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17 éme 
TOUR de FRANCE 
AUTOMOBILE 
15 - 24 septembre 1972 

La course compte pour le championnat d'Europe des conducteur

Vainqueurs par catégorie :

Coupe des dames : Marie-Claude Beaumont - Christine Giganot (Chevrolet Corvette), 5e au classement général

  • Le Grand National (troisième édition) a été remporté par Michel Alibelli - C. Berthet (Porsche 911 S)

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Tour de France automobile

Matra 650 tdf
Les Matra 650 (ici une version 1970 lors d'une manifestation historique) ont dominé les éditions 1970 et 1971

Le Tour de France automobile est une compétition constituée de courses à étapes à travers la France en automobile. Cette épreuve fut créée en 1899 par L'Automobile Club de France et organisée par le journal Le Matin1. La première édition se courut du 16 au 24 juillet 1899. Dix-neuf voitures au départ, neuf à l’arrivée. Vingt-cinq motos prennent également part à l’épreuve qui compte sept étapes sur 2 216 kmRené de Knyff s’impose sur une Panhard & Levassor.

La course succède en 1951 sous le nom de Tour de France de Nice à Nice / Critérium International de Tourisme à 18 éditions du Grand Critérium international de tourisme Paris-Nice, étalées de 1921 à 1939 et également organisées par l'Automobile Club de Nice et Côte d’Azur.

Cette épreuve connaît des sommets de popularité quand les meilleurs pilotes sur les meilleures autos du moment s'y affrontent, suivis de creux abyssaux quand l'épreuve devient presque anecdotique.

De 1970 à 1974, le Tour de France automobile fut organisé en parallèle avec le « Grand National », épreuve réservée aux licenciés français, se disputant aux mêmes dates et sur le même parcours, quoique réduit2.

Le Tour cesse d'exister dans sa version de l’époque en 1986. Il aura entraîné des déclinaisons belge et italienne.

Une nouvelle épreuve baptisée « Tour de France Automobile Historique » est mise en place de 1992 à 1998 par Peter Auto et l'Automobile Club de et Côte d’Azur. C'est une épreuve de véhicules historiques. Mais en 1998, L'ASO, organisateur du Tour de France cycliste, imposa l'abandon de l'appellation « Tour de France Automobile », qui fut rebaptisé « Tour auto ». Cette épreuve réunit chaque année 230 voitures historiques, dont au moins un modèle du même type a participé au Tour de France Automobile entre 1951 et 1973. En 2009, le Tour Auto prend le nom de Tour Auto Optic 2000.

Première édition(1899)

Ce premier Tour de France3 , disputé en sept étapes du 16 au , est considérée comme étant le IVe Grand Prix automobile de l'A.C.F.. Il est également ouvert aux motos, avec classements séparés. D'après Edmond Cohin, la distance à parcourir est de 2 216 km, à relativiser car le calcul des distances et des moyennes n'était pas très précis à cette époque. Certains historiens indiquent une distance inférieure (2 172,5 km4), ou supérieure de l'ordre de 2 500 km en incluant les « kilomètres neutralisés ».

Engagés (autos)

19 voitures sont vérifiées au pesage le  :

Course

Les Panhard & Levassor, en majorité au départ, dominent, et le franco-belge René de Knyff mène de bout en bout, enlevant trois des sept étapes. Il remporte l'épreuve à la moyenne de 49,5 km/h. Sur les neuf voitures à l'arrivée, on[Qui ?] trouve six Panhard, dont quatre aux quatre premières places.

Au classement général final :

  1. René de Knyff (Panhard & Levassor), en 44 h 43 min 39 s (vainqueur de quatre étapes)
  2. Léonce Girardot (Panhard & Levassor), en 49 h 37 min 39 s
  3. Gaston de Chasseloup-Laubat (Panhard & Levassor), en 49 h 44 min 18 s
  4. Pinson (Panhard & Levassor), en 52 h 34 min 17 s
  5. Emmanuel Boileau de Castelnau (Amédée Bollée Fils), en 53 h 29 min 7 s
  6. George Heath (Panhard & Levassor), en 58 h 47 min 26 s
  7. Adolphe Clément-Bayard (Panhard & Levassor), en 75 h 45 min 35 s
  8. Alfred Levegh (Mors), en 80 h 14 min 58 s
  9. Camille Jenatzy (Mors), en 166 h 6 min 3 s

(vainqueur motos Georges Teste, sur De Dion-Bouton, et Voiturettes Fernand Gabriel, sur Decauville devant son équipier Léon Théry; abandons notables Fernand Charron, François/Étienne GiraudGeorges RichardPaul JaminAntony.)

