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les découpes autour de l'affiche sont d'origine 

affiche imprimée comme telle

voulu par l'artiste 

( et même peut-être découpée par lui ? )

(+ marge large d'entoilage ,

idéal pour protection et encadrement )

( + large linen backing margin for framing )

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TRES RARE 

modèle bleu 

 ETAT D'USAGE 

découpe d'origine 

Mardi 30 Mai 1972 

VERNISSAGE en présence de l'artiste 

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Robert Rauschenberg

Robert Milton Ernest Rauschenberg
Robert Rauschenberg 1999.jpg
Robert Rauschenberg, 1999
Naissance
Port Arthur (Texas), Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 82 ans)
Captiva (Floride), Captiva Island (Floride), Drapeau des États-Unis États-Unis
Nom de naissanceRobert Milton Ernest Rauschenberg
Pseudonyme
RauschenbeVoir et modifier les données sur Wikidata
NationalitéAméricaine
ActivitéPlasticien
FormationAcadémie Julian
Black Mountain College
Art Students League of New York
MaîtreWillem de Kooning
Représenté par
Pace Gallery (en)Artists Rights SocietyVoir et modifier les données sur Wikidata
Lieux de travail
MouvementNeo-Dada et Expressionnisme abstrait
Influencé parWillem de Kooning
DistinctionsPraemium Imperiale
Archives conservées par
Robert Rauschenberg Foundation (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Robert Milton Ernest Rauschenberg, né le  à Port ArthurTexas, et mort le  à CaptivaFloride, est un artiste plasticien américain.

Il appartient au mouvement Neo-Dada et il est l'un des précurseurs du pop art ; ses réalisations vont de la peinture à la gravure, en passant par la photographie, la chorégraphie et la musique.

Biographie

Robert Milton Ernest Rauschenberg1 est né à Port ArthurTexas, une ville dont la principale activité économique était le raffinage du pétrole. Son grand-père est un médecin allemand qui avait épousé une Indienne cherokee2. Il grandit dans une famille pauvre.

Après des études de pharmacie à l'Université du Texas à Austin, il est incorporé dans l’armée américaine au cours de la Seconde Guerre mondiale. Il intègre le Navy Hospital Corps de San Diego en Californie3. Rauschenberg s’inscrit au Kansas City Art Institute où il étudie la peinture, l’histoire de l’art, la composition, la sculpture, la musique, l’anatomie et la mode de 1947 à 1948. Plus tard, il rencontre Willem de Kooning ; cette rencontre sera décisive pour son œuvre.

En 1948, il part étudier l’art à Paris à Académie Julian, où il tombe amoureux de la jeune peintre américaine Susan Weil et l’épouse au printemps 1950, c'est elle qui servira de modèle à ses œuvres en cyanographie. Le couple aura un fils prénommé Christopher, avant de se séparer. Il poursuit sa formation artistique au Black Mountain College (Caroline du Nord) où il assiste aux cours de Josef Albers, de John Cage et de Merce Cunningham. Dès cette période, Cage, Cunningham et Rauschenberg deviennent extrêmement proches.

Il étudie également à l’Art Students League of New York aux côtés de Morris Kantor et Vaclav Vytlacil3. C'est à l'Art Students League of New York qu'il fait la rencontre des peintres Knox Martin et Cy Twombly4. En 1951, a lieu sa première exposition à la Betty Parsons Gallery de New York où aucune de ses œuvres n'est vendue.

En 1952, il participe au premier Happening de l'histoire de l'art, initié par John Cage lors de la session d'été du Black Mountain College. Cet "event" sans titre fait advenir plusieurs activités sans lien les unes avec les autres au même moment : lecture de textes, musique, danse, projection, peinture, etc. Rauschenberg participe en proposant une projection de films au plafond, en faisant entendre une sélection musicale éclectique et en exposant ses monochromes blancs.

C'est aussi en 1952, qu'il part faire un séjour en Europe et en Afrique du Nord avec l'artiste Cy Twombly3, crée des collages qui annoncent sa méthode de combinaison de thèmes disparates dont la plupart des motifs prendront définitivement place dans son registre iconographique.

En 1954 a lieu sa deuxième exposition au Charles Egan Gallery5. Il fait la rencontre de Leo Castelli (marchand d'art).

