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Gilbert Houcke (1914-1984) est un dompteur français. Il est considéré comme l'un des dresseurs de fauves ayant marqué le cirque européen du XXème siècle.
Né le 28 mai 1918 à Grenoble, il est le troisième des cinq enfants de Jean Houcke, metteur en scène de cirque et Marcelle Rancy également issue d'une célèbre famille circassien. Issue d'une tradition familiale essentiellement équestre, il est formé dès son plus jeune âge aux arts du cirque dont principalement l'acrobatie et l'équitation. Dans un premier temps, il devient écuyer sous l’enseignement de son père et ses oncles André et Albert Rancy qui lui apprennent le dressage des chevaux1 .
A l’âge de vingt ans, il apprend à dresser et à présenter des fauves. Il préconise notamment une bienveillance lors de l’apprivoisement des animaux tout en admettant des risques2. En 1952, lors d’un numéro à Munich, il est blessé par un tigre3.
En 1951, il réalise son premier engagement en France au Cirque d’Hiver-Bouglione où il se présente en "Tarzan" au d'un groupe de six fauves. Il décline son personnage dans le film Le tigre de Colombo, réalisé sous le chapiteau du cirque Busch qui lui vaut le surnom le « Tarzan français »4.
Il décède le 15 décembre 1984. En France, la presse relève son approche qualifiée de "bienveillante" de domptage dans un contexte où la maltraitance animale est la norme dans les arts du cirque d'après-guerre en déclarant : « Gilbert Houcke était un pionnier ; il ne domptait pas, il apprivoisait. Il aimait ses tigres et ses tigres l’aimaient. Il savait ne pas les pousser à bout et, mieux que personne, les faire entrer en douceur dans les images d’harmonie qu’il composait en piste, comme cette lente marche des fauves tournant dans la cage flanc contre flanc dans une lumière atténuée, ou cette danse du tigre debout avançant par une série de petits bonds. Du grand art. »
Inauguration | 1957 |
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Le Cirque Jean Richard est un cirque français fondé en 1957 par Jean Richard (1921-2001).
Outre le cinéma, le théâtre et la télévision, Jean Richard a une autre passion, les animaux, qui lui vient probablement de son père éleveur de chevaux. Sa ménagerie devient si importante qu'il crée un zoo à Ermenonville, à la fin des années cinquante, où il s'installera.
Passionné par le cirque, il participe à des galas avec le cirque Medrano, puis fonde le cirque Jean Richard en 1957 en association avec les familles Grüss et Jeannet, et achètera le cirque Pinder le . Jean Richard était au sommet de sa popularité lorsqu'un terrible accident de voiture, survenu le alors qu'il venait de découvrir son cirque ravagé par un incendie, « coupa sa vie en deux » pour reprendre les termes qu'il employa lui-même dans son livre de souvenirs Ma vie sans filet. On le crut perdu. Six semaines dans le coma où : "La France a vécu pendant un mois et demi au rythme des bulletins de santé de Jean Richard". Mais Jean Richard était d'une solide constitution et remonta la pente. Il se consacra alors plus totalement encore à sa passion du cirque, lança le Nouvel Hippodrome de Paris et y créa Ben-Hur en 1975. Propriétaire jusqu'en 1978 du "cirque Jean Richard" et du "cirque Pinder", il en confie alors la direction à son fils après des problèmes de gestion administrative et financière. Il reçoit en 1980, le grand prix national du cirque après avoir obtenu de l'État la reconnaissance du cirque comme une activité culturelle à part entière.
L'attrait de cet amoureux des bêtes pour l'univers des chevaux sera aussi une autre facette d'un personnage dont le sport favori était naturellement l'équitation. Il était administrateur depuis 1971 de la Société protectrice des animaux (SPA). Il fera passer cet amour auprès des téléspectateurs avec la série Ces animaux qu'on appelle des bêtes et avec l'émission consacrée aux Cirques du monde.