La période 1906-1914[

Le Tour de France Automobile verra sa deuxième édition en 1906, sur l'initiative de l'Auto-Cycle-Club de France par le biais du journal « Les Sports ». Grillet sur Fouillaron à moteur De Dion et Barriaux sur Vulpes y sont notamment distingués chacun dans sa catégorie5, et il se dispute sous la forme d'une épreuve de régularité. En 1907 a lieu un simple Critérium de France tourisme du 2 au  grâce à la Commission des Concours de l'A.C.F. (la Peugeot d'Eugène Regnaux se classe première6). Disputé à nouveau en 1908 (du 11 au  grâce au Tour de France Autocycle club et à l’Automobile-Club, sur un parcours Paris-Dijon-Clermont-Limoges-Bordeaux-Tours-Paris avec une victoire de Grillet au classement général sur voiturette Fouillaron7, une autre victoire Clément-Bayard pour J. Dacier8, les coureurs René Champoiseau sur Demeester, Schweitzer sur Sinpar, et Pellegrin sur Delâge-Ducasble, n'ayant également aucun point de pénalités9), puis en 1912 (vainqueur Joseph Collomb sur Corre La Licorne10), 1913 (vainqueurs et médaillés d'or le marquis D'Avaray et l'ingénieur anglais Brown, ex æquo sans pénalité sur Anagasti après plus de 5 000 kilomètres11) et 1914 (pas de classement car peu d'engagés : tous ex-æquos12) sous l'égide du journal « L'Auto », le Tour de France est alors plus considéré comme un « rallye promenade » que comme une véritable épreuve sportive2.

La période 1922-1937


Toujours patronné par le journal « L'Auto », le Tour reprend en 1922 en version Cyclecariste (0.75 à 1.1L., 30 partants, mais aussi présence de motos et sidecars), organisée par la Motocycle Club de France et disputé en douze étapes pour un total de 3 687 km. Les conditions météo rendront finalement cette épreuve de régularité très difficile, l'édition étant remportée par Césure sur Peugeot "Quadrilette" d'à peine 750cm3, Philippe de Marne sur Bignan et Lombard et Bueno sur Salmson s'imposant en 1.1L13.

L'épreuve est de nouveau disputée sous cette formule de 1923 (année où les quatre cyclecars "Quadrillette" Peugeot 0.75L. trustent les quatre premières places et enlèvent toutes les coupes de cette catégorie, dont la Coupe Challenge du TdF14, et où Berliet obtient les trois premières places des grosses voitures de plus de 2L. avec Jacquot, Redon et Chabaud15) à 1926 (victoire notamment d'Henri Stoffel en 1925 sur Chrysler-Six16), puis de 1929 à 1937, mais ne connaît pas un franc succès2.

La renaissance : 1951-1964

Après guerre, le Tour de France Automobile est relancé grâce à l'Automobile Club de Nice Côte d’Azur. Il est désormais réservé aux voitures, et adopte la formule qui fera son succès, avec de réelles épreuves de vitesse. D'ailleurs, l'édition 1951 sera désignée sous le nom de 1er Tour de France Automobile: Critérium International17 (en fait le quinzième en comptant les épreuves d'avant-guerre).

Le Tour sera disputé treize fois lors de cette période, seule l'édition de 1955 étant annulée pour cause d'interdiction du sport automobile en France, après la catastrophe du Mans.

1er Tour de France Automobile : 1951


Avec un parcours global de 5 239 km divisé en six étapes, le Tour Auto 1951 part de Nice le . Il comprend seulement 16,38 km d'épreuves de classement. Sur 97 engagés au départ, ils seront 77 à rallier l'arrivée à Nice le , avec un triplé pour les Ferrari 212, "Pagnibon" (de son vrai nom Pierre Boncompagni18) s'installant rapidement en tête sur sa barquette 212, dominant la 212 berlinette de Péron, la Porsche 356 de Picard et la Jaguar de Crespin19.

2e Tour de France Automobile : 1952

Légère augmentation de la distance pour cette deuxième édition sous cette forme, 5 533 km en trois étapes seulement, avec sept épreuves spéciales. L'instauration d'un classement à l'indice donne toutes leurs chances aux petites cylindrées, et permet à Gignoux d'imposer sa DB, devant le précédent vainqueur Pagnibon21.

108 équipages au départ de Nice, 58 à l'arrivée au terme de cette boucle.

Le parcours

Du 9 au , 3 étapes (environ 5 533 km), avec 7 épreuves de classement (116,38 km):

  1. Nice - La Baule (environ 2 352 km), comprenant 2 épreuves chronométrées : Col de Peyresourde (4,5 km), Le Mans (3 km)
  2. La Baule - Reims (environ 1 602 km), comprenant 2 épreuves chronométrées : La Baule (500 m), Roubaix (500 m)
  3. Reims - Nice (environ 1 579 km), comprenant 3 épreuves chronométrées : Reims-Gueux (100 km), Nancy (1,5 km) et La Turbie (6,3 km)

3e Tour de France Automobile : 1953

Lors de cette édition, création de deux classements séparés : un pour les voitures de sport ou « haute performance », un pour les voitures de série. Jean Behra sur Gordini est le plus rapide dans la catégorie Sport, remportant huit des neuf épreuves chronométrées, mais le classement général tient compte de la cylindrée et la victoire finale revient à l'O.S.C.A. 1 100 cm3 de Péron. Condrillier sur Renault 4CV l'emporte dans la catégorie « Voitures de série ». 114 équipages au départ, 59 à l'arrivée23.