Il s’installe ensuite à New York où il expose ses monochromes. Il fait la connaissance de Jasper Johns, qui travaillait dans un atelier situé dans le même immeuble sur Pearl Street6. Johns et Rauschenberg deviendront amants et leurs démarches artistiques respectives seront fortement influencées par cette relation7.

De 1954 à 1964, il collabore avec la Merce Cunningham Company en tant que directeur artistique, créant costumes et décors, se chargeant des éclairages et de la régie spectacle de ballets majeurs.

C’est l’effacement d’un dessin de Kooning en 1953 (Erased) qui influence profondément Rauschenberg. Il rend visite à Alberto Burri à Rome et crée les Combine Paintings à partir d’une tentative de réécriture de l’art pour l’art (par l’ouverture totale).

En 1959, il est exposé à l'Exposition internationale du surréalisme EROS8 à Paris grâce à l'intérêt que Marcel Duchamp porte à son œuvre[réf. nécessaire] et participe à la première Biennale de Paris et il sera de nouveau exposé chez Daniel Cordier en 1961.

Il commence à explorer la technique du transfert avec solvant dans son travail de dessins en 1958 (34 Drawings for Dante’s ‘Inferno’) une série de photographies délavées par du solvant. Le Andrew Dickson White Museum de l'Université Cornell est le premier musée à obtenir une œuvre de l'artiste9. En 1961, il est directeur officiel des lumières et régisseur.

Sa première exposition rétrospective dans un musée a lieu en 1963 au musée juif de New York. Il développe une nouvelle technique en appliquant la lithographie au traitement industriel des écrans sérigraphiques pour le transfert des écrans sérigraphiques. En 1963, il conçoit la chorégraphie et danse lui-même dans Pelica6. En 1964, il voyage de nouveau en Europe, puis en Asie avec la compagnie de danse Merce Cunningham. La même année, une exposition lui est consacré à Londres (Whitechapel Gallery) et à la Biennale de Venise où il est le premier artiste américain à remporter le Grand Prix6.

Riding Bikes, Berlin, 1998.

Puis, en 1966, l'artiste américain fonde les Experiments in Art and Technology (avec l’ingénieur Billy Klüver6). Ce groupe a pour but de faciliter un échange entre les artistes et les ingénieurs, ce qui lui permet d’assister au décollage d'Apollo 11 en 1969 (Lithographies Stoned Monn). Il développe son œuvre imprimée en collaboration avec Tatyana Grossman dans son atelier Universal Limited Art Editions (Long Island) mais aussi avec l’atelier Gemini G.E.L. de Los Angeles. Rauschenberg se joint en 1970 à un groupe d'artistes qui, en protestation face à l'action militaire des États-Unis au Viêt Nam, retirent leurs œuvres du Pavillon des États-Unis à la 35e Biennale de Venise.

En 1974, il voyage en Israël, pour la préparation d'une exposition au Musée d'Israël. Il fait la couverture du Time magazine le . Puis il se remet à la photographie. Le centre Pompidou de Paris lui consacre une exposition en 1981, puis le Guggenheim en 1997 enfin le Metropolitan Museum en 2005.

En 1982, il se rend deux fois au Japon pour travailler la céramique à Shigaraki. L'année suivante, il fait des dessins sur des tapis de cérémonie et des cartons en rapport avec son voyage en Thaïlande, au Sri Lanka et au Japon. Il lance le projet ROCI (Rauschenberg Overseas Culture Interchange) pour développer une communication entre les cultures diverses. Rauschenberg finance lui-même en grande partie ce projet. Il regroupait onze pays : Mexique, Chili, Venezuela, Tibet, Japon, Cuba, Union des républiques socialistes soviétiques, Allemagne de l'est, Malaisie, États-Unis.

Il collabore pour la première fois avec la danseuse Trisha Brown et John Cage qui compose la musique de la Trisha Brown Company dans Astral Converted (50 min, 1989) en réalisant le décor. Le , il est lauréat au Second Prix d'Art d'Hiroshima.

Durant les années suivantes, Rauschenberg explore l'emploi du métal comme support pour la peinture, l’émail et les images sérigraphiées. Les images et objets trouvés renvoient aux voyages de l'artiste, tandis que les surfaces métalliques polies reflètent l'environnement immédiat des œuvres.

