Marc-Étienne-Gabriel de Beauvau-Craon, 3e prince de Beauvau et du Saint-Empire, est un aristocrate et un homme politique français né le à Paris , où il est mort le .
Marc-Étienne de Beauvau-Craon est le fils de Ferdinand-Jérôme de Beauvau-Craon (1723 - 1790), prince de Craon, marquis de Haroué, colonel en second du régiment des Gardes-Lorraine (), brigadier (), maréchal de camp et inspecteur de la cavalerie, chevalier de Malte, et de Louise Desmier d'Archiac, fille du général Étienne-Louis Desmier d'Archiac et petite-fille de Jean-Henri d'Anthès.
Réticent à l'égard de Bonaparte, Il se rallie à Napoléon Ier qui lui offre pour cela, la restitution des biens confisqués sur le 5ème duc d'Harcourt, grand-père de son épouse, émigré 1.
Napoléon le nomme chambellan en 1809, lui octroie le titre de comte de l'empire le . Durant les Cent-jours, le , Il est encore élevé à la pairie.
Mme la princesse de Beauvau, née de Mortemart, était dame du palais de l'Impératrice Marie-Louise.
La Restauration française éloigne le prince de Beauvau de la vie politique : il ne retrouve son siège à la Chambre des pairs que sous la monarchie de Juillet, le et s'y fait peu remarquer.
Il était grand d'Espagne de première classe , prince du Saint-Empire et officier de la Légion d'honneur.