Cirque Pinder | |
Création | 1854 |
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Fondateurs | George Pinder et William Pinder |
Personnages clés | Charles Spiessert, Jean Richardet Gilbert Edelstein |
Forme juridique | SAS |
Siège social | Sucy-en-Brie (France) |
Direction | Frédéric Edelstein et Sophie Edelstein |
Activité | Spectacles vivants |
Effectif | 127 personnes |
Le cirque Pinder est un cirque traditionnel français fondé en 1854 au Royaume-Uni par les frères William et George Pinder. À l’origine il porte le nom de Cirque Britania, du nom du navire dont les voiles serviront à réaliser le chapiteau. Il change plusieurs fois de propriétaire au cours de son histoire, et sera ainsi dirigé par Charles Spiessert, Jean Richard et la famille Edelstein. La mascotte de ce cirque est l’éléphant.
Installé en France depuis 1904, sa tournée commence toujours à la mi-janvier à Tours et se termine à Paris entre la mi-novembre et la mi-janvier.
En 1854, en Angleterre, George et William Pinder, spécialistes de l’art équestre, créent leur propre cirque. Un cirque qui, à l’origine, ne portait pas le nom de Pinder, mais celui de Britania, du nom d’un navire dont la voile était devenue la bâche du chapiteau des deux frères. Après avoir tourné quelque temps en Angleterre, une concurrence importante conduit le cirque à s’expatrier en Hollande au printemps 1868 et c’est en septembre qu'il foule pour la première fois le sol français, pour se rembarquer quelques semaines plus tard pour l’Angleterre. S’en suit en 1869 une tournée en Angleterre et, en fin de saison, le retour vers la France. L’habitude est prise, et les allers et retours entre la France et l’Angleterre se multiplient avant l’implantation définitive en France, en 1904, sous la direction d’Arthur Pinder, fils de William Pinder.
En 1928, à la suite du décès d’Arthur en 1924, le cirque est repris par Charles Spiessert, qui sera à sa tête jusqu'à sa mort en 19711.
À l’occasion de la vente aux enchères du 16 juillet 1928, Charles Spiessert, descendant de forains hongrois, se rend acquéreur du matériel du chapiteau et des animaux du Cirque Pinder.
Très vite, ce passionné de mécanique va moderniser son cirque et proposer des spectacles de grande qualité. En 1932, il achète une propriété à Chanceaux-sur-Choisille, un petit village à quelques kilomètres de Tours, propriété qui va lui permettre d’établir une base arrière pour son cirque. Après la seconde guerre mondiale, le Cirque Pinder sous sa direction va connaître ses heures de gloire, avec des spectacles de plus en plus beaux, un matériel routier à la pointe du progrès et surtout le succès avec le concours de l’ORTF et les jeux radiophoniques.
Dans les années 1960, le cirque Pinder est le partenaire de l’ORTF et porte le nom de « cirque Pinder-ORTF »2,3. Il accueille Roger Lanzac pour l’émission de radio Le Jeu des 1000 francs et l’émission télé La Piste aux étoiles quand elle n’est pas tournée au Cirque d'hiver de Paris.
En 1971, Charles Spiessert décède. Ses enfants reprennent le flambeau, mais le cirque, qui traverse une crise financière, sera finalement vendu à la fin de l’année 1971 au comédien Jean Richard.
Au début de l’année 1972, le comédien Jean Richard devient le troisième propriétaire du Cirque Pinder et dès le début de la tournée, son nom apparaît en couleur bleue sur tous les véhicules du Cirque. Le cirque devient alors le cirque « Pinder Jean Richard ».
Le 10 mai 1973, Jean Richard est victime d’un grave accident de la route, et c’est alors que les difficultés financières vont commencer. Également propriétaire du parc d’attractions La Mer de sable à Ermenonville, du Cirque Jean Richard qu’il a créé en 1969, mais également du Nouvel Hippodrome de Paris, il connaît des difficultés pour gérer l'ensemble de ses affaires, d’autant qu’il continue dans le même temps sa carrière d'acteur, en tenant notamment la vedette de la série Les Enquêtes du commissaire Maigret. .
Après un premier dépôt de bilan en 1978, Jean Richard ne peut empêcher un second quelques années plus tard. Le 17 juin 1983, les Cirques Pinder et Jean Richard, ainsi que le nom commercial Jean Richard, seront vendus à Gilbert Edelstein.
En 1983, Gilbert Edelstein, ancien collaborateur de Jean Richard, rachète les actifs de l’entreprise après la faillite de ce dernier. Gilbert Edelstein est issu d’une famille de négociants en tissus et non, comme c’est souvent le cas, d’une famille de cirque.