Il résidait sur l'île de Captiva en Floride où il possédait un immense atelier, tout en gardant un appartement à Greenwich Village à New York10. Lorsqu’il devient célèbre, il consacre plusieurs millions de dollars à la philanthropie en faisant des dons pour la recherche médicale ou en faveur des femmes et des enfants10. Il soutient aussi financièrement d’autres artistes ainsi que les politiciens du Parti démocrate américain10.

Il meurt le , à Captive Islande en Floride, laissant son partenaire de vingt-cinq ans, l’artiste Darryl Pottorf, son ancien assistant10, son fils photographe, Christopher Rauschenberg, et sa sœur Janet Begneaud.

Contribution artistique

L'approche de Rauschenberg est parfois qualifiée de "Néo-Dada", label qu'il partage avec le peintre Jasper Johns. Rauschenberg disait vouloir travailler "dans l'intervalle entre l'art et la vie" ("in the gap between art and life"). Il interroge la différence entre les objets d'art et les objets de la vie quotidienne, dans la lignée de l'artiste dada Marcel Duchamp et de son œuvre, "Fontaine".

À partir de 1962, les peintures de Rauschenberg commencent à intégrer non plus seulement des objets trouvés, mais aussi des images - transférant des photographies sur des toiles au moyen de la sérigraphie. Ce procédé permet à Rauschenberg d'interroger le principe de la reproductibilité de l'œuvre et de ses conséquences. En ce sens, son travail est contemporain de celui d'Andy Warhol ; Rauschenberg et Johns étant tous deux fréquemment cités comme d'importants précurseurs du Pop Art.

En 1951 Rauschenberg crée ses "White Paintings", dans la tradition des peintures monochromes dont le but est de réduire la peinture à sa nature essentielle et ainsi, amener la possibilité d'une expérience pure. Les "White Paintings" ont été exposées à la galerie Eleanor Ward's Stable à New York en . Au premier regard, elles semblent se réduire à des toiles blanches, vierges." Plutôt que de penser qu'elles sont des réductions destructives, il serait plus judicieux de les considérer, comme John Cage, comme des écrans hypersensibles - que Cage définissait comme "des aéroports de lumières, d'ombres et de particules". Devant ces œuvres, chaque modulation de la lumière, de l'atmosphère s'inscrivait sur leur surface. Rauschenberg lui-même disait qu'elles étaient affectées par les conditions ambiantes, "de telle manière que vous pouviez dire combien de personnes étaient dans la pièce". Les "Black Paintings" datent de 1951. Comme les "White Paintings", elles ont été exécutées en de nombreux exemplaires et d'une seule couleur. Mais ici, Rauschenberg incorpore des morceaux de papier journal de telle manière que celui-ci est visible à certains endroits alors qu'à d'autres, il est totalement recouvert de peinture. Entre 1953-1954 Rauschenberg travaille une nouvelle série de monochromes, les "Red Painting". Cette série est composée de différentes peintures rouges et associe sur la toile des matériaux tels que bois, clous, papier journal etc. créant ainsi une surface de peinture complexe qui laisse voir les signes avant-coureurs de la célèbre série "Combine" (Association).

Rauschenberg et la danse

La danse est omniprésente dans la carrière de Rauschenberg11.

Ainsi, parallèlement à sa carrière d'artiste plasticien, son intérêt pour la danse novatrice de son ami Cunningham ne cesse de grandir. Il collabore avec la Merce Cunningham Company dès 1954, en créant le décor pour le ballet Minutiae. Le principe de leur collaboration est l'autonomie de chaque art: comme Cage compose la musique sans avoir vu la danse de Cunningham, et réciproquement, Rauschenberg compose le décor à partir d'une instruction succincte donnée par Cunningham. Cela laisse donc à Rauschenberg une immense liberté créatrice. Durant dix ans, jusqu'en 1964, il collabore avec la compagnie en tant que directeur artistique, créant costumes et décors, se chargeant des éclairages et de la régie spectacle12. Il accompagne la compagnie dans ses tournées sur le sol américain et dans le monde en 1964. Il a notamment collaboré à des ballets majeurs de Cunningham, tels que Summerspace (1958), Antic Meet (1958) ou encore Winterbranch (1964). Rauschenberg dira d'ailleurs que collaborer avec Cunningham lui a offert "la liberté de tout tenter13".

Rauschenberg a aussi travaillé pour Paul Taylor, ancien danseur de Merce Cunningham ayant monté sa propre compagnie. Il a dessiné les costumes de plusieurs ballets dont Three Epitaphs (1956).

