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Massey Ferguson

Massey Ferguson
logo de Massey Ferguson

Création1847, 1953
Dates clés1847, 1867, 1953, 1958, 1995
Personnages clésDaniel Massey, Alanson Harris, Harry Ferguson, Robert J. Ratliff
Forme juridiqueSociété par actionsVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège socialDuluthVoir et modifier les données sur Wikidata
ActionnairesAGCO CorporationVoir et modifier les données sur Wikidata
ActivitéAgricole
ProduitsAgriculture, matériels professionnels et particuliers, services financiers
Société mèreAGCO


Société précédenteFerguson CompanyVoir et modifier les données sur Wikidata

Massey Ferguson est un constructeur de matériels agricoles, et notamment de tracteurs.

Massey Ferguson est une société du groupe américain Agco Corporation, dont le siège est situé à DuluthGéorgie. Cette marque est spécialisée dans la fabrication de matériels agricoles et notamment de tracteursmoissonneuses-batteusesramasseuses-presses, des chargeurs télescopiques ainsi que des outils pour les espaces verts. Ces machines sont reconnaissables à leur couleur rouge soulignée par le sigle des trois triangles.

Histoire

La société Massey Ferguson a été fondée en 1953 sous le nom de Massey Harris Ferguson et a pris son nom actuel en 1958.

Massey Ferguson porte dans son nom ses origines : Massey pour Daniel Massey, Ferguson pour Harry Ferguson et enfin Harris pour Alanson Harris.

Massey Harris

Massey Ferguson a tout d'abord pour origine la société canadienne d'outils agricoles de Daniel Massey créée en 1847 à Newcastle, dans l'Ontario (Canada). Elle fusionna avec la société voisine appartenant à Alanson Harris en 1891 qui travaillait depuis 1857 à Beamsville (également dans l'Ontario) dans le même secteur agricole.

En 1867, la Massey Manufacturing Company gagne deux médailles d'or à l'Exposition internationale de Paris. C'est le début d'une longue lignée d'innovations. Spécialiste des outils agricoles dont la première moissonneuse-batteuse automotrice moderne commercialisée en 1938, Massey-Harris fabriquait aussi des tracteurs avec le premier quatre roues motrices (égales) en 1930 et les Pony (1947) des années 1950.

Harry Ferguson

De son côté, Harry Ferguson (1884-1960) est un constructeur de tracteurs, inventeur en 1919 du troisième point avec un relevage hydromécanique automatisant en 1925 les reports de charges des outils : le System Ferguson révolutionna l'agriculture. Le relevage 3 points devient pour l'industrie agricole un standard ISO en 1948. En 1933, il sort son premier tracteur moderne, le Ferguson Black. Il travaille avec David Brown dès 1933, puis avec Ford en 1938 pour fabriquer ses modèles. Puis, en 1948, il construit lui-même ses propres tracteurs, dont le Ferguson Petit Gris copie du Ford 9N, toujours avec le Ferguson System. Ce dernier deviendra fameux, entre autres par son utilisation en Antarctique par l'expédition Fuchs-Hillary. Ces tracteurs sont toujours d'actualité, avec des fabrications de modèles issus de la même conception (notamment au Brésil). Ces technologies sont utilisées par toutes les autres marques.

Massey Harris Ferguson

En 1953, la société Harry Ferguson se groupa avec l'un de ses concurrents Massey Harris. Le nom actuel correspond donc à l'origine de la société, fondée par une fusion entre la société américaine Massey Harris et la société britannique Harry Ferguson Limited. En effet, le premier nom qui était Massey-Harris-Ferguson (MHF) a été résumé en Massey-Ferguson (MF) en 1958. L'harmonisation des gammes de tracteurs ne se fait véritablement qu'en 1964 ; dans l'intervalle, des modèles de transition comme le Massey Ferguson 37 sont produits alors que certains produits de la gamme Massey Harris, comme le 744 D sont construits jusqu'en 1958.

Massey Ferguson

Outre la poursuite de la fabrication des tracteurs Massey Ferguson, conventionnels comme le 35 ou articulés comme le 1200, cette société développa de nombreuses autres technologies dans le domaine des agroéquipements, telles que l'utilisation omniprésente de l'électronique sur les tracteurs (En 1978, premier attelage trois points électrohydraulique par contrôle d'effort électronique avec radar, gestion automatisée des outils, etc.).

Massey Ferguson devient une société du groupe Varity créé en 1981. En 1994, la marque fait partie du groupe américain Agco Corporation.