4e Tour de France Automobile : 1954

Retour au classement scratch pour cette édition, avec un parcours de plus de 6 000 km, toujours réparti en trois étapes. 124 équipages au départ le , 55 à l'arrivée le . L'épreuve est dominée par les deux Gordini de Pollet et Guelfi, une erreur de parcours de ce dernier dans la troisième étape assurant la victoire définitive pour l'équipage Pollet-Gauthier24.

5e Tour de France Automobile : 1956

Environ 5 380 km pour le Tour de France Automobile 1956, toujours réparti en trois étapes, mais si le départ s'effectue toujours de Nice, l'arrivée est maintenant jugée à Paris. La Mercedes 300 SL de Moss étant retardée d'emblée, Pollet prend d'abord la tête sur une voiture identique, et lutte pour la victoire avec la Ferrari d'Alfonso de Portago. Ce dernier prend définitivement le dessus à partir de Saint-Étienne, Pollet ayant cassé un culbuteur.

103 équipages au départ, 37 à l'arrivée le 26.

6e Tour de France Automobile : 1957

À nouveau deux classements distincts (une catégorie GT, une catégorie Tourisme) à partir de cette édition 1957, cette formule perdurera jusqu'en 1964. Le parcours, toujours au départ de Nice, comporte environ 5 500 km en trois étapes, l'arrivée étant jugée à Reims le . La Ferrari 250 GT du favori Trintignant ayant été endommagée lors de l'ultime reconnaissance, c'est l'équipage Gendebien-Bianchi qui domine la catégorie GT sur une voiture identique. En Tourisme, victoire de l'Alfa Romeo de Jean Hébert. Sur 113 partants, seulement 37 équipages seront classés27.

7e Tour de France Automobile : 1958

Même formule que l'année précédente, mais si le départ s'effectue toujours de Nice, l'arrivée a lieu à Pau, le . Le parcours, divisé en quatre étapes, comporte 5 935 km. En GT, l'épreuve est marquée par l'affrontement Gendebien / Trintignant, tous deux sur Ferrari, et qui terminent dans cet ordre. En tourisme, victoire de l'Alfa Romeo de Hébert-Consten. Dans cette catégorie, le pilote Peter Whitehead sur Jaguar, alors en tête, est victime d'un accident mortel dans les Cévennes, son coéquipier et demi-frère Graham étant grièvement blessé. 113 pilotes au départ, 37 à l'arrivée.

8e Tour de France Automobile : 1959

Nouvelle domination des Ferrari en GT, avec un duel Gendebien / Mairesse. Gendebien l'emporte une nouvelle fois, l'éclatement d'un pneu sur la voiture de Mairesse lors de l'épreuve du Mans lui donnant un avantage décisif au début de la troisième étape. En tourisme, victoire de la Jaguar de Silva Ramos. Beaucoup d'abandons lors de cette édition, avec seulement 29 équipages classés pour 106 participants. Sur les 77 abandons, 45 ont lieu lors de la première étape, principalement pour casses mécaniques. De nombreux pilotes avaient privilégié la performance en vue des 1 200 km chronométrés, au détriment de la fiabilité des moteurs. Un des rescapés du tour disait au départ: « J'ai laissé une dizaine de chevaux chez moi, ils me permettront peut-être d'arriver à Nice32 ».

9e Tour de France Automobile : 1960

Pour cette neuvième édition, le parcours devient encore plus sélectif, comptant 14 épreuves de classement. En GT, le début de course voit la Porsche de Buchet-Walter mener dans les Alpes et les Vosges, mais les Ferrari dominent à nouveau à partir du Mont Ventoux. Nouveau duel Gendebien / Mairesse, ce dernier tient la tête et s'assure une avance définitive sur le circuit du Mans, où Gendebien est victime d'un piston crevé. En tourisme, victoire de Consten, après une belle lutte avec Jopp, tous deux sur Jaguar. 48 équipages atteignent l'arrivée, pour 116 au départ33.

10e Tour de France Automobile : 1961

Le parcours compte désormais cinq étapes, avec un passage par la Corse. En GT, domination sans partage des Ferrari, avec une seconde victoire pour Willy Mairesse devant Gendebien-Bianchi. De même pour les Jaguar en tourisme, où Consten l'emporte une nouvelle fois devant Jopp. 116 équipages au départ, 47 à l'arrivée36.