Mais l'artiste a aussi participé à un mouvement chorégraphique d'avant-garde extrêmement radical et subversif, aux côtés de danseurs et d'artistes plus jeunes que lui: le Judson Dance Theater. Dans le cadre de ce collectif, il a apporté son aide pour créer les éclairages des spectacles et il a souvent pris en charge la régie. Puis, il se lance lui-même dans la chorégraphie avec la pièce Pelican en 1963, dans le cadre d'un spectacle du Judson Dance Theater à Washington, organisé sur une piste de patins à roulettes. Deux danseurs (dont Rauschenberg lui-même), réalisent une chorégraphie sur patins à roulettes avec une ballerine, dansée par Carolyn Brown, la danseuse fétiche de Cunningham.

Plus tard, il a travaillé avec Trisha Brown, une ancienne membre du Judson Dance Theater, réalisant notamment les costumes et les décors de Glacial Decoy (1979) et de Set and Reset (1983).

Rauschenberg a collaboré à nouveau avec Cunningham pour les ballets Interscape (2000), XOVER (2007).

Citations

  • « Les objets que j'utilise sont la plupart du temps emprisonnés dans leur banalité ordinaire. Aucune recherche de rareté. À New York, il est impossible de marcher dans les rues sans voir un pneu, une boîte, un carton. Je ne fais que les prendre et les rendre à leur monde propre... »14
  • « Dans ma vie, j'ai toujours ressenti de la joie en travaillant. Je ne sais pas si j'ai tort ou raison, mais je pense que presque tous les artistes éprouvent une part de cette joie. Moi, j'en ai même trop... »14
  • « Quand j'utilise des images, je m'efforce de montrer que le moment est passé. La photo arrive inévitablement trop tard : j'utilise ainsi beaucoup d'images imprimées, déjà reproduites, qui accusent ce caractère. »14
  • « Le pop art veut que l'objet reste objet en soi, dans son lieu propre, avec sa marque propre et son usage propre. Alors que, dans mes premiers travaux, j'étais déjà plus attaché à le transformer. »14
  • « C'est la danse qui rend claire la conscience du moment présent, partagé à la fois par le danseur et le spectateur. Le corps est l'événement et cet événement n'existe qu'une fois (...). Il est frustrant que l'art du peintre ou du sculpteur ne puisse jamais approcher ce présent toujours changeant, ne dise jamais rien de cette vie du corps indépendant de l'art... »14
  • « Josef Albers fut le plus grand professeur que j'aie jamais eu (...). Ce qu'il enseignait portait sur l'ensemble du monde visuel. Il ne nous apprenait pas à "faire" de l'art. Il s'intéressait à votre manière de regarder. »15

Œuvres

  • 1965: New York Bird calls for oyving fahlstrom
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Pop art

Le Pop art est un ensemble de phénomènes artistiques intimement liés à l'esprit d'une époque, l'essence d'un large mouvement culturel des années 1960. Il trouve son origine en Grande-Bretagne au milieu des années 1950, mais se répand rapidement à l'ensemble du monde occidentalisé dans le contexte de la société industrielle capitaliste. Celle-ci s'appuie sur les nouvelles technologies en plein essor dont les artistes pop vont s'emparer et qui touchent toute la sphère culturelle : le pop art se manifeste dans les pratiques et les comportements de toute une génération. Son apparition, dans les arts plastiques en Grande-Bretagne, se manifeste sous l'impulsion de Richard Hamilton. En France, avec des artistes tels que le sculpteur César. À la fin des années 1950, le pop art américain émerge avec des artistes tels qu'Andy WarholRoy LichtensteinClaes OldenburgRobert RauschenbergJasper JohnsDavid Hockney et James Rosenquist. Mais ce mouvement ne se limite plus seulement au domaine des arts plastiques : il touche autant la musique, la mode et les arts appliqués et bien d'autres domaines de la culture.

Histoire et définition

L'expression « pop art » (abréviation de « popular art » en anglais (« art populaire » en français), a été utilisée pour la première fois par les membres de l'Independent Group, groupe d'intellectuels travaillant sur l'impact des médias de masse et de la technologie dans la société se réunissant à l'Institute of Contemporary Arts (ICA) à Londres1.

