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BLADE TNI Posca drawing 40x30cm, with margin around for choice of framing (see photos) on 350gr Art paper. 2023. Careful shipping with insurance


Né à Lille le 25 novembre 1972, Shehab « Blade » Charef, graffiti artiste, est issu de la vague de la culture Hip Hop en France de la fin des années 80. Membre actif de la Zulu Nation, il n'a cessé d'explorer les possibilités de l'expression graphique urbaine et la traduction de celle-ci en lignes, signes et couleurs. Sa peinture exprime un regard attentif sur le monde contemporain avec ses émerveillements et ses travers. Toutefois son travail ne se limite pas aux supports muraux, aujourd’hui Blade continue son exploration via des supports visuels de plus en plus variés. Il se veut être un catalyseur de cet art vers un public hétéroclite, en constante évolution. BLADE : UN TEMOIGNAGE URBAIN. Confidentiel et réservé aux initiés à ses débuts, le Hip-Hop a su trouver sa place dans la ville mais aussi, plus largement, dans la société.Porté par une attitude et un courant musical, il s’est développé au sein même des mégapoles et a su gagner autonomie et pérennité sans ignorer aucune des influences culturelles de ses nombreux représentants.Ainsi livré dans le plus grand musée du monde : la rue, le graffiti est devenu pour ses auteurs un acte vital mêlant sens de la création et moyen de revendication sociale.Sa très grande capacité à fédérer, à s’adapter (peu importe le lieu, l’époque, le support etc…) et à se propager a fait de lui le mode d’expression de centaines puis de milliers d’artistes, des plus jeunes pour les derniers arrivants aux plus âgés dont Blade fait aujourd’hui partie.Il s’est investi très tôt dans le Hip-Hop dans lequel il a trouvé une véritable racine artistique.A cette épine dorsale, se sont ajoutées ses valeurs intrinsèques, au croisement des cultures orientale et française pour nourrir un travail en perpétuelle évolution dont le champ d’intervention s’est élargi.D’abord réalisés à même les murs, ses graffitis s’affichent désormais également sur toiles ou sculptures. Parce que la rue ne suffit plus et parce que les publics sont aussi nombreux et différents que les supports possibles.Mais les liens, souvent invisibles car à priori sans rapport ou carrément inconciliables, sont bien là et il appartient aux artistes de les mettre en valeur. C’est la voix qu’a choisi Blade pour affirmer son statut d’artiste mais aussi de citoyen car l’Autre reste une préoccupation fondamentale. Surprendre donc pour interpeler mais ne pas choquer pour ne pas braquer.Cette foi en l’humanité et cette implication sociale s’expriment en public dediverses façons lors de grands festivals internationaux, de classes organisées en partenariat avec l’Education Nationale, d’ateliers divers avec les centres d’animations,d’expositions et de manifestations mais parfois aussi dans la bulle de l’atelier pour les commandes de recherches graphiques (lettrages et logos) et la réalisation de toiles.Le message de Blade est simple : transmettre.Et trouver sa place.


Born in Lille on November 25, 1972, Shehab "Blade" Charef, graffiti artist, comes from the wave of Hip Hop culture in France at the end of the 80s. An active member of the Zulu Nation, he has never stopped exploring the possibilities of urban graphic expression and its translation into lines, signs and colors. His painting expresses an attentive look at the contemporary world with its wonders and its quirks. However his work is not limited to wall supports, today Blade continues its exploration through increasingly varied visual supports. He wants to be a catalyst of this art towards a heterogeneous public, in constant evolution. BLADE2: AN URBAN TESTIMONY. Confidential and reserved for initiates in its early days, Hip-Hop has found its place in the city but also, more broadly, in society. Carried by an attitude and a musical movement, it has developed even within mega-cities and has gained autonomy and sustainability without ignoring any of the cultural influences of its many representatives. Thus delivered to the largest museum in the world: the street, graffiti has become for its authors a vital act combining a sense of creation and a means of social claim. His great ability to federate, to adapt (regardless of the place, the time, the medium, etc.) and to spread has made him the mode of expression of hundreds and then thousands of artists, the most young for the latest arrivals to the elderly, of which Blade is now part. He got involved very early on in Hip-Hop in which he found real artistic roots. To this backbone have been added its intrinsic values, at the crossroads of Eastern and French cultures to nurture a work in perpetual evolution, the scope of which has widened. First made on the walls, his graffiti is now also displayed on canvas or sculptures. Because the street is no longer enough and because the audiences are as numerous and different as the possible supports. But the links, often invisible because a priori unrelated or downright irreconcilable, are there and it is up to the artists to enhance them. This is the voice that Blade has chosen to assert his status as an artist but also as a citizen because the Other remains a fundamental concern. So surprise to challenge but not to shock so as not to turn. This faith in humanity and this social involvement are expressed in public various ways during major international festivals, classes organized in partnership with the National Education, various workshops with entertainment centers, exhibitions and events but sometimes also in the workshop bubble for orders of graphic research (lettering and logos) and the creation of canvases. Blade's message is simple: deliver. And find its place.