Production

Massey Ferguson 8740 S
Massey Ferguson MF 6490 Dynashift
Massey Ferguson 7720

Aujourd'hui, Massey Ferguson est le troisième constructeur mondial de tracteurs (110 000 unités par an) après Fiat-CNH et John Deere et le quatrième français. En plus des tracteurs, Massey Ferguson commercialise également des moissonneuses-batteuses, des presses à fourrage, des outils de travail du sol, du matériel pour les espaces verts, des chargeurs agricoles.

La principale usine de la marque en Europe est située à Beauvais (Oise) en France où sont produits les séries 4700 (uniquement assemblage) /5700S /6700S /7700S & 8700S. Les autres sites de production de tracteurs sont à Canoas, au Brésil et à Jackson aux États-Unis. Pour les moissonneuses batteuses, trois sites principaux : Breganze (Italie), Santa Rosa au Brésil et Kansas aux États-Unis.

La série 4700 "Global" est produite à Canoas et Mogi das Cruzes au Brésil, Chennai en Inde, Manisa en Turquie, et Changzhou en Chine.

Des compléments de gammes sont fabriqués avec des accords commerciaux comme pour les chargeurs télescopiques à Pontchâteau (Loire-Atlantique) en France. D'autres sites de production existent également, notamment des fabrications sous licence, par exemple en Inde.

La série 1500 et 1700 sont fabriqués par Iseki au Japon. La série 3600 (A et V/S/F) est produite sous licence par Agritalia dans l'usine de Rovigo. L’usine Algerian Tractors Company (ATC), Joint-Venture de ETRAG et de Massey Ferguson, fabrique à El Khroub, près de Constantine, 5000 tracteurs agricoles par an des séries ATC 440 Extra, MF 1700 et MF 7150.

Les matériels suivants, proposés aux couleurs Massey Ferguson sont produits par des sociétés du groupe AGCO :

  • Les presses haute densité (série 2200) et moyenne densité (série 1800) sont fabriquées par Hesston (États-Unis) ;
  • Les moissonneuses-batteuses sont fabriquées par l'usine Laverda de Breganze (Italie) ;
  • La gamme fenaison est produite par Fella (Allemagne) ;
  • Les transmission Dyna-4 et Dyna-6 sont produites par le groupement GIMA à Beauvais en France ;
  • Les transmissions Dyna-VT à variation continue sont issues directement de Fendt.

Concurrence

John DeereFiat-CNH (Fiat Trattori, Case-IH, New-Holland, Steyr), Argo (Landini, Mc Cormick, Valpadana), SAME Deutz-Fahr (Deutz-FahrHürlimannLamborghiniSAME), Claas qui a racheté en 2003 la division Renault Agriculture, JCB (tracteurs Fastrac), Kubota, Zetor, etc.

Le groupe AGCO Corp. entretient aussi une concurrence entre ses différentes marques dont : Massey-Ferguson, Fendt, Valtra, Challenger.

Ferguson en compétition automobile

Historique

À la suite de la fusion, en 1953, avec Massey-Harris, Harry Ferguson décide, par le biais de sa filiale recherche et développement Harry Ferguson Research Ltd de réaliser une monoplace de Formule 1 dotée d'une transmission à 4 roues motrices et d'un système de régulation de freinage qui apparaît comme l'ancêtre de l'ABS. La construction de la voiture est confiée à l'ancien pilote Tony Rolt et à Claude Hill. La conception débute en 1960 mais la voiture n'est finalisée qu'en fin d'année 1961, après le décès d'Harry Ferguson.

La Ferguson Ferguson P99 débute en compétition lors du British Empire Trophy et est engagée par l'écurie Rob Walker Racing TeamJack Fairman se crashe au troisième tour de course1. L'expérience est reconduite lors du Grand Prix automobile de Grande-Bretagne 1961, toujours avec Fairman au départ. Parti en vingtième position, il se hisse en 13e position avant qu'un problème mineur l'oblige à revenir dans les stands où la voiture ne parvient pas à redémarrer. Comme les mécaniciens la poussent, l'écurie est disqualifiée. La sanction n'est toutefois pas appliquée immédiatement et Stirling Moss relaie son compatriote et établit le 12e meilleur temps en course lors du cinquante-et-unième passage2,3.

Cette course reste la seule d'une Ferguson en championnat du monde mais Stirling Moss persuade Rob Walker de lui confier la monoplace lors de l'International Gold Cup, épreuve hors-championnat disputée à Oulton Park. Le pilote britannique remporte la victoire devant Jack Brabham et Bruce McLaren en réalisant le meilleur tour en course4.

