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Dimensions : 35 cm par 27 cm .

Huile sur panneau datée de 1923 .
Quelques manques, écaillures et salissures .
Annoté au dos .

Artiste : Henri Georges TROUSSARD (1896-1953)  .

Signé à gauche :


Envoi rapide et soigné .

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La commune est traversée d'est en ouest par le Cher (3,415 km). Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 6,95 km, comprend un autre cours d'eau notable, le Filet (0,194 km), et trois petits cours d'eau dont le petit cher (0,757 km)1,2.

Le Cher, d'une longueur totale de 365,5 km, prend sa source à 714 mètres d'altitude à Mérinchal, dans la Creuse et se jette dans la Loire à Villandry, à 40 m d'altitude, après avoir traversé 117 communes3. Le Cher présente des fluctuations saisonnières de débit assez marquées. Sur le plan de la prévision des crues, la commune est située dans le tronçon du Cher tourangeau4, dont la station hydrométrique de référence la plus proche est située à Tours [Pont Saint Sauveur]. Le débit mensuel moyen (calculé sur 53 ans pour cette station) varie de 25,8 m3/s au mois d'août à 192 m3/s au mois de février. Le débit instantané maximal observé sur cette station est de 1 000 m3/s le 24 mars 1988, la hauteur maximale relevée a été de 4,96 m le 5 juin 20165,6. Ce cours d'eau est classé dans les listes 1Note 1 et 2Note 2 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Au titre de la liste 1, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux. Au titre de la liste 2, tout ouvrage doit être géré, entretenu et équipé selon des règles définies par l'autorité administrative, en concertation avec le propriétaire ou, à défaut, l'exploitant7,8. Sur le plan piscicole, le Cher est classé en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)9.

Le Filet, d'une longueur totale de 19,6 km, prend sa source dans la commune de Dierre et se jette dans le Cher à Tours, après avoir traversé 10 communes10. Ce cours d'eau est classé dans la liste 1Note 3 au titre de l'article L. 214-17 du code de l'environnement sur le Bassin Loire-Bretagne. Du fait de ce classement, aucune autorisation ou concession ne peut être accordée pour la construction de nouveaux ouvrages s'ils constituent un obstacle à la continuité écologique et le renouvellement de la concession ou de l'autorisation des ouvrages existants est subordonné à des prescriptions permettant de maintenir le très bon état écologique des eaux7. Sur le plan piscicole, le Filet est également classé en deuxième catégorie piscicole9.
Urbanisme
Typologie

Saint-Avertin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'InseeNote 4,11,12,13. Elle appartient à l'unité urbaine de Tours, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes14 et 358 316 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue15,16.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est une commune du pôle principalNote 5. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants17,18.
Occupation des sols
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (55,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,1 %), forêts (8,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), eaux continentalesNote 6 (5,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,3 %), prairies (2,9 %)19.

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)20.
Toponymie

Le premier nom attesté de la localité est Venciacum, selon la charte de Hugues, abbé de Saint-Martin, en 930. Le nom évolua ensuite en Vençay (autres formes : Venzay, Vinçay, Vançay), dénomination donnée en 127621

La commune prend le nom de Saint-Avertin au XIVe siècle. Selon la légende, saint Avertin serait né au XIIe siècle en Grande-Bretagne, de parents nobles et très religieux. Il aurait été le compagnon de Thomas Becket durant son exil en France puis serait devenu curé de Vencay où il serait mort et enterré. Aucun texte n'atteste ces faits mais la popularité du culte à Saint-Avertin se développe du XVe au XVIIIe siècle dans tout l'Ouest de la France22.

Saint Avertin, connu aussi sous le nom de saint Iverzin est honoré surtout dans le Finistère, à l'église Saint-Mathieu de Morlaix (la statue est désormais au musée départemental breton de Quimper), à Plouezoc'h (dans une chapelle disparue), à Kergloff où il est connu localement sous le nom de saint Libertin), mais aussi dans les Côtes-d'Armor, à Plestin-les-Grèves, à Trédaniel et à Coëtmieux par exemple. Le saint était souvent invoqué pour les maux de tête, mais parfois aussi contre la dysenterie23.

