En 1805, alors que le régiment d'infanterie légère reste en France, le régiment de cavalerie de la légion part pour l'Italie. Ses trois escadrons, incorporés à l'armée française de Naples en , y font le coup de sabre contre les bandes de partisans hostiles aux Impériaux. Les chevau-légers hanovriens quittent le pays en et, après un passage aux forces d'occupation en Prusse, rejoignent le théâtre de la guerre d'Espagne.
Arrivés sur place, ils sont affectés à la brigade de cavalerie légère du général Franceschi-Delonne, au sein du IIe corps du maréchal Soult. Celui-ci est chargé de rattraper les troupes britanniques du général Moore en retraite, ce qui donne l'occasion aux chevau-légers de se mesurer aux hussards hanovriens de la King's German Legion. Au début de l'année 1809, la brigade Franceschi-Delonne avise un détachement espagnol de l'armée de La Romana et fait de nombreux prisonniers. Les Hanovriens chargent encore à la bataille de Braga le ,
mais à cette date, l'unité est très fortement réduite par les pertes
enregistrées depuis le début des combats. C'est seulement à la fin de
l'année que des colonnes de renfort permettent de remonter l'effectif à
environ 1 000 hommes organisés en quatre escadrons. Ainsi augmentés, les chevau-légers de la légion prennent part aux événements de la campagne du Portugal en 1810, ce qui occasionne une nouvelle fois des pertes importantes. Au mois d', l'Empereur ordonne la dissolution de l'unité et la répartition de ses ex-membres dans le 1er hussards et le 9e chevau-légers lanciers.