Rare photomontage "Résistance héroïque du prince Impérial au camp des zoulous 1er juin 1879. Guerre du cap".

Une photo d'époque sur papier albuminé contrecollée sur carton.

Le photomontage montre la mort du Prince Impérial Louis Napoléon Bonaparte.

Ce photomontage semble très rare avec aucun autre exemplaire a ma connaissance.

Il a été réalisé par Eugène et Ernest Charles Appert qui utilisaient le principe du photomontage pour donner l'impression d'avoir photographier une réelle action, souvent a des fins de propagande.

Bon état. Dimensions 10, 7 x 16,5 cm


Pour ceux qui veulent connaître les circonstances représentées dans ce photomontage concernant la mort du Prince Impérial voici ce qu'on peut lire sur Wikipedia :


En 1879, à 23 ans, le prince demande avec insistance son incorporation aux troupes britanniques d'Afrique australe.

La reine Victoria l'y ayant finalement autorisé, il embarque en février. Après un passage au Cap, il est versé dans une unité d'éclaireurs au Natal. Battus par les Zoulous quelques mois plus tôt à Isandhlwana, les Britanniques viennent de reprendre l'offensive.


Le 1er juin 1879, il participe à une mission de reconnaissance. À cheval avec quelques hommes, il arrive au lieu-dit Itelezi, à l'est du site de la bataille de Blood River, dans une région distante de Vryheid de quelque 30 km, à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Dundee.

Lors d'une halte au bord d'une rivière où elle se croit en sécurité, la patrouille est surprise par des guerriers zoulous.

Une fusillade éclate et deux soldats britanniques perdent la vie. La troupe s'enfuit à cheval.

Le prince tente de regagner sa monture en courant. La sangle de selle, qui fut utilisée par son père lors de la bataille de Sedan et que le prince tenait à utiliser, est hors d’usage et cède sous son poids.

Il chute alors violemment. Son bras droit est piétiné. Il n'a plus pour arme qu'un pistolet, qu’il ne peut manipuler que de la main gauche. Il succombe transpercé de dix-sept coups d'iklwa.

Les guerriers éviscèrent et mutilent les corps des deux soldats morts au début de l'attaque, mais épargnent celui du prince, seul homme à s'être battu.

Ils se contentent de le déshabiller et de lui prendre ses armes. Le chef des guerriers ordonne qu'on lui laisse sa chaîne d'or, où pendent deux médailles et un cachet de cornaline, souvenir de sa grand-mère, la reine Hortense, transmis par son père.

Les guerriers zoulous, qui portent des amulettes autour du cou, respectent celles du prince.

En hommage, ils restituent ses objets personnels et son uniforme.

Le rapport du capitaine Molyneux, du 22e régiment A.D.C., précise : « Le cadavre portait dix-sept blessures, toutes par-devant, et les marques sur le sol, comme sur les éperons, indiquaient une résistance désespérée ».