11e Tour de France Automobile : 1962

Les Ferrari restent souveraines en GT, les Jaguar en tourisme. L'épreuve est cependant très disputée, surtout en GT, avec de nombreux changements de leaders. Favoris, Schlesser-Oreiller sur GTO ouvrent le bal, mais la bagarre sur le circuit du Mans leur coûtera cher (54 minutes pour sortir du sable de Mulsanne !). Parmi les autres GTO, Abate, puis Berney et enfin Bianchi se succèdent au commandement, mais la rencontre avec un camion laitier au début de la dernière étape ruinera les espoirs de ce dernier. La victoire échoit finalement à l'ancienne 250 GT de Simon, auteur d'une belle prestation avec une voiture dépassée en performance pure par les GTO. À souligner la magnifique remontée de la 30e à la 2e place de Schlesser-Oreiller, Jo se réservant les épreuves sur circuit tandis que l'ancien champion de ski affole les chronos lors des épreuves en côte[source secondaire souhaitée].

En tourisme, les deux Jaguar des Britanniques Sears et Jopp, plus puissantes car équipées de gros carburateurs, sont les plus rapides, mais après leur élimination sur accident lors de la deuxième étape, c'est la Jaguar de Consten qui l'emporte à nouveau[source secondaire souhaitée].

116 équipages au départ, 46 à l'arrivée.

12e Tour de France Automobile : 1963

Avec l'importance accrue des « spéciales routières », de plus en plus d'équipages sont formés de pilotes complémentaires, plutôt que sur le schéma pilote/copilote[source secondaire souhaitée]. Si les Ferrari 250 GTO se montrent sans rivales en GT, en tourisme les Jaguar doivent désormais compter avec les Ford Galaxie, de 7 000 cm3[source secondaire souhaitée].

Finalement, triplé Ferrari en GT, Guichet-Behra l'emportant après l'élimination des favoris Bandini-Tavano et Schlesser-Leguézec, et une cinquième victoire en tourisme pour la Jaguar de Consten à la suite des incidents ayant écarté les grosses Ford de la lutte en tête.

122 équipages au départ pour 31 à l'arrivée.

13e Tour de France Automobile : 1964

Avec la venue des Cobra Daytona en GT, les Ferrari 250 GTO ne sont plus sans rivale. Les Américaines, emmenées par TrintignantSimon et Bondurant se montrent effectivement très rapides en début d'épreuve, mais la troisième étape leur sera fatale[source secondaire souhaitée]. Doublé final des GTO, Lucien Bianchi devant Guichet.

En tourisme, les Jaguar, invaincues depuis 1959, doivent cette fois affronter les rapides Ford Mustang. Malgré la belle résistance de Bernard Consten, qui remporte tout de même quatre épreuves en côte, la Jaguar du quintuple vainqueur est cette fois battue, troisième néanmoins derrière les deux Mustang de Procter et Harper[source secondaire souhaitée].

117 équipages au départ de Lille, 36 classés à l'arrivée à Nice.


Apogée et déclin : La période 1969-1980

Non disputé depuis 1965, l'Automobile Club de Nice ayant renoncé à organiser l'épreuve à cause de difficultés d'ordre matériel44, le Tour renaît en 1969, sous l'égide de Bernard Consten, avec le concours de l'AS de l'A-C de Nice et les AS affiliées FFSA, qui en restera l'organisateur jusqu'en 19802.

14e Tour de France Automobile: 1969

Peu d'équipes officielles participent à cette renaissance. L'épreuve connaît néanmoins un beau succès populaire, et se révèle une réussite sportive. Il n'y a plus désormais qu'un seul classement général, toutes catégories confondues. La lutte en tête se résume très rapidement à un affrontement entre Larrousse, sur Porsche 911, et Henry Greder sur Chevrolet Corvette, qui termineront dans cet ordre.

106 équipages au départ de Nice, 49 à l'arrivée à Biarritz.


15e Tour de France Automobile : 1970

L'édition 1970 suscite un véritable engouement auprès du public[source secondaire souhaitée]. L'engagement des deux prototypes Matra d'usine (qui domineront la course) attire les foules[source secondaire souhaitée]. Vainqueur l'année précédente, Larrousse, sur Porsche, malgré de très belles performances, ne peut que subir la loi des deux Matra 650 de Beltoise et Pescarolo, qui terminent dans cet ordre[source secondaire souhaitée]. Ce sont d'ailleurs Depailler et Jabouille qui avaient effectué les deux premières étapes, Beltoise et Pescarolo disputant alors le Grand Prix du Canada.

99 équipages au départ de Bandol, 42 à l'arrivée à Nice.

16e Tour de France Automobile : 1971

A nouveau présentes, les deux Matra sont les favorites, mais ne sont plus inaccessibles. Pilotées cette fois par Larrousse et Fiorentino, elles doivent également compter avec la présence d'une Ferrari 512 M (Jabouille) et d'une Ford GT70 (Mazet), sans oublier les deux Ferrari Daytona d'Andruet et d'Elford en embuscade. D'emblée, Larrousse domine, et on s'oriente à nouveau vers un doublé des Matra 650 quand une sortie de Fiorentino en fin de parcours offre la seconde place à Jabouille. À noter que Juncadella avait effectué les deux premières étapes avant d'être relayé par Jabouille.

96 équipages au départ, 49 à l'arrivée à Nice.