Un autre châssis Ferguson conservant le principe des quatre roues motrices fut construit pour Bobby Unser qui disputa à son volant les éditions 1964 et 1965 des 500 Miles d'Indianapolis.

Résultats en championnat du monde de Formule 1

Résultats de l'écurie Ferguson en championnat du monde de Formule 1
SaisonÉcurieChâssisMoteurPneusPilotesGrands Prix disputésPoints inscritsClassement
1961 RRC Walker Racing TeamFerguson P99Climax 4 en ligneDunlop Jack Fairman10Non classé
Tableau synthétique des résultats de l'écurie Ferguson en Formule 1
SaisonÉcurieChâssisMoteurPneumatiquesPilotesCoursesPoints
inscrits
Classement
12345678
1961RRC Walker Racing TeamFerguson P99Climax L4DunlopMONP-BBELFRAGBRALLITAUSA0Non classé
Jack FairmanDsq

Légende : ici

Anecdotes


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Moissonneuse-batteuse

Moissonneuse-batteuse New Holland TX68.
Moissonneuse-batteuse tractée.

Une moissonneuse-batteuse est une machine agricole automotrice destinée à la récolte de plantes à graines, principalement les céréales, en une seule opération. Elle permet de réaliser simultanément la moisson et le battage.

Les machines les plus récentes sont équipées de divers perfectionnements : cabines climatisées, systèmes de contrôle divers (horizontalité de la barre de coupe, correction de dévers, aide à la conduite avec le GPS,cartographie de rendement, semoir pour couverts végétaux…). Dans le cadre du développement de l'agriculture de précision1, elles ont aussi été équipées de systèmes de guidage divers, y compris localisation par satellite, de systèmes de mesures des quantités récoltées, voire de la qualité du grain (évaluation de la teneur en eau et en protéine2)…

Il en existe trois types : les conventionnelles possèdent des secoueurs (comme le schéma plus bas dans la page), les axial ont des rotors à la place du batteur et des secoueurs, et les hybrides sont un mélange des deux avec batteur et rotor .

Histoire 

Moissonneuse de McCormick.

C'est l'américain Cyrus McCormick qui déposa le brevet de la moissonneuse mécanique, en 1834. Un autre américain, Hiram Moore déposa un brevet sur un modèle de moissonneuse-batteuse la même année. Lewis Miller3 proposa de mettre la lame de coupe à l'avant de la moissonneuse. En 1866Célestin Gérard construit la première batteuse mobile de France4. En Europe, la première moissonneuse batteuse a été construite par Claas5. Peu à peu, surtout à partir des années 1990 à 2000, les machines ont été dotées de systèmes toujours plus sophistiqués de séparation mécanique et/ou pneumatique du grain (et des matières autres que le grains). Ceci a notamment demandé des études fines des propriétés aérodynamiques des grains en suspension dans un flux d'air6. Les machines ont été aussi dotées de capteurs plus précis et résistants à la poussière et aux conditions du battage 7, de même pour les automatismes de pilotages associés à des caméras et mesures GPS/galileo (système de positionnement)8,9, capteur de débits et capteurs radar de vitesse notamment10.

En France, le CEMAGREF et l'INRA ont joué un rôle important dans le perfectionnement du machinisme agricole, ainsi que certaines universités dont l'université de Clermont-Ferrand II [réf. nécessaire]. Les moissonneuses actuelles font plus de 600 ch ont des coupes jusqu'à 12 mètres (un fabricant (Mid West) propose une coupe de 18 mètres) Elles sont capables de battre plus de 80 tonnes de céréales et ne consomment pas plus de 20 litres de carburant par hectare.

Enjeux

À l'apparition de la mécanisation, les opérations de coupe (moisson) et de battage étaient séparées et dissociées.

Les premières machines de coupe mises sur le marché étaient tirées par un attelage de chevaux, puis par un tracteur, et les batteuses étaient actionnées par un cheval sur un tapis roulant, puis par une machine à vapeur (locomobile}, puis par la prise de force d'un tracteur. La moissonneuse-batteuse en associant ces deux opérations simultanément a permis un important gain de temps et de productivité, mais au détriment de l'emploi agricole. Cette nouvelle machine a aussi permis une plus grande réactivité face aux aléas climatiques.