D’abord organisateur de concerts de rock dans les années 1960, il ouvre par la suite un restaurant à Lyon, ville dont il est originaire. C’est là qu’un ami, André Vylar lui présente le comédien Jean Richard. Jean Richard lui propose un poste de commercial ainsi que la gestion publicitaire, poste qu’il occupera pendant sept ans avant de fonder sa propre société « Promogil », société pour promouvoir le Cirque et notamment les produits dérivés auprès de plusieurs Cirques, notamment Amar et Bouglione. Bien aidé par son épouse Andrée, il réorganise le Cirque Pinder, modernise la gestion et renoue rapidement avec le succès populaire et financier, pour en faire en quelques années la première entreprise itinérante de Cirque de France et d’Europe. En 1998 il achète au sud de Paris sur la commune de Perthes-en-Gâtinais une grande propriété qui comprend un château, un corps de ferme et 130 hectares de bois, qui va lui servir d’une part de base arrière pour son Cirque (atelier mécanique et peinture) et d’autre part à créer un parc d’attraction sur le thème du Cirque, baptisé « Pinderland», dont l’ouverture est prévue pour avril 2015.
Aujourd’hui, son fils, Frédéric Edelstein, en est le directeur : son numéro de dressage, avec seize lions et tigres, est unique au monde, il présente actuellement un nouveau groupe de fauves qui est composé uniquement de lionnes et lions blancs, ce numéro est aussi unique au monde4. La sœur de ce dernier, Sophie Edelstein, exerce la fonction de directrice artistique du cirque. Elle est également connue pour ses numéros de magie et ses participations dans des émissions de télévision, comme La France a un incroyable talent.
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Nom de naissance | Jean François Henri Richard |
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Naissance | Bessines, Deux-Sèvres, France |
Nationalité | Français |
Décès | Senlis, Oise, France |
Profession | acteur, directeur de cirques |
Films notables | Belle Mentalité, Elena et les Hommes, Messieurs les ronds-de-cuir, La Famille Fenouillard... |
Séries notables | Les Enquêtes du commissaire Maigret |
Jean Richard, né le à Bessines (Deux-Sèvres) et mort le à Senlis (Oise), est un acteur et directeur de cirques français.
Jean Richard est le fils de Pierre Richard, marchand de chevaux, et de Suzanne Boinot.
Lycéen, Jean Richard est passionné par le dessin alors que sa famille le destine à devenir notaire. Il travaille en tant que caricaturiste dans plusieurs journaux de sa région. Après avoir échoué à l'examen d'entrée à la prestigieuse école du Cadre noir de Saumur, il monte sur la scène de cabarets lyonnais où, dans la tradition du comique troupier, il incarne un ahuri sympathique au parler pittoresque qui fleure bon le terroir. Il crée ensuite avec des amis une compagnie de théâtre amateur.
Après avoir suivi les cours du Conservatoire national supérieur d'art dramatique en 1947, Jean Richard exerce ses activités dans le cirque, le cabaret, le cinéma et la télévision. Son premier grand succès au cinéma, Belle Mentalité date de 1952, et Jean Renoir lui offre l'un de ses meilleurs rôles dans Elena et les Hommes.
Sa passion pour les animaux le pousse à se constituer une véritable ménagerie. Celle-ci devient si imposante qu'il crée au milieu des années cinquante un zoo à Ermenonville, où il s'installe en 1955 et dont il est élu conseiller municipal dix ans plus tard. En 1963, il crée dans cette ville La Mer de sable, le parc de loisirs à thème français, profitant d'une grande étendue sablonneuse, qui lui permet de reconstituer des décors du Far West américain.
Passionné par le cirque, il participe à des galas avec le cirque Medrano, puis présente en 1957 et 1958, le premier cirque Jean Richard grâce à la collaboration des familles Grüss et Jeannet et de leur propre cirque. Il rachète le le cirque Pinder qu'il confie à son fils en 1978 après des soucis de gestion administrative et financière. Pour financer ses projets coûteux, il se résigne alors à tourner dans de nombreux films à l'accueil souvent mitigé, mais aussi dans des pièces de théâtre de qualité inégale et à se produire en province dans les galas Herbert-Karsenty. À ce sujet, un humoriste dira qu'il est « le seul homme à nourrir des lions avec des navets » (sic)1, phrase qu'il aime répéter.