17e Tour de France Automobile : 1972

alternative de l'image à compléter
Didier Pironi et Jacques Hoden sur Ford Capri au départ de l'édition 1972 du Grand National

La course compte pour le championnat d'Europe des conducteurs. Les prototypes n'étant plus admis, les Ferrari Daytona emmenées par Vic Elford et Jean-Claude Andruet sont logiquement favorites, ainsi que la Ford Capri groupe 2 (300 chevaux - 900 kg) de Larrousse.

Thérier, impressionnant sur son Alpine prend la tête lors de la première spéciale, mais dès les épreuves sur circuit la puissance parle : Larrousse domine les deux premières étapes, avant d'être trahi par sa mécanique dans la troisième, laissant se battre pour la victoire les Daytona d'Elford et Andruet. Ce dernier l'emporte après l'élimination accidentelle du pilote anglais.

80 équipages au départ, 36 classés à l'arrivée à Nice.

Parcours

Du 15 au 51, 8 étapes plus prologue (environ 4 950 km), avec 18 épreuves de classement (sur 20 initialement prévues)

Prologue Biarritz - Biarritz (environ 50 km), comprenant 1 épreuve chronométrée : Bois de Saint-Pée (21,5 km)

  1. Biarritz - Barcelone (environ 650 km), comprenant 1 épreuve chronométrée : circuit de Nogaro (51,2 km)
  2. Barcelone - Albi (environ 470 km), comprenant 2 épreuves chronométrées : circuit de Montjuich (121,6 km) et circuit d'Albi(90,9 km)
  3. Albi - Vichy (environ 400 km), comprenant 2 épreuves chronométrées : Mont-Dore (5 km) et circuit de Charade (145 km)
  4. Vichy - Le Mans (environ 600 km), comprenant 2 épreuves chronométrées : circuit de Magny-Cours (95 km) et circuit Bugatti (110,55 km)
  5. Le Mans - Le Touquet (environ 380 km), comprenant 1 épreuve chronométrée : circuit de Rouen (132 km)
  6. Le Touquet - Flaine (environ 1 480 km), comprenant 5 épreuves chronométrées : circuit de Nivelles (111,72 km), Ballon d'Alsace (8,85 km), côte de Rainkopf (20 km), circuit de Dijon-Prénois (96 km) et côte de Flaine (11 km)
  7. Flaine - Bandol (environ 750 km), comprenant 3 épreuves chronométrées : côte de Semnoz (18 km), côte des Limouches (10,5 km) et circuit Paul-Ricard (55 km)
  8. Bandol - Nice (environ 170 km), comprenant 1 épreuve chronométrée : circuit Paul-Ricard (145,25 km)

Classement

Au classement général final52 :

  1. Jean-Claude Andruet - Michèle Espinosi-Petit, dite « Biche » (Ferrari 365 GTB4)
  2. Daniel Rouveyran - François Migault (Ferrari 365 GTB4)
  3. Jean Vinatier - Pierre Thimonier (Ford Capri 2600 RS)
  4. Jean-François Piot - Michel Vial (Porsche 911 S)
  5. Marie-Claude Beaumont - Christine Giganot (Chevrolet Corvette)
  6. Raymond Touroul - Pierre Lafont (Porsche 911 S)

Vainqueurs par catégorie :

Coupe des dames : Marie-Claude Beaumont - Christine Giganot (Chevrolet Corvette), 5e au classement général

  • Le Grand National (troisième édition) a été remporté par Michel Alibelli - C. Berthet (Porsche 911 S)

18e Tour de France Automobile: 1973

Pour relancer l'intérêt de l'épreuve, les organisateurs autorisent l'engagement d'une catégorie 'Groupe 5 TA', incluant les Lancia Stratos, pas encore homologuées en groupe 4, et les Ligier JS2. La formule fait recette, l'édition 73 est un succès[source secondaire souhaitée]. La Ligier de Chasseuil est la plus rapide, mais un incident technique sur le circuit de Charade, lors de la première étape, lui fait perdre 43 minutes et toute chance de victoire. L'autre Ligier de Larrousse mène ensuite avant de casser sa chaîne de distribution. La première place se joue alors entre la Porsche de Ballot-Léna et la Stratos de Munari, qui prend le dessus lors des épreuves sur route et emporte la course. Une panne d'embrayage dans la dernière étape prive 'Ballot' de sa seconde place.

77 équipages au départ, 32 à l'arrivée.

19e Tour de France Automobile : 1974

Malgré la morosité que connaît le sport automobile français en cette année 1974, le Tour Auto résiste bien à la crise[source secondaire souhaitée], gardant la même formule que l'an passé (acceptation des 'groupe 5 TA', ou 'Sport TA'). Les Ligier JS2 et les Lancia Stratos (dont celle de Munari équipée d'un turbo) sont favorites. Finalement, les Ligier, dominatrices, réalisent le doublé (Larrousse-Nicolas devant Darniche), la Stratos d'Andruet prenant la troisième place. (Nicolas a remplacé Larrousse, pris par son programme d'essais, au cours de la cinquième étape, après l'épreuve de Charade).