La puissance de ces machines est de plus en plus importante : elle est passée d'un intervalle de 100 à 180 ch en 1980 à un intervalle de 200 à 790 ch actuellement11. Leur grande taille les rend inutilisables sur les petites parcelles bocagères et au-delà d'une certaine pente. À la fin des années 1990, pour augmenter le rendement et diminuer la pénibilité du travail, un système de guidage (télémétrie laser) et de géopositionnement a été intégré dans le pilotage de la machine12. Les machines agricoles ont profité des progrès scientifiques en sciences appliquées dans le domaine de la dynamique des fluides et dans la mesure de précision d'un flux variable13 et continu14.

Capteurs

Les capteurs de débit sont parmi les plus importants de l'électronique embarquée, car mesurant le flux de grain conduit vers la trémie. Ils doivent être régulièrement calibrés, et l'on doit préciser le poids spécifique du grain pour certains d'entre eux. Plusieurs modèles sont commercialisés, basés sur des principes physiques différents :

  • Capteur massique à impact ; il est positionné en aval de l'élévateur, et constitué d’une pièce mécanique instrumentée (éléments sur lesquels le flux de grain vient frapper et qui enregistre la force du flux)15 ;
  • Capteur volumétrique à barrière lumineuse : il mesure le niveau de remplissage des palettes de l’élévateur15 ;
  • Capteur massique à effet capacitif ; il mesure la « permittivité » du grain (lequel se comporte en matériau diélectrique)15 ;
  • Capteur massique à source radioactive ; ici c'est le rayonnement gamma plus ou moins absorbé par le flux de grain selon son débit que l'on mesure. De tels capteurs sont soumis à des réglementations nationales qui font qu'ils sont interdits dans certains pays (ex autorisés au Royaume-Uni et au Danemark) en 1997, mais interdits en France15.

La mesure est pondérée par le facteur humidité du grain, paramètre mesuré par un « capteur à effet capacitif » parfois lui-même pondéré par une sonde de température.

Pour faciliter une standardisation des matériels électroniques (agricoles et forestiers) et/ou des protocoles de mesure et transduction, les interfaces montées sur les engins, les réseaux de commande et de communication de données en série, la réalisation d'un dictionnaire de données agricoles, les échanges de données informatisé entre systèmes d'information agricoles…, l'ISO a mis en place un sous-comité technique Électronique en agriculture15.

« Cartes de rendement » : Les mesures faites par les capteurs (décrits ci-dessus) sont faites au moins au rythme d'une par seconde et associées à la position de la moissonneuse (connue grâce au GPS, souvent à 1 ou 2 m près). Ces données sont informatiquement mémorisées. Après une correction visant à tenir compte du temps mis par le grain pour quitter son emplacement dans le champ et passer devant le capteur de débit ; une base de données ainsi constituée. Elle permet de générer des cartes de rendement qui sont nécessaires à l'agriculteur s'il veut développer une « agriculture de précision » tout en restant dans le contexte d'une agriculture industrielle et mécanisée. La carte de rendement est produite par un logiciel de cartographie qui va dessiner les zones d'équirendement (de rendement égal, sachant que dans un champ de céréales, la productivité peut varier de plusieurs tonnes de grain par ha) en lissant les dégradés par des méthodes géostatistiques (moyenne arithmétiquekrigeage, poids inverse de la distance, etc.), de manière à combler les trous correspondant aux zones non couvertes par des mesures effectives. Dans certains cas, le terminal informatique qui enregistre ces mesures sur la moissonneuse-batteuse peut lui-même être transféré vers un tracteur qui ensuite pourra moduler ses applications d'intrants en fonction de la carte : là où le rendement était moindre, la distribution d'engrais pourra être plus importante, et inversement pour les endroits où le rendement était optimal. Une certaine marge spatiale d'erreur est due à la largeur de la barre de coupe, et à la perte de certains grains. Pour les grandes surfaces, cette approche semble moins coûteuses que l'établissement de cartes de qualité des sols par des analyses de sol, même si des systèmes légers de préleveurs d'échantillons montés sur des quads équipés de GPS ont été mis au point par les prestataires d'analyse de sols. Les cartes de rendement peuvent aussi orienter le positionnement des futurs échantillons de sol à analyser pour mieux comprendre les facteurs expliquant les zones de moindre rendement16.

De même, l'informatique ne peut pas encore tout expliquer : une partie des baisses de rendement n'est pas due au sol mais au passage de turbulences qui ont couché les céréales, à des grêles, etc. ou aux effets d'un parasite ou d'un pathogènes. D'autres données doivent donc être étudiées, et durant plusieurs années avant d'obtenir une bonne carte de rendement et des prescriptions ou recommandations vraiment adaptées au contexte agro-environnemental15.

