antoine GIRAUD
-
-
Né le 30 septembre 1748 à Saint-Jean-de-Liversay ( - Généralité de La Rochelle - France)
- Décédé le
20 août 1821 à Paris (Seine - France)
Membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents, né à
Saint-Jean-de-Liversay (Généralité de La Rochelle, France), le 30
septembre 1748, « du légitime mariage de Me Marc Antoine Giraud, avocat
et sénéchal du comté de Benon et de Dame Geneviève Nadau » mort à Paris
(Seine), le 20 août 1821, il était juge de paix à la Rochelle, quand il
fut élu, le 7 septembre 1792, membre de la Convention par le département
de la Charente-Inférieure, le 9e sur 11, avec 366 voix (546 votants).
Il se montra l'adversaire des Jacobins, se prononça, lors du procès de
Louis XVI, pour la détention de l'accusé, et, après le 9 thermidor,
présenta un projet tendant à la suppression de la loi du maximum. Il
s'occupa aussi des questions d'instruction publique, de douane, etc.
En février 1795, Giraud fut désigné par la Convention, avec Bourdon de
l'Oise et Vardon, pour se rendre à Saint-Domingue en qualité de
commissaire; mais ni lui ni ses collègues ne partirent.
Réélu, le 21 vendémiaire an IV, député de la Charente-Inférieure au
Conseil des Cinq-Cents, à la pluralité des voix sur 304 votants, il y
traita plusieurs questions financières et commerciales, fit voter un
certain nombre de résolutions concernant les droits de douanes, les
domaines nationaux, la taxe de guerre, la fabrique des pièces d'or et
d'argent, etc., et donna sa démission le 4 floréal an IV.
En avril 1796, ayant définitivement accepté du Directoire une mission
aux colonies, il se rendit à Saint-Domingue, avec Sonthonax, Raymond et
Leblanc. Son administration fut, en 1799, l'objet des attaques les plus
vives, et Vaublanc l'accusa de forfaiture et de dilapidation. Son rappel
fut ordonné. Lorsque Giraud se présenta devant le Conseil, Tarbé et
Vaublanc lui-même implorèrent en sa faveur l'indulgence de l'Assemblée :
on fit remarquer qu'il avait fait un rapport important au Directoire,
qui avait néglige de le communiquer; on représenta Giraud comme ayant
été égaré par Sonthonax, et le député de la Charente-Inférieure ne fut
pas inquiété.
////////////////////////////////////////
REVOLUTION FRANCAISE
PARIS frimaire AN 3
CONVENTION NATIONALE
lettre de service par LE CONVENTIONNEL antoine GIRAUD
document sur une page 4 sur papier au nom et entete de la convention nationale
signature autographe de GIRAUD
document avec vignette
23cm x 18cm