92 équipages au départ, 42 classés.

20e Tour de France Automobile : 1975

L'édition 1975, avec 127 partants, connaît une participation accrue par rapport à la précédente. Malheureusement l'orage du début de parcours décimera bon nombre de favoris, laissant Darniche et sa Lancia Stratos sans concurrence, hormis celle de la Porsche d'Egreteaud. Darniche domine de bout en bout, malgré des ennuis de boîte de vitesses et de carburation. Après l'abandon d'Egreteaud, belle lutte pour la seconde place entre les Porsche de Mas et de Rouget, qui terminent dans cet ordre. 59 équipages classés à l'arrivée.

35e Tour de France Automobile : 1976

Pour dénommer cette édition 1976, les organisateurs ont décidé de comptabiliser les épreuves d'avant-guerre. Officiellement, c'est donc le 35e Tour de France Automobile (et non le 21e)[source secondaire souhaitée]. Favorites, les Porsche, nombreuses au départ, sont rapidement débarrassées de toute concurrence : tout d'abord Ragnotti sur Alpine A310 V6 est éliminé dès le départ, puis Andruet sur Lancia Stratos, leader de la première étape, est accablé d'ennuis dès la seconde. Leader du prologue, puis perdant 14 minutes à cause d'un accélérateur cassé, Fréquelin (Porsche Carrera) effectue une remontée, reprenant la tête lors de la quatrième étape, avant qu'une voiture mal garée ne provoque son élimination[source secondaire souhaitée]. La Carrera de Jacques Henry l'emporte finalement, devant trois autres Porsche.

119 équipages au départ, 50 classés.

36e Tour de France Automobile : 1977

Bien que comptant pour le championnat d'Europe et pour la Coupe FIA des pilotes, aucun pilote étranger de notoriété ne participe à cette édition 1977[source secondaire souhaitée]. Largement favorite, la Lancia Stratos de Darniche s'impose, après une brève apparition en tête de la Porsche de Jacques Alméras lors du prologue. À noter[style à revoir] la performance de Michèle Mouton, seconde sur une Carrera groupe 3, qui se montre la meilleure sprinteuse en remportant 10 épreuves de classement[source secondaire souhaitée].

112 équipages au départ, 48 classés.

37e Tour de France Automobile : 1978

Le tour 78 présente un plateau plus riche que les précédentes éditions[réf. souhaitée]. Il compte de nouveau pour la Coupe FIA des pilotes. Parmi les favoris, outre la Lancia Stratos de Darnicheon[Qui ?] trouve les deux Fiat 131 Abarth d'Andruet et de Michèle Mouton, la Vauxhall Chevette de Sclater, la Ford Escort RS de Nicolas et la puissante Porsche de Béguin. Andruet et Béguin, leader initial, très tôt écartés, Darniche mène les débats, avant que son abandon (joint de culasse) dans la dernière étape ne permette à Michèle Mouton de remporter une victoire, devant l'Opel Kadett groupe 1 de Clarr[réf. nécessaire].

74 équipages au départ, 27 classés.

38e Tour de France Automobile : 1979

L'épreuve est longtemps dominée par la Porsche de Béguin, mais il sort de la route dans l'épreuve de Burzet, permettant à Darniche, sur Lancia Stratos de remporter une troisième victoire, devant les deux Fiat 131 Abarth d'Andruet et Mouton.

62 équipages au départ, 19 à l'arrivée.

39e Tour de France Automobile : 1980

L'engagement de Ragnotti sur la Renault 5 Turbo, dont c'est la première apparition en groupe 4, constitue l'attraction de l'épreuve. (Une version groupe 5 avait participé au Tour d'Italie 1979). Jeannot domine nettement la première étape, mais des ennuis de transmission permettent à Darniche (Lancia Stratos) de revenir à sa hauteur. Un beau duel s'engage dans la deuxième étape, avant qu'un allumage défaillant ne mette un terme à la prestation de la 5 Turbo. Darniche l'emporte devant la Porsche 911 de Béguin et la Fiat 131 Abarth de Michèle Mouton, auteur d'une belle remontée après de gros ennuis de transmission en tout début d'épreuve.

112 équipages au départ, 55 à l'arrivée.

La mort d'une grande épreuve : 1981-1986

L'épreuve fait toujours partie du Championnat d'Europe des rallyes, mais depuis quelques années n'attire plus les pilotes étrangers. L'organisation est désormais assurée par l'ASAC de Nice et le journal « L'Équipe ».

40e Tour de France Automobile : 1981

Nette domination de la Ferrari 308 GTB d'Andruet, qui prend la tête dès le départ et termine vainqueur devant la Lancia Stratos de Darniche et la Porsche 911 de Béguin.

80 équipages au départ.

41e Tour de France Automobile : 1982

La Ferrari 308 GTB victorieuse de l'édition 1982, pilotée par J-C. Andruet.