Au cours de la Révolution française, la commune reprit provisoirement le nom de Vençay[réf. nécessaire].
Histoire

Au IXe siècle, le territoire de l'actuelle commune de Saint-Avertin appartenait à la collégiale Saint-Martin, ainsi dans un document daté du 7 janvier 941, le prince Hugues le Grand restitue Saint-Avertin (désigné en latin Venciacum) à l'abbaye Saint Martin de Tours après l'avoir usurpé pour son propre bénéfice (acte cité par E. Mabille, La Pancarte noire de Saint Matin de Tours, 1866). De fait, cet acte permet de comprendre que Saint Avertin faisait partie d'un important ensemble foncier relevant de l'abbate, appelé la Porterie, et en conséquence fortement convoité. Deux foyers de peuplement existaient : un village à l'emplacement du centre-ville actuel, et Bourg-Cocu, situé à l'ouest, vers la Rue de Grand-Cour24.

Le village au bord du Cher était un point de passage sur la route de Loches à Tours. Henri II Plantagenêt y aurait fait construire un pont en 1162. Durant, la guerre de Cent Ans, en septembre 1356, lors de la chevauchée du Prince noir le pont est coupé et le village brûlé sur ordre du maréchal Jean de Clermont-Nesle afin de retarder les Anglo-Gascons.

La ville apparaît dans le roman La Chambre des dames de Jeanne Bourin, dont l'action a lieu au XIIIe siècle, sous son ancien nom, Vançay.

La seconde moitié du XXe siècle a vu un triplement de la population, à la suite de la construction d'habitats pavillonnaires sur un territoire largement dévolu à l'agriculture. Au XXIe siècle, l'agriculture a pratiquement disparu. La ville compte aussi quelques rares habitats collectifs, dont la cité Château-Fraisier, 154 appartements construits au début des années 1960 dans le nord de la ville. L'ensemble est rénové par le bailleur social en 2021, qui réalise la réfection des façades et leur isolation thermique25. Dans le centre, on trouve le quartier des Grands-Champs, soit 164 logements sociaux bâtis dans les années 1970 et réhabilités en 201726. La ville ne compte toutefois que 12 % de logements sociaux en 201827, en infraction avec la législation, et est soumise à des amendes. La population est généralement aisée, Saint-Avertin étant la cinquième plus riche du département28.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe : Élections municipales de 2014 en Indre-et-Loire.
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Liste des maires
Article détaillé : Liste des maires de Saint-Avertin.
Liste des maires successifs Période     Identité     Étiquette     Qualité
[afficher]
Maires avant 1945
 
1945     1947     Marcel Boulme            
1947     1959     Henri Adam            
1959     1959     Henri Boulme           Remplaçant Henri Adam
1959     1965     Jean-Marie Boivin            
1965     1971     Maurice Pigeaud            
1971     1983     Daniel Huard            
1983     2001     Robert Pouzioux     DVD     Entrepreneur
Conseiller général (1982-2001)
2001     2016     Jean-Gérard Paumier     UMP     Ancien directeur des services départementaux
Conseiller général (2001-2015)
Conseiller départemental (2015-)
Président du conseil départemental d'Indre-et-Loire29
2016     2018     Alain Guillemin30     UDI     Vice-président de Tours Métropole Val de Loire
201831     En cours     Laurent Raymond     UDI     Vice-président de Tours Métropole Val de Loire
Les données manquantes sont à compléter.
Politique environnementale

Dans son palmarès 2016, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris32.
Population et société
Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans33,Note 7

En 2019, la commune comptait 14 995 habitantsNote 8, en augmentation de 0,68 % par rapport à 2013 (