Schéma de fonctionnement

Schéma d'une moissonneuse-batteuse conventionnelle.
Légende
1rabatteur à griffes11grille supérieure
2barre de coupe12grille inférieure
3vis d’alimentation13vis à otons
4convoyeur14recyclage des otons
5récupérateur de pierres15vis à grains
6batteur16trémie à grains
7contre-batteur17broyeur à paille
8secoueurs18cabine de conduite
9table de préparation19moteur
10ventilateur20vis de déchargement21tire-paille
Moissonneuse batteuse récoltant la culture et en broie la paille.
Moissonneuse au repos.
Déversement du grain contenu dans la trémie de la moissonneuse-batteuse.

Une moissonneuse-batteuse conventionnelle comprend schématiquement :

  • des organes de coupe :
    • barre de coupe pour céréales ou colza (pour ce dernier muni d'une scie verticale à droite ou à gauche ou des deux côtés. De plus, la barre de coupe peut être munie d'une rallonge de tablier permettant de réduire les pertes de grain lors de l'égrènement de ce dernier lors de la coupe) ;
    • cueilleurs à grains de maïs ;
    • convoyeur ;
  • organes de battage :
    • accélérateur de flux ;
    • batteur ou rotor ;
    • contre-batteur
    • tire-paille ;
    • secoueur (4 à 6) ; (n'est pas présent sur les machines à rotors)
    • twin-flow (spécifique à une marque) ;
  • organes de nettoyage du grain :
    • table à grains ;
    • soufflerie ;
  • organes de stockage du grain :
    • trémie à grains ;
  • organes de traitement de la paille :
    • broyeur de chaumes sous coupe ;
    • éparpilleurs de paille ;
    • hache-paille.

Typologies de machines

Il existe deux familles de moissonneuses-batteuses, différenciées par leur système de séparation des grains :

  • les machines dites " conventionnelles " utilisent des secoueurs ;
  • les machines dites " axiales" utilisent divers systèmes, à base de rotors.

Coûts

Les moissonneuses-batteuses sont des machines onéreuses (de 100 000 à plus de 500 000 euros neuves), et d'une utilisation ponctuelle et saisonnière mais intensive. De ce fait, elles sont souvent exploitées par des coopératives, des groupements d'agriculteurs (CUMA) ou des entrepreneurs spécialisés (ETA).

Environnement

L'apparition du matériel agricole lourd découle d'une série de progrès (Recherche et développementsciences appliquées) et de stratégies techniques. Ceux-ci ont été permis par le charbon et la machine à vapeur, puis grâce au pétrole et au moteur à explosion et à l'apparition de machines solides et rustiques, développées à l'occasion de la Première Guerre mondiale. L'apparition des grandes moissonneuses-batteuses a été l'une des causes de profondes modifications du paysage agricole et rural, qui se sont notamment faites en Europe au travers des remembrements et dans les pays totalitaires via les regroupements de terres agricoles. Les moissonneuses larges et hautes ne pouvant emprunter les anciens petits chemins, tournant et manœuvrant mal, et nécessitant un sol plat et stabilisé, leur usage n'était pas compatible avec le maintien des réseaux densément bocagés, ou des zones maillés de fossés et de chemins, de talus et mares autrefois très présents dans les zones cultivées.

Leur poids contribue par ailleurs au tassement des sols ; sols déjà souvent dégradés par une perte d'humus et de matière organique et plus en profondeur par la formation d'une semelle de labour empêchant les transferts verticaux de l'eau et de certains nutriments.

Un autre problème est que les moissonneuses modernes avancent très vite, et travaillent sur une largeur de coupe très supérieure à ce qu'elle était lors des moissons faites à la main ou avec la traction animale. Ce faisant, elles tuent de nombreux animaux cachés dans la paille.

Outre les usages agricoles et para-agricoles classiques, qui ont profité de ballots faciles à transporter et à stocker, ces ballots ont été utilisés comme source de cellulose pour la production de papier et de carton (la paille étant alors « cuite » avec de la chaux dans d'énormes lessiveurs d'acier riveté en forme de boule, par exemple dans la papeterie-cartonnerie de Gondardennes de Wardrecques jusque dans les années 1960)17,18. Ces ballots peuvent aussi être utilisés comme briques de paille ; thermiquement très isolantes dans les procédés de construction terre-paille19, mais la paille peut être aussi mélangée à de la terre et compressée dans les interstices d'un bâtiment à ossature (construction) bois.

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