L'épreuve comptant également pour le championnat de France, 6 spéciales sur terre sont au programme, en plus des 23 épreuves sur asphalte, la réglementation imposant 20 % de spéciales sur terre. Parmi les favoris, on compte notamment les Renault 5 Turbo de Thérier et Saby, la BMW M1 de Darniche, les Lancia 037 de Vudafieri et Clarr, la Porsche 911 de Béguin ainsi que la Ferrari 308 d'Andruet. Thérier prend d'abord la tête, mais est rapidement débordé par Andruet qui l'emporte une nouvelle fois. À noter la belle remontée de Darniche, victime d'ennuis d'injection au départ, qui, remportant 14 spéciales, réduit son retard sur Andruet de quatre à deux minutes, avant d'être lâché par son moteur.

Du 17 au . 87 équipages au départ de Paris, 38 à l'arrivée à Nice.

42e Tour de France Automobile : 1983

Comme l'année précédente, l'épreuve compte pour le championnat d'Europe et pour le championnat de France. La puissante BMW M1 de Béguin est donnée favorite, challengée par les Lancia 037 d'Andruet et Darniche, les Renault 5 Turbo de RagnottiSaby et Chatriot et l'Opel Manta de Fréquelin. Premier leader, Andruet est aussitôt lâché par sa pompe à injection. Fréquelin et Saby le relaient en tête, bientôt dépassés par Béguin qui, avantagé par le tracé très rapide des deux premières étapes, aligne les meilleurs temps. Il continue à dominer au début de la troisième et dernière étape, portant son avance à près de deux minutes et demie sur Ragnotti. Il a pratiquement victoire assurée, mais une pénalisation de quarante minutes (pointage vingt minutes trop tôt à un contrôle horaire, à la suite d'une erreur de calcul de son copilote Lenne) anéantit sa course. Ragnotti éliminé au même moment par une casse mécanique, Fréquelin prend la tête et l'emporte devant Chatriot.

Du 19 au . 84 équipages au départ de Paris, 37 à l'arrivée à Nice.

43e Tour de France Automobile : 1984

L'épreuve, une nouvelle fois disputée entre Paris et Nice, est dominée par les Renault 5 Turbo de Ragnotti et Saby et la Lancia 037 d'Andruet. Saby mène la course à la fin de la première étape, puis Andruet prend la tête, mais des ennuis de freins en fin de parcours l'empêchent de contrer la remontée de Ragnotti, qui l'emporte de 21 secondes.

44e Tour de France Automobile : 1985

Le plateau est peu étoffé pour cette édition, l'épreuve suscite moins d'intérêt, et cela se traduit par quelques articles dans la presse spécialisée... Les Renault 5 Maxi Turbo de Ragnotti et Auriol sont très largement favorites. Auriol éliminé en début d'épreuve, la course est une promenade de santé pour Ragnotti qui l'emporte devant la Porsche 911 de Béguin.

45e Tour de France Automobile : 1986

Avec un plateau moins fourni, l'édition 1986 sera la dernière du Tour de France Automobile. Chatriot (Renault 5 Maxi Turbo) l'emporte devant l'étonnante Mercedes 190 groupe A d'Auriol

Palmarès 1951-1986[modifier | modifier le code]