Le pop art émerge au milieu des années 1950 en Grande-Bretagne et, sous une autre forme, vers la fin des années 1950 aux États-Unis. Dans ce pays, le pop art conteste les traditions en affirmant que la production d'objets en série permettra de toucher une large audience. Il importe de distinguer très nettement le pop art anglais de son cousin américain. En effet, le pop art britannique prend un caractère plus ironique voire parodique et perçoit la culture américaine avec une distance plus critique.

L'accueil réservé aux productions américaines est très bon car les formes sont simples et accessibles.[réf. nécessaire] Les procédés utilisés par les artistes sont souvent de nouveaux produits qui sortent tout juste de cette société de consommation : acryliquesérigraphieetc. Au-delà de la peinture, le pop art utilise des techniques picturales qui n'étaient auparavant pas considérées comme proprement artistiques mais plutôt industrielles. Les couleurs sont souvent vives et décalées par rapport à la réalité (parfois noires et blanches). Considéré comme un avant-gardiste et l'un des pères du pop art, Andy Warhol s'approprie des objets de la vie courante (une bouteille en verre ou une boîte de soupe Campbell…) pour en faire des œuvres.

Ce mouvement a perturbé le monde artistique d'autres manières, par exemple à travers la remise en cause du principe d'unicité de l'œuvre d'art. Warhol reproduit les siennes par dizaines, parfois même par centaines, ce qui heurte les idées classiques attribuant à une œuvre une valeur du fait de son unicité.

Le pop art constitue également une réintroduction du réel et du populaire dans le champ pictural après l'expressionnisme abstrait (à la fois art non figuratif et art destiné à une élite).

Le pop art utilise des symboles populaires, qui marquent l'inconscient dès l'enfance dans un but de désacralisation de l'œuvre d'art qui auparavant était réservée à une élite et qui ne couvrait que des sujets « nobles ». De Mickey Mouse à Marilyn Monroe, en passant par Mick Jagger, l'admiration quasi généralisée de certaines idoles y est exaltée de manière neutre ou non, selon l'artiste. La culture publicitaire de la société de consommation est une autre source d'inspiration, par exemple pour Jasper Johns2.

Grande-Bretagne

L'Independent Group se réunissait à l'Institute of Contemporary Arts depuis 1952, rassemblant les grandes figures de la création du pop art, parmi lesquelles Richard Hamilton et Eduardo Paolozzi. Dès 1947, Paolozzi crée des collages utilisant des images de magazines américains même s'il déclara plus tard qu'il fut plus influencé par le mouvement surréaliste que par la culture populaire. Hamilton commence à étudier les travaux de Marcel Duchamp et développe une série de projets mélangeant art et publicité. La conférence de Reyner Banham à l'Independent Group pose les bases du pop art en y incluant les objets de la vie quotidienne aux États-Unis et les magazines populaires. Alloway parle de sa théorie sur un continuum entre le « high art », admis par les établissements culturels traditionnels, et le « low art » du pop art.

Roy LichtensteinBarcelona Head (1992), Barcelone.

En 1956, les membres de l'Independent Group participent à l'exposition This is Tomorrow à la Whitechapel Gallery pour laquelle Hamilton crée le collage Just what is it that makes today's homes so different, so appealing? Son travail est considéré comme le manifeste du pop art en Grande-Bretagne. Richard Hamilton liste d'ailleurs en 1957 dans une lettre les caractéristiques qui devraient être celles du pop art : « un art populaire destiné aux masses, éphémère, à court terme, consommable, facilement oubliable, produit en série, peu coûteux, jeune, spirituel et sexy »3. Après This is tomorrow, Hamilton continue à développer les caractéristiques du pop art en exposant peintures et collages ayant pour sujets les voitures américaines, les biens de consommations et des pin-ups en tant qu'éléments d'une étude anthropologique qui a introduit le fétichisme, lequel deviendra un élément majeur du pop art. Hamilton devient conférencier au Royal College of Art où il rencontre David Hockney ainsi que d'autres jeunes artistes qui développent le pop art en Grande-Bretagne. En 1961, Hockney, avec Peter Blake et R. B. Kitaj annoncent, dans une exposition commune, l'arrivée du pop art britannique.

Peut-on classer Banksy comme un artiste Pop Art ? La question se pose. Certes, il s'est fait connaitre en faisant ses œuvres dans la rue et donc on devrait le classer parmi les artistes street art, mais depuis, ses œuvres sont arrivées sur des toiles et il est par la même occasion devenu un pop artiste. Son influence en Grande-Bretagne est tellement importante que de nouveaux artistes émergent et se font un nom, comme Bambi Artist, une des rares femmes dans ce domaine très masculin.

