Bonjour
Je vends une très intéressante lithographie Art Déco représentant une vue de la Seine à Paris avec une péniche Signée en bas à droite P.A. Bouroux Numérotée en bas à gauche 41/60 Début 20ème 27,5x27,5 cms le dessin 53,5x38 cms la feuille Très bon état A encadrer TAB.EBA0712202313.
Sera envoyé sous carton fort spécial avec assurance
Paul-Adrien Bouroux est un peintre, illustrateur et un graveur français né le 14 juin 1878 à Mézières (Ardennes) et décédé à Paris le 31 mars 1967.
Très
jeune, il montre des aptitudes au dessin et à l'aquarelle, et reçoit
des cours dans cette discipline du receveur de l'enregistrement de Fours
dans la Nièvre. Ayant terminé ses études au collège des Barnabites de
Gien, c'est ainsi qu'il débute une carrière dans les Impôts. Il espérait
y trouver assez de temps libre pour assouvir son penchant pour la
peinture.
Ses débuts à Auxerre sont interrompus par le
service militaire, il y rencontre des élèves de l'école des Beaux-Arts
de Paris qui le présentent à leur professeur Luc-Olivier Merson. Il fait
ensuite connaissance par l'intermédiaire de Henri Chabeuf collaborateur
au journal des Arts avec le graveur Victor-Louis Focillon. Ce dernier
l'initie à la gravure et particulièrement à la technique de l'eau-forte.
Paul Adrien Bouroux démissionne de l'Enregistrement en 1906.
Il
vient à Paris où il retrouve Merson et Focillon. Il expose à Paris au
Salon des Artistes français et obtient une mention honorable en 1908.
La guerre de 1914 interrompt son activité artistique, mais il
réalise de nombreux croquis sous le drapeau et en 1916 les présente
sous une série de huit eaux-fortes avec le titre "Au front d'Alsace".
Après la guerre il continue à travailler mais voyage également, il se rend notamment avec André Pératé en Italie en 1925.
Il est membre de la société de la gravure originale en Noir, et participe à leur salon en 1922, 1928, 1929.
En
1932 il devient sociétaire de la Société de Bibliophile de Saint Eloy,
avec les graveurs Charles Jouas, André Dauchez et le joailler
bibliophile Henri Vever.
Il s'installe 2 rue Dupleix à
Paris dans le même immeuble que Maurice Victor Achener. Vers 1947 des
problèmes de santé affectent sa vue, il continuera cependant à graver
jusqu'en 1964.