AnnéePilote(s)CopiloteVoiture
1951Drapeau de la France Pierre "Pagnibon"Drapeau de la France Alfred BarraquetFerrari 212 Export
1952Drapeau de la France Marc GignouxDrapeau de la France Mme GignouxDB 750
1953 - SportDrapeau de la France Jacques PéronDrapeau de la France R. BertramnierO.S.C.A. MT4
1953 - TourismeDrapeau de la France Paul CondrillierDrapeau de la France DanielRenault 4CV 1062
1954Drapeau de la France Jacques PolletDrapeau de la France Hubert GauthierGordini T15S
1956 Alfonso de PortagoDrapeau des États-Unis Edmont NelsonFerrari 250 GT
1957 - GTDrapeau de la Belgique Olivier GendebienDrapeau de la Belgique Lucien BianchiFerrari 250 GT
1957 - TourismeDrapeau de la France Jean HébertDrapeau de la France Marcel LaugaAlfa Romeo Giulietta
1958 - GTDrapeau de la Belgique Olivier GendebienDrapeau de la Belgique Lucien BianchiFerrari 250 GT
1958 - TourismeDrapeau de la France Jean HébertDrapeau de la France Bernard ConstenAlfa Romeo Giulietta
1959 - GTDrapeau de la Belgique Olivier GendebienDrapeau de la Belgique Lucien BianchiFerrari 250 GT
1959 - TourismeDrapeau de la France Hermano da Silva RamosDrapeau de la France Jean EstagerJaguar Mark 1
1960 - GTDrapeau de la Belgique Willy MairesseDrapeau de la Belgique Georges BergerFerrari 250 GT
1960 - TourismeDrapeau de la France Bernard ConstenDrapeau de la France Jack RenelJaguar Mark 2
1961 - GTDrapeau de la Belgique Willy MairesseDrapeau de la Belgique Georges BergerFerrari 250 GT
1961 - TourismeDrapeau de la France Bernard ConstenDrapeau de la France Jack RenelJaguar Mark 2
1962 - GTDrapeau de la France André SimonDrapeau de la France Maurice DupeyronFerrari 250 GT
1962 - TourismeDrapeau de la France Bernard ConstenDrapeau de la France Jack RenelJaguar Mark 2
1963 - GTDrapeau de la France Jean GuichetDrapeau de la France José BehraFerrari 250 GTO
1963 - TourismeDrapeau de la France Bernard ConstenDrapeau de la France Jack RenelJaguar Mark 2
1964 - GTDrapeau de la Belgique Lucien BianchiDrapeau de la Belgique Georges BergerFerrari 250 GTO
1964 - TourismeDrapeau du Royaume-Uni Peter ProcterDrapeau du Royaume-Uni Andrew CowanFord Mustang
1969Drapeau de la France Gérard LarrousseDrapeau de la France Maurice GélinPorsche 911 R
1970Drapeau de la France Jean-Pierre Beltoise
Drapeau de la France Patrick Depailler
Drapeau de la France Jean TodtMatra 650
1971Drapeau de la France Gérard LarrousseDrapeau de la France Johnny RivesMatra 650
1972Drapeau de la France Jean-Claude AndruetDrapeau de la France Michèle Espinosi-Petit « Biche »Ferrari 365 GTB4
1973Drapeau de l'Italie Sandro MunariDrapeau de l'Italie Mario MannucciLancia Stratos
1974Drapeau de la France Gérard Larrousse
Drapeau de la France Jean-Pierre Nicolas
Drapeau de la France Johnny RivesLigier JS2
1975Drapeau de la France Bernard DarnicheDrapeau de la France Alain MahéLancia Stratos
1976Drapeau de la France Jacques HenryDrapeau de la France Bernard-Etienne GrobotPorsche Carrera
1977Drapeau de la France Bernard DarnicheDrapeau de la France Alain MahéLancia Stratos
1978Drapeau de la France Michèle MoutonDrapeau de la France Françoise ConconiFiat 131 Abarth
1979Drapeau de la France Bernard DarnicheDrapeau de la France Alain MahéLancia Stratos
1980Drapeau de la France Bernard DarnicheDrapeau de la France Alain MahéLancia Stratos
1981Drapeau de la France Jean-Claude AndruetDrapeau de la France Chantal BouchetalFerrari 308 GTB
1982Drapeau de la France Jean-Claude AndruetDrapeau de la FranceMichèle Espinosi-Petit « Biche »Ferrari 308 GTB
1983Drapeau de la France Guy FréquelinDrapeau de la France Jean-François FauchilleOpel Manta 400
1984Drapeau de la France Jean RagnottiDrapeau de la France Pierre ThimonierRenault 5 Turbo
1985Drapeau de la France Jean RagnottiDrapeau de la France Pierre ThimonierRenault 5 Maxi Turbo
1986Drapeau de la France François ChatriotDrapeau de la France Michel PérinRenault 5 Maxi Turbo

Tour Auto : la relève

En 1992, L'Automobile Club de Nice et Cote d'Azur aidé de Peter Auto fait renaître l'événement, sous le nom de « Tour de France Auto ». Il prend la forme d'une rétrospective tout en s’attelant à conserver ce qui a contribué à faire sa renommée mondiale et en innovant chaque année (nouvel itinéraire, épreuves spéciales nocturnes ...).

En 1997, à la suite d'un différend commercial entre la société qui gère le Tour de France Cycliste, Peter Auto et l'Automobile Club de Nice et cote d'Azur, 2 Tour concurrents ont lieu, le « Tour Automobile Historique » organisé par l'Automobile Club de Nice et cote d'Azur et le Tour Auto organisé par Peter Auto.

En 1998, le Tour Auto subsiste, organisé par Peter Auto et l'Automobile Club de Nice et Cote d'Azur organise le 57e Tour de France Automobile Historique avec le concours de Nicexpo du 21 au  au départ de Strasbourg et arrivée à Nice.

En 2004, Lissac Opticien, racheté en 2005 par Optic 2000, rejoint le rallye pour y associer son nom comme sponsor principal. Le Tour Auto change alors de nom est devient « Tour Auto Lissac ».

En 2009, le Tour Auto prend le nom de Tour Auto Optic 200076. L'enseigne d'optique devient alors le sponsor principal de l'événement et entend lui donner une nouvelle dimension, en commençant par un départ donné du Jardin des Tuileries à Paris.

Depuis quelques éditions, les véhicules participants sont exposés une journée sous la mythique verrière du Grand Palais, avant de prendre la route pour leur Tour de France.

L'épreuve se dispute généralement en six étapes, alliant courses sur circuit, épreuves spéciales, et parcs fermés dans les villes-étapes. Avec un parcours global de 2 100 kilomètres, l'événement rassemble en moyenne 250 véhicules.