Espagne

En Espagne, le pop art est associé au grand « new figurative ». Eduardo Arroyo peut être admis comme artiste du pop art par son intérêt pour l'environnement ainsi que sa capacité à retranscrire « l'éventualité inter-conceptuelle de la notion absolue de la vie quotidienne ». Arroyo sera proche du courant français de la nouvelle figuration.

France

En France, le courant du nouveau réalisme tire quelque peu sa substance de l'émergence du pop art qui est aussi un mouvement beaucoup plus politisé. Les nouveaux réalistes avec ArmanFrançois DufrêneRaymond HainsYves KleinJean TinguelyJacques Villeglé ou Gérard Deschamps s'opposent notamment au mouvement de la figuration narrative avec Jacques MonoryBernard RancillacErróValerio AdamiPeter KlasenVladimir VeličkovićHervé TélémaqueEduardo ArroyoAlain JacquetGérard FromangerIvan Messac. Cette dernière tendance s'attache davantage à écrire une « histoire » du quotidien, avec parfois un certain engagement politique. On la rapproche également du pop art puisque les artistes la composant s'inspirent aussi beaucoup des images publicitaires qui se multiplient en cette époque d'expansion de la société de consommation4.

Japon

Au Japon, la plasticienne Yayoi Kusama est rattachée au mouvement du pop art5.

Principaux artistes


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Neo-Dada

Robert Rauschenberg, Retroactive II, 1963.

Le Neo-Dada est un mouvement artistique contemporain qui présente des similitudes dans ses méthodes et ses intentions avec le mouvement Dada. Bien qu'il ait principalement les mêmes objectifs que ce dernier, le Néo-Dada « met l'accent sur la production de l'œuvre d'art plutôt que sur le concept généré par celle-ci1 ». Il a contribué à l'essor de Fluxus, du pop art et du nouveau réalisme2.

Le terme a été popularisé par Barbara Rose dans les années 1960 et se réfère principalement, mais pas exclusivement, à un groupe d'œuvres d'art créées durant cette période et la décennie précédente.

Plusieurs artistes ont participé à son essor notamment Taha Zahraoui El Fallaky et Wayatt Ibara

Artistes liés au mouvement


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galerie Ileana Sonnabend

Le 21 octobre, le monde de l’art new yorkais, et plus largement international, était en deuil, suite au décès de la galeriste Ileana Sonnabend, née Schapiro en 1932 à Bucarest. Elle avait épousé, très jeune, Leo Castelli, qui allait également devenir un célèbre marchand d’art contemporain. Ensemble, et avec l’aide du décorateur et galeriste français René Drouin, ils ouvrent un espace, place Vendôme où ils exposent Max Ernst, Meret Oppenheim et Leonor Fini. Ayant fui aux Etats-Unis, Leo Castelli ouvre sa propre galerie en 1957 et Ileana Sonnabend la sienne en 1959, après leur divorce. Après son mariage avec Michael Sonnabend, Ileana revient à Paris où elle installe une galerie quai des Grands-Augustins, puis rue Mazarine. Elle y présente des artistes américains du Pop Art et de l’art minimal encore inconnus en Europe, tels Jasper Johns, Robert Rauschenberg, Claes Oldenburg, James Rosenquist ou Andy Warhol. Au tout début des années 70, elle retourne à New York et est l’une des pionnières de SoHO en ouvrant une galerie dans un ancien entrepôt au 420 West Broadway avec son assistant Antonio Homen, devenu son fils adoptif. C’est l’un des premiers rassemblements de galeries dans un même immeuble, ici avec Leo Castelli, Andre Emmerich et John Weber. Gilbert and George (avec leur Singing Sculpture), Vito Acconci, Luciano Fabro, Dan Flavin, Donald Judd, Robert Morris, Peter Halley, Haim Steinbach ou Jeff Koons exposent chez elle. Les Français avaient eu l’occasion de se remémorer son extraordinaire parcours lors d’une rétrospective montée par Jean-Louis Froment en 1988 au CAPC de Bordeaux. Que deviendra sa fabuleuse collection ? Ira t’elle dans un musée américain ? Pour l’instant ne circule aucune information sur ce point.