Lucien Maurice VILAIN


L'ÉVOLUTION DU MATÉRIEL MOTEUR ET ROULANT DE LA COMPAGNIE DES CHEMINS DE FER PARIS LYON MÉDITERRANÉE

de la fusion de 1857 à la S.N.C.F.


LOCOMOTIVES  à VAPEUR, TRACTION ÉLECTRIQUE, VOITURES à  VOYAGEURS

avec 389 figures


Préface de M. A. RENAULT, Chef du Service du Matériel et Traction de la Région du Sud-Est de la S.N.C.F.

Postface de M. A. CHAPELON, Ingénieur en Chef Honoraire de la S.N.C.F.


ÉDITIONS VINCENT, FRÉAL ET Cie

Paris 1971

Livre broché, format 24 x 16 cm, 550 pages


Très propre, regardez les photos. Exemplaire dédicacé.



Lucien-Maurice VILAIN (1907 1983)

LUCIEN-MAURICE VILAIN est né à Paris en 1907. Son père était né à Sucy-en-Brie et c'est de sa mere, dont la famille vivait à Argentat (Corrèze), qu'il tenait son goût pour le Limousin et l'Auvergne il aimait faire connaître cette petite ville et montrer ou sa mère était née, sur le quai bordant la Dordogne, rivière d'où, autrefois, partaient les gabarres chargées de bois et de produits de la région.

Durant son enfance dans le 14 arrondissement, il avait tous loisirs de voir surgir, aux alentours du parc Montsouris, les trains du chemin de fer de Ceinture et ceux de la ligne de Sceaux. Pendant la guerre de 1914, plusieurs séjours a Argentat lui feront connaître le PO en Corrèze qu'il décrivit souvint et sut si bien photographier.

La guerre de 1914 fut fatale à son père que sa santé, déjà compromise, avait fait affecter à une usine d'armement. Son éducation fut donc entièrement à la charge de sa mère à laquelle il demeura toujours très attaché.

Sans s'écarter des chemins de fer, pour lesquels il se passionnait, il effectua son service militaire à Toul, au 15 Génie, affecté aux voies de 60. II put ainsi faire la différence entre le rendement mdiocre des locomotives Pechot et des 0-4-0 allemandes DFB qui étaient également utilisées.

Il entra ensuite au PLM. Mais, comme le célèbre ingénieur André Chapelon, qu'il devait beaucoup fréquenter par la suite, il ne s'accommoda pas de cette administration dont le matériel roulant le captivait cependant et il traversa la Seine pour offrir ses services à la Compagnie d'Orléans où il effectuera la presque-totalité de sa carrière, à la subdivision des réparations de locomotives à vapeur, 41, bd de la Gare

Il fréquenta alors l'Association française des amis des chemins de fer, récemment fondée, qui lui fit connaître des passionnés de photographies ferroviaires, tels que Romouil, Orget, Hermann, Floquet. De plus, une section de photographes amateurs de la Compagnie lui permit de se familiariser avec la technique de cet art. Il sut cependant apporter un élément nouveau en ne se satisfaisant pas uniquement de portraits de locomotives, mais en les montrant en marche et, la plupart du temps, dans un cadre qui permettait de mesurer la géographie de la ligne parcourue. Il fit paraître alors quelques petites notes dans le Bulletin PO et, bien entendu, dans la Revue Pittoresque des Chemins de Far, publiée par FANLAC

A cette époque, il fit également connaissance fortuitement d'An are Chapelon qui se distinguait dans le perfectionnement des Pack he du PO La guerre vint malheureusement interrompre, par toutes sortes de perturbations, cette double activité

Dès qu'il fut possible de se réapprovisionner en produits photo graphiques convenables, Lucien Maurice Vilain reprit ses pérégrinations le long des voies, arme de son 10 x 15 à plaques et de son pied, ce qui représente un genre d'exploit sportif. Heritier des revues plus ou moins réussies des anciens grands réseaux, Notre Métier, qui devenait insensiblement La Vie du Rail, consacrait une large place a ses études de lignes et d'évolution des types de locomotives, de même la revue de l'AҒАС

Au début de sa passion d'adolescent pour les chemins de fer, il avait été profondément déçu par les ouvrages qu'il avait pu consulter dans les bibliothèques publiques, i s'agissait toujours d'ouvrages dits de vulgarisation dont les illustrations étaient, la plupart du temps, très pauvres. Ne pouvait-on pas mieux faire, dans ce domaine ? Ce rêve allait devenir réalité avec toute une suite d'ouvrages. d'abord modeste, mais de plus en plus réussis, au prix de mille difficultés dont se gaussérent ses détracteurs

Ce sont d'abord Les Pacific françaises, en 1959. Contraint de prendre sa retraite à cause d'un asthme qui le tourmentait depuis longtemps, il put se consacrer d'autant plus à la préparation des Chemins de fer de montagnes (premier volume en 1960), Un siècle de matériel et traction sur le réseau d'Orléans (1962), Chemins de fer de montagnes (suite, 1964), Matériel du réseau du Midi (1965), du réseau de l'Etat (1967) Pressé de faire le réseau PLM Il préfère publier en 1969 La locomotive Mallet. L'étude sur le matériel du réseau PLM se termine en 1971, mais il déclare qu'il n'est pas prêt à refaire un parell travail ou peut-être Le réseau de l'Etat. Ce dernier sort en 1972, en même temps qu'un ouvrage sur les Grandes vites ses. Et le Nord et 'Est ? Jamais I. Ce sera Soixante ans de traction, en 1974, et, bien entendu, le Nord en 1977 et Eat en 1980. Son caractère le prêtait peu à s'accommoder de la rigueur d'une administration et sa carrière de cheminot ne se passa pas sans conflits. Pour chacun de ses ouvrages, il put cependant bénéficier, de la part de personnalités du métier, de préfaces élogieuses. Parmi ces personnalités, André Chapelan, pour lequel il manifestait une grande admiration, qu'il rencontrait très régulièrement et dont la grande érudition en matière de locomotives lui permettait de l'aider à combler les lacunes qui auraient pu se présenter

Chapelon ne dédaignait pas de faire connaître, par le biais de ces publications, certaines idées qui lui étaient chères. Qui pourrait s'indigner de cette complicité entre ce grand ingénieur et le simple agent d'études 7

L'âge et la maladie conjugués ont enfin eu raison de l'énergie de notre ami. C'est à deux pas de la voie, bien abandonnée, du chemin de fer de Ceinture qui avait enchanté son enfance, sur laquelle nos regards tombèrent, que quelques intimes virent partir sa dépouille, du XIV arrondissement qu'il n'avait jamais voulu quitter, vers la sépulture de famille, à Argentat

Edmond DUCLOS

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