En 1962, 1965, 1972, il joue aux côtés de Georges Guétary dans des opérettes signées par Marcel Achard (1962 - La Polka des lampions), Charles Aznavour (1965 - Monsieur Carnaval) et Françoise Dorin (1972 - Monsieur Pompadour).
Il finit par rencontrer la célébrité en incarnant pendant plus de vingt ans, à partir d'octobre 1967, le commissaire Maigret à la télévision, sous la direction de Claude Barma, René Lucot, Marcel Cravenne, Denys de La Patellière entre autres dans 88 épisodes dont dix-huit en noir et blanc. Sa stature imposante, son côté naturellement bourru et lent, sa démarche assurée, et le fait qu'il fume la pipe depuis longtemps, lui ont sans doute permis de décrocher ce rôle, en dépit du nombre très important de candidats en lice. Georges Simenon prodigue alors ses conseils à son interprète qui s'impose très vite dans le rôle. La série s'arrête après la diffusion du 88e et dernier épisode en juin 1990.
Le , alors qu'il se trouve au sommet de sa popularité, il est victime d'un terrible accident de voiture cinq kilomètres après la sortie d'Évreux (Eure) ; hospitalisé à l'hôpital Lariboisière, il reste six semaines dans le coma. Pour s'aider à marcher, il utilise la canne que lui avait offerte Maurice Chevalier et qui avait appartenu à la mère de celui-ci et sur le pommeau de laquelle est gravée le surnom de celle-ci « La Louque »2. Il reprend ensuite ses activités : en une nouvelle série intitulée Ces animaux qu'on appelle des bêtes et en , il tourne un nouvel épisode de Maigret. Il collabore également à l'époque aux magazines pour enfants Pif Gadget et Pif Poche en 1974, démêlant de petites enquêtes, sous le titre Jean Richard enquête et en 1976, il raconte des histoires dans Jean Richard raconte. Il reçoit, en 1980, le Grand Prix national du cirque après avoir obtenu de l'État la reconnaissance du cirque comme une activité culturelle à part entière.
Les suites de l'accident lui posent cependant des difficultés en réduisant sa capacité de travail : devant gérer à la fois sa carrière d'acteur et ses entreprises dans le spectacle, il est obligé de déléguer une partie de ses affaires. En 1978, le cirque Pinder connaît un premier dépôt de bilan. En 1983, après un second dépôt de bilan3, Jean Richard doit vendre le cirque Pinder et le cirque qui porte son nom.
En 1990, il prend sa retraite de comédien. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en 1995.
En 1999, il perd son épouse, la comédienne Annick Tanguy, qui avait succédé à Dominique Blanchar dans le rôle de Madame Maigret à la télévision. Il meurt deux ans plus tard d'un cancer. Il est inhumé à Ermenonville dans l'Oise.
En 1945, Jean Richard épouse en premières noces Anne-Marie Lejard (1922-2013)4 dont il divorce six ans plus tard, en 1951.
Il se marie en secondes noces, le , avec Annick Tanguy (née le à Aubervilliers, morte le à Ermenonville), comédienne et danseuse qu'il avait engagée pour un spectacle burlesque qui ne vit jamais le jour.
De ces unions naissent deux enfants :
Son fils Jean-Pierre Richard, a d'abord travaillé avec son père au cirque et présenté des numéros d'animaux (avec des poneys en 1975 et des dromadaires en 1977-1978), avant de devenir un jeune et éphémère directeur du Cirque Jean Richard au tout début des années 19805. Il est mort le à Toulon à l'âge de 51 ans.
Les Enquêtes du commissaire Maigret - rôle du commissaire Jules Maigret -
Passionné par les animaux et par le cirque, Jean Richard mena, à côté de son métier d'acteur, une seconde carrière dans le domaine du cirque, des animaux et des loisirs.
Jean Richard constitua la plus grande entreprise de spectacle et de loisir d'Europe comprenant à son apogée en 1977 :
Le zoo d'Ermenonville, célèbre pour son spectacle de dauphins, ses gorilles et orangs-outans, faisait collection commune de ses animaux avec les ménageries des cirques Jean Richard. En 1974, Jean Richard a lancé une éphémère ménagerie itinérante sous l'appellation Expédition Jungle.