, maréchal et aussi colonel qui jouit du privilège de résider à la Cour. C'est Charles Joseph Luc de Camus, Marquis de Pusignan, échevin de Lyon, et secrétaire du roi Louis XIII qui l’anoblit ; en tant que bailli du Beaujolais, il obtiendra du roi la création du comté d'Arginy, en 1652 ; dernier noble de la famille, il est décédé en 1682. Comme la plupart de ses parents, il fut enterré à l'église Saint Martin de Charentay dans le panthéon familial. Il avait épousé en 1520 Antoinette de Vinols ou de Vignolles, fille d’Antoine, échevin de Lyon en 1520, héritière de la seigneurie d’Arginy, acquise en 1539 par Claude et Pierre de Vignolles, d’une famille bourgeoise de Lyon. Joseph de Camus vendit le château d’Arginy en 1742 à Joseph Henry, comte de Monspey, son cousin.
[3] Lucifer
se place en effet à l'opposé même du satanisme ! Lucifer, du latin lux feris,
est le « porteur de lumière ». Il est le Fiat Lux des églises. Dans la
Manifestation Divine, Lucifer est une Architecture charnière, à la fois Divine
et Dualité, à la fois positive et négative selon son usage ; certes, expression
d’Intelligence qu’il convient de ne pas confondre avec Satan, la force
d’opposition nécessaire comme support et obstacle à la diffraction de la
Lumière originelle.
Or, le Cheminement
« exact » du Soufre